mercredi 2 mai 2012

le fait du jour, 2 mai 1998 : Raï donne la Coupe de France à Paris pour ses adieux au PSG !




Capitaine Raï fait ses adieux au PSG au Stade de France, devant 78.000 spectateurs. Lens, futur champion de France, est favori et les Nordistes sont les premiers dangereux après un premier quart-d'heure équilibré, mais Fernandez détourne la frappe puissante de Debève (16eme). Paris réplique, Simone se fait contrer par Déhu alors qu'il se présentait face au but (18eme). Maurice échoue (20eme), le Lensois Vairelles frappe à côté (21eme) puis Smicer élimine plusieurs Parisiens avant d'échouer face à Fernandez (23eme). Le PSG sert le jeu et ouvre le score : Maurice récupère un ballon et centre vers Raï qui marque d'une superbe tête lobée (26eme). Maurice tente une bicyclette (28eme), Ducrocq frappe à côté du cadre (35eme) : Paris semble avoir pris l'ascendant lorsque la pause est sifflée. Lens pousse au retour des vestiaires mais va rapidement encaisser un second but : Ducrocq récupère un ballon, donne à Simone qui se retrouve seul face au gardien Warmuz. L'attaquant italien frappe sous la barre et donne un avantage déterminant à son équipe (53eme). Pendant vingt minutes, le PSG gère son avance. Simone rate une balle de contre (70eme) et Domi sauve son équipe en intervenant face à Eloi (72eme) puis Ziani (73eme). Ducrocq tente sa chance, le ballon frôle la lucarne (80eme) puis Smicer profite d'une erreur de Domi pour réduire le score (83eme). Paris doit tenir sept minutes et souffre pour préserver son but d'avance : Vairelles se heurte à Fernandez (88eme) puis Foé croise trop sa frappe (89eme). Le PSG remporte sa cinquième Coupe de France. Ricardo est heureux : "On a maitrisé cette finale pendant 80 minutes. Cette saison, nous avons laissé beaucoup de force dans la Ligue des Champions. Mais malgré tout, le bilan est positif. Le club est en bonne santé, il ne doit surtout pas avoir peur de l'avenir". Michel Denisot dresse un premier bilan, après avoir annoncé son départ en fin de saison : "J'ai eu beaucoup de chance de diriger ce club pendant sept ans. Je laisse le PSG très haut, avec un acquis important. Je ne pense pas qu'il faille le reconstruire. Le développer suffit".


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