
vendredi 30 novembre 2012
Thiago Silva, 10ème capitaine étranger du PSG !
C'est officiel depuis le match à Saint-Etienne : Thiago Silva est le nouveau capitaine du PSG, et devient le 10ème joueur étranger (et le second Brésilien après Raï) à porter le brassard. Retour sur 9 prédécesseurs, qui ont connu des fortunes diverses à Paris...
1 Humberto (international portugais, saison 1975-76)
Lorsque Justo Fontaine enlève le brassard à Jean-Pierre Dogliani après un désaccord entre les deux hommes, il se tourne vers la star de l'équipe, le défenseur central portugais Humberto. Un intermède de six mois qui prendra fin avec l'arrivée de Velibor Vasovic. Le bilan d'Humberto à Paris est finalement décevant, il quittera le club en janvier 1977, 18 mois après son arrivée dans la Capitale.
2 Mustapha Dahleb (international algérien, de 1976 à 1979)
Lors de son arrivée à Paris, Vasovic intronise le discret Mustapha Dahleb au poste de capitaine : "Mus est le nouveau capitaine, car c'est lui le meilleur" Une idée géniale du Yougoslave, l'international algérien sera sacré meilleur joueur du championnat ! C'est le même Vasovic, de retour au club, qui choisira de confier le brassard à Dominique Dathenay en février 1979.
3 Oumar Sène, (international sénégalais, de 1988 à 1990)
Oumar Sène restera dans l'histoire du club comme le plus discret capitaine du PSG : "Quand Gérard Houllier m'a choisi en 1988, ce fut pour moi une grande surprise. Ce nouveau rôle m'a aidé à m'extérioriser, car j'ai toujours été assez réservé". Attaquant reconverti au poste de milieu de terrain défensif, il va devenir un pièce essentielle du système Ivic, avant d'abandonner le brassard sur sa demande à l'arrivée d'Henri Michel, qui ne lui assurait pas une place de titulaire.
4 Safet Susic, (international yougoslave, saison 1990-1991)
Pour sa dernière saison à Paris, le "Papet" hérite du brassard avec une idée très personnelle du capitanat : "Ce n'est pas mon genre d'aller parler aux autres et de donner des conseils. Quand j'étais jeune, je trouvais horripilant que l'on vienne e dire ce que j'avais à faire ! Mon rôle de capitaine, je l'exerce sur le terrain en essayant de donner l'exemple, en prenant des risques, en distribuant le jeu". Sacré Susic...
5 Raï, (international brésilien, de 1997 à 1998)
Intronisé capitaine en janvier 1997 après avoir assuré - avec succès - l'intérim de Bernard Lama, Raï va devenir en 18 mois le meneur de Paris : "Je n'ai pas changé avec le brassard, je l'ai récupéré dans une période difficile pour le club. Je crois que les gens me respectent pour ma façon d'être depuis que je suis à Paris. Je souhaite montrer des valeurs au-delà de celle d'un joueur, mon évolution d'homme passe par ce genre de choses". Capitaine Raï, tu n'es vraiment pas de notre galaxie...
6 Marco Simone (international italien, saison 1998-99)
Après le départ de Raï, et malgré le conflit avec le président su club Charles Bietry, Marco Simone devient le nouveau capitaine du club, au cours d'une des saisons les plus compliqués dans l'histoire du PSG : "le brassard, ce n'est que symbolique. Tout le monde doit être capitaine". Sans capitaine, le bateau PSG va couler... Après quelques matches, le président Bietry déclare : "Il nous manque un leader, Marco Simone n'y arrive pas". Lâché par ses coéquipiers lorsqu'il critique ouvertement son président, Le bel italien finira par quitter Paris sans regret...
7 Ali Benarbia, international algérien, saison 1999-2000)
Tout juste débarqué à Paris, le champion de France boedlais Ali Benarbia hérite du brassard de capitaine, une première dans sa carrière : "Partout ou je suis allé, on a voulu me confier le brassard de capitaine. J'ai toujours refusé. Cette année, c'est spécial, car il y a un challenge important à relever. Et tout le monde était d'accord : le président, l'entraîneur et les joueurs. Avec mon expérience, je dois essayer de tirer le groupe vers le haut". Si Paris va réussir un beau parcours en championnat, Benarbia va se mettre hors-jeu en fin de saison après avoir quitté sans autorisation le groupe lors d'une mise au vert. Le brassard est alors confié à Eric Rabesandratana.
8. Mauricio Pochettino (international argentin, saison 2002-03)
En décembre 2001, le défenseur argentin récupère le brassard suite à la blessure de Frédéric Déhu. Six mois plus tard, Luis Fernandez confie définitivement le capitanat à son protégé : "au retour de la Coupe du monde, le coach m'a proposé de porter le brassard et j'ai accepté avec beaucoup de plaisir et de fierté. Je veux que l'on sache que je me donnerai corps et âme afin de rassembler le groupe autour de valeurs comme le respect, l'humilité et le travail". La guerre entre Luis Fernandez et sa star Ronaldinho, puis le départ de Luis mettront un terme à ses belles paroles, après une saison bien mouvementée...
9 Pedro Miguel Pauleta (international portugais, de 2005 à 2008)
C'est Laurent Fournier qui décide de confier le brassard de capitaine au buteur vedette du PSG, qui accepte cette proposition : "être capitaine, ici à Paris, c'est un honneur. En plus, ce n'est pas le choix d'une personne, tous les joueurs et le staff ont été d'accord, je n'oublierai pas qu'il y a eu cette unanimité pour moi. Etre capitaine, ce n'est pas faire son show en parlant tout le temps. C'est celui qui cherche les solutions lorsque survient un problème, pour le régler entre les les joueurs et le staff. Un capitaine n'intervient pas sur le terrain lors des matches, c'est dans la semaine qu'il doit être présent". Pauleta résistera à toutes les crises à Paris, sous les ères Guy Lacombe puis Paul Le Guen (affaires Dhorasso, Rothen...) , avant de mettre un terme à sa carrière en 2008.
jeudi 29 novembre 2012
3000eme : Rocheteau vote Lavezzi !
Vice-Président du conseil de surveillance à Saint-Etienne, Dominique Rocheteau a le coeur Vert, mais aussi Rouge et Bleu...
Le second meilleur buteur dans l'histoire du club (101 buts, derrière Pedro Miguel Pauleta et ses 109 buts), auteur du 1000eme but officiel du PSG en 1983, revient sur son parcours parisien malgré un emploi du temps très chargé et nous révèle, en exclusivité, son plus beau but au Parc des Princes...
Dominique, après la qualification de Saint-Etienne face au PSG à l'issue de la séance des tirs aux buts (0-0, 5-3 t.a.b.) en 1/4 de finale de la Coupe de la Ligue, les supporters stéphanois vous ont-ils pardonné votre égalisation face aux Verts trente ans plus tôt, en finale de la Coupe de France (le 15 mai 1982, victoire de Paris 2-2, 6-5 t.a.b.) ?
On a un peu oublié ce but du côté de Saint-Etienne... Et les supporters stéphanois préfèrent aujourd'hui se souvenir de ma carrière chez les Verts !
Quel est le but qui vous a le plus marqué lors de votre parcours parisien ?
Il y a bien sûr celui en finale contre Saint-Etienne, pour la première victoire en Coupe de France, mais je me souviens aussi d'un but contre Bordeaux en championnat au Parc des Princes (4-0, le 17 octobre 1980). J'avais réussi à marquer face au grand Marius Trésor, et ce n'était pas facile face à un tel défenseur... Je garde aussi en mémoire mon premier but avec le PSG face à Metz ( 1-1, le 26/08/1980). Je débutais ma carrière au poste d'avant-centre et je n'avais pas trouvé le chemin des filets lors des six premier matches de championnat. Et j'avais marqué de la tête, ce qui n'était pas ma spécialité... Mais le plus beau au Parc, c'est finalement le dernier, lors du jubilé Pauleta en 2009. J'avais marqué d'une superbe reprise de volée !
Un petit pronostic pour le 3000eme buteur ?
Il y a bien sûr Zlatan Ibrahimovic, c'est l'un des meilleurs attaquants d'Europe. Il marque des buts fantastiques, il tente des gestes que d'autres ne tenteraient pas... Mais je pense surtout à Ezequiel Lavezzi, qui m'a énormément impressionné à Geoffroy Guichard. A chaque fois qu'il prenait la balle, j'avais peur ! C'est un super joueur et il va faire très mal quand il sera en confiance à Paris.
Bernard Guignedoux, premier buteur du club : "Le 3000eme but pour Chantôme ou Sakho !"
Quelques mois après un départ à la retraite bien mérité, le toujours jeune (75 ans) Bernard Guignedoux a ouvert la boite à souvenirs, et nous livre ses voeux pour le 3000eme but du club.
Ce premier but à Poitiers, le 23 août 1970 il ne l'a pas oublié :"J'ai un petit regret, j'avais récupéré un résumé de cette rencontre avec Michel Denisot aux commentaires en 1998, après les festivités pour le 2000eme but. J'aimerai bien le récupérer..." Avis aux amateurs si vous possédez un tel document !
Ce coup-franc victorieux, c'est pour lui un souvenir inoubliable : "Le club était en construction, ce n'était pas la même époque. Il y avait un formidable état d'esprit, plus de sens du collectif et moins d'individualisme parmi les joueurs. Il y avait aussi beaucoup moins de pression du club et des supporters, on jouait pour jouer, pas pour faire une carrière. On discutait avec tout le monde, avec tous les supporters, même ceux de nos adversaires".
42 ans plus tard, il suit toujours le parcours de son équipe de coeur : "J'étais au Parc pour le match contre Rennes (1-2). On sent que cette équipe a un potentiel individuel énorme, mais qu'elle manque encore de complicité aujourd'hui. Le PSG est désormais professionnel à tous les niveaux, l'encadrement est exceptionnel, comme les installations et le matériel au Camp des Loges. C'est un autre monde, tout a changé... Ce n'est plus le même club".
Formateur dans l'âme, l'ancien responsable de la section amateur au Camp des Loges suit avec attention le parcours de Mamadou Sakho et Clément Chantôme : "Sakho est toujours en phase d'apprentissage, il va encore grandir, et mûrir avec la concurrence. Chantôme a lui aussi un potentiel énorme, il a encore été exceptionnel contre Saint-Etienne en Coupe de la Ligue".
Passionné de football, Bernard Guignedoux n'oublie pas les deux stars du club, Zlatan Ibrahimovic et Javier Pastore : "Tout ce que fait Ibra est bien pensé, au niveau technique. Ce n'est pas un monstre pour défendre, il doit sûrement savoir gérer ses efforts... Mais son potentiel est immense. Pastore traverse lui une période de doute, ce n'est pas toujours facile d'être footballeur professionnel aujourd'hui, avec toute cette concurrence. A notre époque, le groupe était plus restreint, on pouvait s'exprimer plus facilement et on ne sortait pas de l'équipe après un match raté".
Un petit pronostic pour l'auteur du 3000eme but ? : "J'aimerai que ça soit Chantôme ou Sakho, deux purs poduits du centre de formation. Ce serait magnifique pour Clément, il n'a vraiment pas été épargné les blessures".
Merci à Bernard Guignedoux pour sa gentillesse et sa disponibilité !
mercredi 28 novembre 2012
séance de tirs aux buts, acte 21...
Cruelle élimination pour le PSG en 1/4 de finale de la Coupe de la Ligue face à Saint-Etienne... Des Verts qui se sont - un peu - vengés de la défaite face à ces mêmes Parisiens, 30 ans plus au tôt, en finale de la Coupe de France.
Après cette 21eme séance des tirs aux buts pour Paris, le bilan est toujours favorable aux Rouge et Bleu avec 13 réussites pour 8 échecs.
Le PSG, qui étai un spécialiste dans les années 1980 (aucun échec sur les 7 premières séances !) n'a désormais plus la même chance, à l'mage de ses trois échecs consécutifs au Trophée des Champions.
Pour le plaisir (quelques beaux souvenirs quand même...) toutes les séances de tirs aux buts dans l'histoire du club :
01. PSG-Nîmes 1/1, 4/3 t.a.b. (Coupe de France, 32eme de finale à Narbonne, le 13/02/1982)
02. PSG-Tours 0/0, 2/1 t.a.b. (Coupe de France, 1/2 finale à Rennes, le 11/05/1982)
03. PSG-Saint-Etienne 2/2/, 6/5 t.a.b. (Coupe de France, finale au Parc, le 15/05/1982)
04. PSG-Montpellier 0/0, 8/7 t.a.b. (Coupe de France, 32eme de finale à Ales, le 10/02/1985)
05. PSG-Toulouse 2/0, 5/3 t.a.b. (Coupe de France, 1/2 finale retour au Parc , le 04/06/1985)
06. Le Havre-PSG 0/0, 3/4 t.a.b. (Coupe de France, 8eme de finale à Narbonne, le 11/03/1995)
07. PSG-Nantes 2/2, 6/5 t.a.b. (Trophée des Champions à Brest, le 03/01/1996)
08. Clermont-PSG 4/4, 4/3 t.a.b. (Coupe de France, 8eme de finale, le 01/03/1997)
09. PSG-Bordeaux 2/2, 4/2 t.a.b. (Coupe de la Ligue, finale à Saint-Denis, le 04/04/1998)
10. Monaco-PSG 0/0, 2/3 t.a.b. (Coupe de la ligue, 8eme de finale à Narbonne, le 01/02/1999)
11. PSG-Nantes 1/1, 4/5 t.a.b. (Coupe de France, 16eme de finale au Parc, le 20/02/1999)
12. PSG-Glasgow Rangers 0/3, 3/4 t.a.b. (Coupe UEFA, 16eme de finale retour, le 06/12/2001)
13. PSG-Nancy 1/1, 4/3 t.a.b. (Coupe de la Ligue, 1/4 de finale au Parc, le 27/01/2002)
14. PSG-Marseille 1/1, 7/6 t.a.b. (Coupe de France, 8eme de finale au Parc, le 10/02/2002)
15. Gueugnon-PSG 1/1, 3/2 t.a.b. (Coupe de la Ligue, 16eme de finale, le 29/10/2003)
16. Nantes-PSG 1/1, 3/4 t.a.b. (Coupe de France, 1/2 finale, le 28/04/2004)
17. Lyon-PSG 1/1, 7/6 t.a.b. (Trophée des Champions, à Lyon, le 31/07/2004)
18. Lyon-PSG 1/1, 5/4 t.a.b. (Trophée des Champions, à Lyon, le 30/07/2005)
19. Auxerre-PSG 0/0, 5/6 t.a.b. (Coupe de France, 1/4 de finale, le 23/03/2010)
20. Marseille-PSG 0/0, 5/4 t.a.b. (Trophée des Champions, à Fes, le 28/07/2010)
21. Saint-Etienne-PSG 0/0, 5/3 t.a.b. (Coupe de la Ligue, 1/4 de finale, le 27/11/2012)
mardi 27 novembre 2012
bientot les 3000 buts... le détail saison par saison !
2995 buts ! Voici, en exclusivité pour les lecteurs du blog, le détail saison par saison...
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Saison
|
Buts inscrits
|
1970/1971
|
61
|
1971/1972
|
51
|
1972/1973
|
80
|
1973/1974
|
93
|
1974/1975
|
82
|
1975/1976
|
76
|
1976/1977
|
79
|
1977/1978
|
81
|
1978/1979
|
67
|
1979/1980
|
62
|
1980/1981
|
69
|
1981/1982
|
71
|
1982/1983
|
100
|
1983/1984
|
62
|
1984/1985
|
79
|
1985/1986
|
79
|
1986/1987
|
39
|
1987/1988
|
38
|
1988/1989
|
57
|
1989/1990
|
54
|
1990/1991
|
42
|
1991/1992
|
49
|
1992/1993
|
83
|
1993/1994
|
82
|
1994/1995
|
96
|
1995/1996
|
90
|
1996/1997
|
88
|
1997/1998
|
76
|
1998/1999
|
42
|
1999/2000
|
72
|
2000/2001
|
69
|
2001/2002
|
82
|
2002/2003
|
66
|
2003/2004
|
62
|
2004/2005
|
58
|
2005/2006
|
62
|
2006/2007
|
68
|
2007/2008
|
60
|
2008/2009
|
74
|
2009/2010
|
62
|
2010/2011
|
96
|
2011/2012
|
99
|
2012/2013
|
37
|
Total
|
2995
|
Notas :
- quatre buts ne sont pas
comptabilisés : les deux buts inscrits à Sète en championnat de D2 (ex
Ligue 2) le 04/11/1973 et les deux marqués à Bucarest contre le Steaua en
tour préliminaire dela Ligue des Champions, le 13 août 1997. Lors de ces
deux matches, le PSG a eu match perdu suite à l'absence de joueurs de
moins de 21 ans (en 1973) et la présence de Laurent Fournier, suspendu
(1997).
- le 1er octobre 1992, le match
du PSG à Salonique face au PAOK en 32eme de finale de la Coupe UEFA a été
arrêté à la pause suite à l'envahissement du terrain par les supporters grecs.
Le PSG menait2-0 (doublé de Weah) et l'UEFA a donné match gagné à Paris sur
le score de 3-0... Le but donné sur tapis vert n'a pas été comptabilisé,
car aucun auteur du but n'est répertorié !
PSG : objectif 3000 buts !
Après le match contre Troyes (4-0), le PSG s'est un peu plus rapproché du cap symbolique des 3000 buts marqués - plus que cinq ! - en matches officiels depuis la création du club en 1970.
Avant de fêter cet évènement... et le buteur qui va entrer dans l'histoire du club, retour sur ses buts qui ont marqué la vie du PSG.
Le premier but :
Bernard Guignedoux, le 23 août 1970 à Poitiers (championnat National).
Pour son premier match officiel en championnat National (ex.Ligue 2),
le PSG ramène le point du match nul (1-1). Bernard Guignedoux, désormais
responsable technique pour la section amateur du club au Camp des Loges, ouvre
le compteur but du club sur un superbe coup-franc en fin de rencontre. Un
souvenir inoubliable pour le principal intéressé : "J’étais en
réussite sur les coups de pied arrêtés. J’avoue ne pas avoir un souvenir précis
de ce but mais je n’ai rien oublié de la fabuleuse année que nous avions vécue.
J’étais étudiant en éducation physique et j‘ai réussi mon CAPES tout en
m’entrainant et en jouant. Il y avait autour de cette jeun équipe une
mobilisation étonnante et il régnait entre nous une ambiance très
chaleureuse".
Le 500eme but :
Mustapha Dahleb, le 27 février 1977 au Parc des Princes contre Lens
(championnat).
Le capitaine parisien, élu meilleur joueur du championnat et auteur de
22 buts en D1 lors de cette saison 1976-77, inscrit le 500eme but officiel du club face à Lens au Parc des
Princes, après avoir ouvert le score quelques minutes plus tôt : "Un
match que je n’ai pas oublié, car le lendemain de la rencontre je jouais avec
l’Algérie un match capital contre la Tunisie pour la qualification à la Coupe
du monde 1978 en Argentine, un mauvais souvenir car le score final (1-1) nous a
éliminé... C’était à la 85eme minute, après un centre tir de Lokoli repoussé par
le gardien lensois. Le Parc était bien rempli (39.842 spectateurs) et on avait
gagné facilement".
Le 1000eme but :
Dominique Rocheteau, le 8 octobre 1983 au Parc des Princes contre
Sochaux (championnat).
L'ancien
meilleur buteur du club (101 buts), dépossédé de son bien en 2008 par Pedro
Miguel Pauleta, a attendu quinze ans pour savoir que son penalty victorieux face à Sochaux
avait permis aux Parisiens d’inscrire le1000eme but officiel du club :
"Je ne le savais pas avant le but inscrit par Okocha en 1998. Je
n’ai pas de souvenir particulier de ce match, je me souviens surtout du premier
but que j’avais marqué avec le PSG de la tête après sept journées sans le
moindre but en 1981-82. L’entraîneur
Georges Peyroche avait fait de moi un avant-centre et je n’étais pas
précisément un grand joueur de tête…"
Le 1500eme but :
George Weah, le 24 octobre 1992 à Toulon (championnat).
"Mister
George", trois jours après son premier doublé à Naples en Coupe UEFA
(victoire des Parisiens sur le score de 2-0) remet ça à Toulon, inscrivant au passage le
1.500eme but officiel du club. Sur une ouverture de Laurent Fournier, Weah
gagne son doel avec le gardien de but varois – le regretté Luc Borelli – et
inscrit son second but de la rencontre. A l’issue du match, l’attaquant
libérien était satisfait du devoir accompli : "On disait l’année
dernière que je craignais l’hiver… Après mon doublé à Naples, c’est de la
rigolade ! Mais j’ai surtout la chance d’avoir eu deux excellents services
de mes coéquipiers. Je ne suis qu’un pion au sein d’une équipe".
Le 2000eme but :
Jay-Jay Okocha, le 7 novembre 1998 à Montpellier (championnat).
Huit
jours plus tôt contre Auxerre au Parc des Princes, le fantasque Jay-Jay Okocha
avait inscrit un doublé puis raté en fin de rencontre le 2000eme but que tout
le Parc espérait. C’est finalement à Montpellier, d’une bicyclette acrobatique,
que le meneur de jeu du PSG entre dans l'histoire du club. Un
but magnifique mais insuffisant pour éviter la défaite de Paris (1-2) et qui
lui laisse un goût amer de cette soirée après la rencontre : "J’ai
marqué le 2000eme but de l’histoire du PSG ? Je ne le savais pas… Je suis heureux de
l’apprendre, mais nous avons perdu !"
Le 2500eme but :
Jérôme
Rothen, le 30 juillet 2006 à Lyon (trophée des champions)
A
l’heure de jeu, Jérôme Rothen ouvre le score à Lyon mais le PSG perdra finalement à
l’issue de la séance des tirs aux buts (1-1, 4-5 t.a.b.). Le but de Rothen
restera pourtant dans les mémoires des supporters parisiens : une frappe de
volée du pied droit qui termine dans lucarne des buts gardés par Remy
Vercoutre. Un but exceptionnel du droit pour un pur gaucher : "Vous avez
vu le but que j’ai mis ?? Je me sens très bien physiquement, j’ai fait une
bonne préparation. Mais le bilan de cette rencontre me laisse une impression
mitigée. Il y avait un trophée en jeu et on est forcément déçus de ne pas le
remporter.."
Et en bonus, les buts en vidéo !
et le superbe but de Rothen, si vous l'avez oublié, c'est là :
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