samedi 30 juin 2012

le fait du jour, il y a un an : bye-bye Colony, place à QSI !

A la une du Parisien, la promesse du nouvel homme fort du PSG 
L'acte de vente est signé : Colony Capital a cédé 70% des parts du capital du club  à QSI (Qatar Sports Investments), nouvel actionnaire majoritaire du PSG. Un nouveau président du conseil est nommé, Nasser Al-Khelaifi en remplacement de Sébastien Bazin, mettant un terme à cinq années décevantes sous la direction de Colony Capital.

document : l'historique des reprises du PSG au Camp des Loges !

Lundi 2 juillet, les joueurs seront de retour au Camp des Loges pour une saison que tous les supporters parisiens attendent avec beaucoup d'espoirs...

Faut-il s'inquiéter du retard dans le recrutement, avec aucun renfort pour ce premier jour ? 

Nous avons fouillé dans les archives, et cette absence de recrues n'est finalement pas si surprenante, à l'image de ces dernières années. Les grandes recrues parisiennes, à l'exception de Ronaldinho (ui avait signé son contrat six mois plus tôt) sont rarement au rendez-vous de la reprise à Saint-Germain en Laye.

Voici dans le détail, la date de reprise et le nombre de recrues présentes au Camp des Loges depuis 1974. C'est la quatrième fois (sauf recrutement de dernière minute !) que le PSG entame sa saison sans aucun nouveau joueur.  A l'opposé, le record est de 7 recrues pour les années 1984 et 1985 (avec un premier titre de champion de France à la clé).

30 juin 2011 : 1 (Douchez)


1er juillet 2010 : 0
3 juillet 2009 : 2 (Coupet, Erding)
30 juin 2008 : 1 (Hoarau)
27 juin 2007 : 0
26 juin 2006 : 3 (Landreau, Diané, Traoré)
27 juin 2005 : 1 (Landrin)
27 juin 2003 : 1 (Reinaldo de retour de prêt mais qui n'était jamais venu à Paris)
21 juin 2002 : 5 (Rocchi, Paulo Cesar, Nyarko, Touré A., Andre Luiz)
20 juin 2001 : 5 (Potillon, Gillet, Heinze, Cristobal, Pochettino)


21 juin 2000 : 4 (Distin, Dalmat, Letizi, Mendy B.)
28 juin 1999 : 2 (Robert, Okpara. Benarbia absent car il a raté... l'avion !)
30 juin 1998 : 1 (Laspalles)
2 juillet 1997 : 5 (Cissé E, Rabesandratana, Goma, Revault, Simone)
2 juillet 1996 : 2 (Cauet, Algerino)
22 juin 1995 : 1 (Djorkaeff Y.)
30 juin 1994 : 0
9 juillet 1993 : 3 (Gravelaine, Borrelli, Cobos)
2 juillet 1992 : 6 (Lama, Sassus, Guérin, Cloarec, Calderaro, Roche)


21 juin 1991 : 2 (Colleter, Héreson)
19 juin 1990 : 2 (Laurey, Angloma)
19 juin 1989 : 1 (Bravo, à noter la présence amicale de l'ancien défenseur hollandais Rudi Krol pour ce premier entraînement)
23 juin 1988 : 2 (Dréossi, Rico)
18 juin 1987 : 4 (Calderon, Roux, Bianconi, Zajaczkowski)
1er juillet 1986 : 4 (Rabat T., Polaniok, Bocandé, Halilhodzic)
27 juin 1985 : 7 (Bats, Bibard, Lowitz, Poullain, Sène, Da Fonseca, Jacques)
2 juillet 1984 : 7 (Lanthier, Jeannol, N'Jo-Léa, Moutier, Ségura, Charbonnier, Niederbacher)
30 juin 1983 : 4 (Janvion, Abreu, De Falco, Hédoire)
19 juillet 1982 : 1 (Zaremba)
2 juillet 1981 : 3 (Sanchez, N'Gom, Domenech)
30 juin 1980 : 2 (Rocheteau, Toko)
5 juillet 1979 : 3 (Boubacar, Huck, Caron)
19 juin 1978 : 1 (Douis)
14 juillet 1977 : 2 (Carlos Bianchi, Radovic, ce dernier ne sera pas conservé dans l'effectif)
15 juillet 1976 : 1 (Redon)
15 juillet 1975 : (Tokoto, Piasecki, Humberto)
8 juillet 1974  : 4 (Pantelic, Bauda, Novi, Poli)

Nota : pour l'année 1978, un doute subsiste sur la présence de Baratelli et Bathenay le mreier jour au Camp des Loges, ils avaient terminé la Coupe du monde en Argentine huit jours plus tôt, et ils ont eu, dans le meilleur des cas, une petite semaine de vacances !

vendredi 29 juin 2012

le fait du jour, 29 juin 1997 : la Copa America pour Leonardo !

Il y a 15 ans jour pour jour, Leonardo et le Brésil remportaient la Copa America en Bolivie. C'est la première - et la seule à ce jour - fois qu'un joueur sous contrat avec le PSG remporte ce prestigieux trophée. Un succès qui allait précipiter son départ de Paris vers Milan...


Le Brésil est avec l'Uruguay - le tenant du titre -  et l'Argentine, l'un des trois favoris pour remporter cette 38eme Copa America. 

Mais l'Uruguay va rapidement quitter la compétition, dépassé par le pays organisateur (la Bolivie) et le surprenant Pérou en phase de poule. Le Pérou qui va réussir l'exploit d'éliminer l'Argentine de Gallardo en 1/4 de finale (2-1), lors d'une rencontre où les "Gauchos" ont terminé à huit !

Plus rien ne peut arrêter le Brésil et son armada offensive (22 buts en 6 matches, dont un 9-0 incroyable en 1/2 finale contre le Pérou !). 


Ronaldo (5 buts), Romario (3 buts), Edmundo (2 buts)... et Leonardo, avec le numéro 10 sur le dos (3 buts, dont un doublé face au Pérou) ont été le fers de lance d'un Brésil exceptionnel, qui n'aura malheureusement pas le même rendement un an plus lors de la Coupe du monde remportée par les Bleus en finale face aux Brésiliens (3-0).

                                             Leo et Ronaldo, 15 ans après...

Leonardo, pour sa part, remporte un premier titre en qualité de titulaire, après la victoire à la Coupe du monde 1994 suivie du banc de touche suite à son expulsion face aux USA en 8ème de finale et une lourde suspension de 4 matches.

Une performance qui a séduit les plus grands clubs italiens, comme le confirme son ami Ricardo, entraîneur du PSG, quelques jours plus tard : "J'ai eu Leo après la finale, tout le monde ici a envie qu'il reste et lui aussi a envie de rester. Mais il intéresse beaucoup de monde car il a fait une grande Copa America".

L'AS Roma, Barcelone et le milan AC font le forcing pour obtenir le transfert du Brésilien. Le 27 août, Leonardo réussit une performance exceptionnelle face au Steaua Bucarest (5-0) et qualifie Paris pour la Ligue des champions, après un match aller perdu dans des circonstances "guignolesques" sur tapis vert (0-3). Quatre passes décisives, c'est le cadeau d'adieu de Leo. Le Milan AC a déboursé 60 millions de francs (un peu plus de 9 millions d'euros) après l'avoir acheté au Japon pour seulement 17 millions (2,60 millions d'euros). Une belle plus-value pour le PSG, ce qui est assez rare dans l'histoire du club...

jeudi 28 juin 2012

le fait du jour, 28 juin 1972 (il y a 40 ans !) : le PSG remporte... la Coupe de Paris !

En cette fin de juin 1972, c'est un PSG en plein désarroi qui va disputer la finale de la Coupe de Paris... Abandonné par le Paris Football-Club qui a décidé de reprendre son autonomie, le PSG se retrouve en troisième division, avec des joueurs amateurs, et sans aucun espoir de retrouver le statut professionnel...

Une saison terrible qui pourrait s'achever sur un titre pour l'équipe réserve du club, appelé à défendre les couleurs du club la saison prochaine en troisième division.

L'équipe du PSG : debout de gauche à droite : Rivet, Py, Schmit, Turpin, Zorzetto, Béhier, Poullain. Assis de gauche à droite : Brost, Zbinden, Renaut, Béreau, Ben Mustapha.

Pour cette finale de la Coupe de Paris; le PSG affronte Malakoff, qui joue aussi en 3eme division (niveau National). Les deux équipe se sont affrontés quatre jours plus tôt à Saint-Denis, mais n'ont pu se départager (0-0 après les prolongations).

Pour ce second acte en nocturne (on joue un mercredi), seulement 600 spectacteurs ont fait le déplacement vers le Nord de la Capitale. Si Malakoff se procure la première occasion de but par Jughters, qui manque le cadre alors qu'il était seul face au but (3eme), c'est le PSG qui trouve l'ouverture sur une belle action conclue par Kamel Ben Mustapha (22eme). Padovani rate l'égalisation pour Malakoff avant la pause (36eme) avant une seconde période de bien meilleure qualité.

Alors que Malakoff pousse pour égaliser, Eric Renaut profite d'une erreur pour intercepter un ballon et inscrire tout seul le second but (61eme). Malakoff revient au score rapidement sur une frappe dans la lucarne de Cros (66eme) avant d'assiéger les buts parisiens. Mais le PSG va résister aux assauts et remporter le trophée, pour la plus grande joie du président Henri Patrelle et l'entraîneur Jean-Pierre Destrumelle, qui va quitter le club quelques jours plus tard.

Le PSG a préparé l'avenir qui va devenir radieux un an plus tard avec l'arrivée de Daniel Hechter, Francis Borelli et Jean-Paul Belmondo, avant de retrouver la première division deux ans après apres cette victoire en Coupe de Paris. Mais c'est une autre histoire...

Le premier match, le 24 juin 1972 à Saint-Denis :
PSG - Malakoff (0-0) 
PSG : Py - Turpin, Schmit, Zorzetto, Behier - Rivet, Béreau (Poullain 47eme) - Zbinden, Brost, Renaut, Ben Mustapha. Entraîneur : Destrumelle

Le second match, le 28 juin 1972 à Saint-Denis :
PSG - Malakoff (2-1) 
PSG : Py - Turpin, Schmit, Zorzetto, Behier - Rivet, Béreau - Zbinden, Brost, Renaut, Ben Mustapha. Entraîneur : Destrumelle


Un petit hommage à ces joueurs inconnus, qui ont aussi participé à l'histoire du PSG :
Patrice Py : proche de Loulou Nicollin, il travaille pour le club corpo de Montpellier la Paillade, alors modeste club amateur. il est décédé dans un accident de voiture dans les années 90.
Patrice Turpin :a travaillé à l'EDF, décédé il y a une dizaine d'années suite à un cancer.
Pascal Schmit : a joué au PSG depuis la catégorie Pupilles, réside à Rians dans le Var et joue toujours en vétérans.
Bernard Bereau : a joué au PSG en D1 en 1972, kiné de l'équipe. décédé le 17 janvier 2005.  
Michel Behier : fidèle à Saint-Germain de 1951 à 1974 ! Retraité, grand amateur de golf et de tennis.
Daniel Zorzetto : quitte le club quelques semaines plus tard, devient pro et remporte la coupe de France avec Monaco (1980). A entraîné Rouen et Beauvais.
Patrice Zbinden : international amateur, quitte le PSG pour Poissy en 1975. Agent immobilier en région parisienne.
Eric Renaut : réussit une belle carrière professionnelle au PSG et au Racing, international espoirs. Agent de joueurs.
Claude Rivet : retraité, a travaillé pour une société de transports. Son frère, Jacques, ancien dirigeant à Saint-Germain, est conseiller municipal à Chambourcy.
Jean-Louis Brost : travaille pour Daniel Hechter au début des années 1980, avant de devenir dirigeant du Racing et de prendre sa retraite il y a quelques années.

Kamel Ben Mustapha : expert comptable, participe à la relance du football à Chartres, où il réside aujourd'hui.

mercredi 27 juin 2012

le fait du jour, 27 juin 2008: l'incroyable conférence de presse de Lilian Thuram

Le PSG n'a pas toujours été heureux en terme de transferts, par manque de discernement ou parfois par manque... de chance.


 Le non-transfert de Lilian Thuram à Paris entre dans cette seconde catégorie. Il sera même difficle de trouver pire retournement de situation à l'avenir, même si le PSG reste le PSG...


“Si je tiens cette conférence de presse, ce n’est malheureusement pas pour annoncer mon engagement au Paris Saint Germain, mais pour vous dire que les médecins ont détecté une malformation cardiaque. Il semble que ce soit la même maladie que mon frère a eue il y a quelques années et qui lui a coûté la vie sur un terrain de basket”. 


Ce 27 juin 2008, la surprise est totale dans l'auditorium du Parc des Princes. Lilian Thuram, dont le transfert semblait acté, ne signera pas son contrat suite à une visite médicale où une malformation cardiaque a été décelée. Thuram, qui aurait été le pendant du jeune Mamadou Skho dont il est l'idole, se donne un mois pour faire des examens complémentaires mais le coeur n'y est plus (sans mauvais jeu de mot !). A 36 ans, le recordman des sélections avec les Bleus (142 capes) met un terme à sa carrière de footballeur professionnel.

un montage créé par une agence photo pour annoncer le "transfert" de Thuram !


mardi 26 juin 2012

Au revoir et merci, Monsieur Marcos Ceara !

Marcos Ceara a donc quitté le PSG en toute discrétion, après 5 saisons au club...
Quelques chiffres pour rendre hommage à un grand serviteur du club, qui aura marqué l'histoire du PSG depuis son arrivée en 2007.
Ceara, c'était : 
- 197 matches officiels sous le maillot du PSG,  soit le 29ème total dans l'histoire du club. Une place méritée dans le top 30, avec une place de dauphin en nombre de matches pour un joueur brésilien (et d'Amérique du Sud) derrière Capitaine Raï (215 matches).
- 172 matches comme titulaire.
- le troisième joueur étranger a atteindre un tel total, derrière Raï et Pauleta (211 matches) 
(nota : ce classement ne prend pas en compte Mustapha Dahleb, Algérien né en France, et François M'Pelé, qui a la double nationalité franco-congolaise).
- quatre participations à une finale avec le PSG au stade de France, pour deux victoires (Coupe de la Ligue 2008 et Coupe de France 2010) et deux défaites (Coupe de France 2008 et 2011), ce qui est un record pour un joueur étranger en France (à égalité avec Pedro Miguel Pauleta).

- 97 victoires, 46 nuls et 54 défaites sous le maillot parisien.
- 7 présidents et trois entraîneurs à Paris !
- 12 matches face à Lyon, l'adversaire le plus rencontré sous le maillot parisien, contre lequel il a eu le bon goût d'inscrire son dernier but en Rouge et Bleu (4-4, le 25/02/2012), le dernier de ses trois buts sous le maillot parisien.

Maximilian Heindereich, premier joueur allemand à porter le maillot du PSG !

Bien avant Christian Wörns (en 1998), un joueur allemand a porté le maillot du PSG, une première dans l'histoire du club. Retour sur la carrière de Maximilian Heindereich, talentueux numéro 10... du PSG, un soir de juin 1987 à San Siro.


Connaissez vous Maximilian Heindereich ? Cet illustre inconnu à Paris est pourtant le premier joueur allemand à avoir porté le maillot du PSG, devant plus de 50.000 spectateurs à San Siro.

Le 22 juin 1987, le jeune espoir, qui vient de fêter ses 20 ans, porte le numéro 10 du PSG pour cette rencontre amicale face au Milan AC lors du Mundialito.


Heindereich a débarqué à Milan dans la matinée après un trajet en voiture, en provenance de Stuttgart, en compagnie de son impresario. Milieu de terrain offensif de taille moyenne (1,73 m), il va pourtant réussir une performance intéressante face au duo défensif milanais, composé du Hollandais Frank Rijkaard et de l'Anglais (et futur Parisien !) Ray Wilkins. Victor Sinet, le correspondant de l'équipe le décrira ainsi : "un joueur qui s'assimilerait plus à un Latin par ses cheveux bruns comme par son allure. pendant 90 minutes, il a affiché un certain sens du jeu, par ses déplacements continus et ses bonnes passes dans l'axe".

Le président Borelli cherche un troisième joueur étranger pour titiller sa star, Safet Susic. Le Yougoslave, décevant lors de la saison précédente, va être mis en concurrence avec deux joueurs étrangers. L'Argentin Gaby Calderon a déjà signé, et Heindereich pourrait être le troisième larron parisien. Mais Gérard Houllier, qui a tout de même fait remarqué à son président "qu'à seulement 20 ans, tous les ballons joués par Heindereich sont propres" rêve d'un joueur anglais pour renforcer son équipe.

Paris a laissé filer Glenn Hoddle, qui a préféré le soleil de Monaco et va finalement faire signer Ray Wilkins, pour l'un des plus grands échecs dans l'histoire des transferts au PSG (il partira après quelques mois aux Glasgow Rangers).


Heindereich ne signera finalement jamais à Paris, et poursuivra sa carrière en Allemagne. Formé à l'Arminia Hanovre, son transfert vers Hanovre 96 trois ans plus tôt avait fait la une de la presse germanique : considéré comme l'un des plus grandes espoirs allemands, il avait lui même refusé, à 17 ans, la proposition du club allemand, exigeant un logement pour lui et son clan familial composé de ses parents et de ses deux jeunes frères. Une revendication plutôt banale de nos jours mais qui avait provoqué le scandale outre-Rhin...


Stuttgart et le grand Bayern Munich essaient à leur tour d'attirer Heindereich, qui choisit finalement Hanovre. Il va rester 3 saisons, faire monter le club en Bundesliga, avant la relégation un an plus tard. En 1987, Hanovre est à nouveau promu et Heinderich au plus haut... Le président de Stuttgart déclare alors qu'il souhaite engager le meneur de jeu : "Nous achetons des joueurs à l'étranger alors que nous avons des jeunes excellents en Allemagne. Et dans ce pays, nous n'avons pas meilleur qu'Heindereich, à ce poste de meneur de jeu". Gunther Netzer, star du Real Madrid et de l'équipe d'Allemagne et ancien partenaire de l'oncle d'Heindereich, Gerhard Elfert au Borussia Mönchengladbach, ne tarit pas d'éloge : "c'est un dribbleur, un gars qui aime le jeu et le ballon. Il ne reste plus beaucoup de joueurs comme lui".

Mais ses exigences - familiales et financières - lui ont déjà joué des tours. A 17 ans, le Bayern avait finalement abandonné les négociations pour un transfert expliquant "qu'un tel montant pour un joueur de cet âge était trop risqué, car c'était lui qui nourrissait déjà sa famille. Un trop grosse pression pour un si jeune garçon".


Alors Heindereich, après l'intermède PSG, va poursuivre sa carrière à Munich 1860, Francfort, Hanovre - à nouveau - Bâle en Suisse, avant de connaitre la consécration à Fribourg, en terminant 3ème de la Bundesliga en 1995, à trois petits points du champion d'Allemagne, Dortmund. Deux ans plus tard, il rejoint Wolfsburg puis met un terme à sa carrière en 1999, avec seulement trois petites sélections en équipe nationale espoirs... Depuis 2011, il a entamé une carrière au poste d'entraîneur, et dirige depuis cette saison le FC Denzlingen, en cinquième division allemande.




lundi 25 juin 2012

le fait du jour, 24 juin 1987 (il y a 25 ans) : le PSG domine mais le Barca gagne...

Lors du Mundialito des clubs à Milan, le PSG s'incline face au FC Barcelone après avoir pourtant dominé le match...

60%-40%... C'est en pourcentage, la possession de balle des Parisiens face aux Barcelonais, une stat que n'aurait pas renié le FC Barcelone de "Pepe" Guardiola.


 A Milan, lors de ce tournoi amical, le PSG de Gérard Houllier rend sa copie la plus aboutie en terme de jeu, mais s'incline pourtant face aux Catalans (1-3). Paris paye cash son manque de réalisme, avec en point d'orgue ce penalty raté par... Safet Susic.

Tout avait pourtant bien débuté pour les Parisiens sur la pelouse de San Siro : une passe en profondeur du jeune Pierre Reynaud er Fabrice Poullain ouvrait le score d'un lob plein de sang-froid (7eme). Le Barca va lors donner une leçon de réalisme aux Parisiens : centre d'Urbano, tête parfaite de Lineker (13eme), Robert lance en profondeur Lineker, l'attaquant anglais trompe Bats et réussit le doublé (31eme) avant un dernier but de Mark Hughes, sur un service de Lopez-Lopez (77eme).


Le tournant du match, c'est juste avant l'heure de jeu quand le PSG bénéficie d'un penalty pour une faute de Geraldo sur Jules Bocandé, mais Safet Susic voit sa tentative détournée hors du cadre par le gardien Urutti (59eme).


Beaucoup de regrets pour les Parisiens, comme le précise l'ancien joueur de la Juventus, Roberto Bettega, consultant TV lors de ce tournoi : "Quel dommage que ces Parisiens, si techniques et si spectaculaires, fassent un si piètre usage du ballon à l'approche du but. De ce côté là, c'est sûr, Lineker et Hughes leur ont donné une sacré leçon de réalisme; Quatre balles de but et trois au fond, c'est ce qui s'appelle le punch ! Le PSG aurait pu prétendre mieux avec un bon finisseur. Quand à Susic, j'aimerai bien le voir derrière les deux Anglais sur une pelouse. Ca vaudrait certainement le coup d'oeil".

            Le trio britannique du Barca : Gary Lineker, Terry Venables, Mark Hughes.

Désolé, Monsieur Bettega, mais on a préféré garder notre Susic rien que pour nous....

la feuille de match :
FC Barcelone - PSG 3-1(2-1)
20.000 spectateurs environ.
Buts : Lineker (13eme, 30eme), Hughes (77eme) pour Barcelone, Poullain (7eme) pour le PSG
Avertissements : Geraldo (34eme) pour Barcelone, Bocandé (88eme) pour le PSG.

Barcelone : Urruti - Geraldo, Salva, Alexanco, Julio Alberto - Pedraza, Urbano, Najim (Vinyals 75eme), Roberto - Lineker (Lopez Lopez 66eme), Hughes. Entraîneur : Venables
PSG : Bats - Bianconi, Rabat, Jeannol, Tanasi (Vasseur 70eme) - Reynaud, Charbonnier, Poullain, Susic - Bocandé, Roux (Calderon 56eme). Entraîneur : Houllier

vendredi 22 juin 2012

transferts ratés : notre onze idéal au PSG !!


Thiago Silva, quelques mois après Beckham ou Pato... La rubrique transferts au PSG est loin d'être un long fleuve tranquille !

Nous avons sélectionné le onze idéal qui AURAIT pu jouer à Paris. Ce choix est exhaustif, nous avons dû malheureusement nous passer de Hristo Stoichkov, Maxime Bossis, Jean-Marie Pfaff ou Glenn Hoddle pour n'en citer que quelques-uns, annoncés dans la presse à Paris... On les attend toujours ! le PSG restera toujours le PSG, et c'est aussi pour cela qu'on l'aime...

gardien de but : Harald Schumacher
Au début de l'année 1985, le PSG est en contact très avancés avec le gardien allemand, célèbre pour sa faute grossière à Séville et la blessure de Patrick Battiston. Paris veut-il se venger après le volte-face de Battiston 18 mois plus tôt (voir ci-dessous) ?
Schumacher, qui joue à Cologne, rêve d'un contrat à l'étranger après une carrière bien remplie à Cologne. Malgré les démenties des dirigeants parisiens, le contact a bien été établi entre le deux parties, mais Paris préférera privilégier un gardien de but français (on ne peut aligner que deux étrangers lors d'une rencontre) et signera quelques mois plus tard le brillant Joël Bats.
défenseur latéral : Roberto Carlos
Le jeune défenseur de Palmeiras est sur les tablettes des recruteurs parisiens en cet été 1995. Le PSG proposera  3,5 millions de dollars (un peu moins de 3 millions d'euros) mais l'offre sera jugée insuffisante. L'année dernière, le latéral brésilien était revenu sur ce transfert raté : "il y a eu une possibilité en 1995. Mais il y avait beaucoup d’agents impliqués dans le dossier, des difficultés et ça ne s’est pas fait. Mais je ne sais pas si en signant en France, j’aurais eu la même carrière, notamment en sélection. Ce que j’ai vécu en Espagne, avec le Real Madrid, m’a apporté énormément. Serais-je resté douze ans au PSG ? Mais Paris est une ville merveilleuse"... 


défenseur central : Lilian Thuram
En 2008, le transfert du capitaine et recordman des sélections avec les Bleus est actée par la presse spécialisée. Une conférence de presse est organisée pour annoncer l'arrivée de ce joueur expérimenté, mais l'incroyable se produit : "Si je tiens cette conférence de presse, ce n'est malheureusement pas pour annoncer mon engagement au PSG, mais pour vous dire que les médecins ont détecté une malformation cardiaque. Il semble que ce soit la même maladie que mon frère a eue il y a quelques années et qui lui a coûté la vie sur un terrain de basket". Sagement, Thuram mettra un terme à sa carrière quelques semaines plus tard.


défenseur central : Thiago Silva
Pas grand à rajouter sur ce nouveau feuilleton de l'été... Après Pato en janvier, le Milan AC laisse entrouverte la porte avant de la refermer avec tracas ! Jamais deux sans, trois, d'ici quelques semaines ??

défenseur latéral : Patrick Battiston 
18 mois avant la possible arrivée de Schumacher (et oui !), Patrick Battiston va s'engager avec le PSG. Mais le défenseur, qui était attendu pour signer son contrat, reporte sa décision dans un premier temps à quelques jours du début de la saison 1983-84 : "Il s'agit d'un petit contre temps, un problème dans la formulation de certaines choses. En principe, cela devrait être réglé dans quelques jours. Un contrat, cela forme un tout et c'est très important. A priori, cela ne remet pas en cause mon arrivée au PSG". A priori ?? Quelques jours plus tard, Battiston signe à Bordeaux !


milieu de terrain : Patrick Vieira
En 1995, le PSG avait déjà souhaité engager le jeune Cannois, qui avait finalement opter pour le Milan AC. Un an plus tard, Paris est presque sûr de son coup pour récupérer le jeune espoir français, qui se morfond sur le banc de touche en Italie. Un prêt est proposé aux Milanistes, qui semblent intéresser alors que Vieira doit effectuer son service militaire au Bataillon de Joinville. Mais le départ de Luis Fernandez, qui avait lancé Vieira à Cannes, va mettre un terme aux espoirs des Rouge et Bleu. il signera alors à Arsenal, avec le succès que l'on sait... En 2011, le joueur confirmera que Paris avait à nouveau essayer de l'engager, sans succès :  "Il y a eu des discussions avec le PSG avec l’arrivée des nouveaux investisseurs, mais pour diverses raisons, ça n’a pas pu se faire"...


milieu de terrain : Michel Platini 
Le 10 avril dernier, nous étions revenus sur l'annonce de l'arrivée de Michel Platini en 1982, qui finalement signera à la Juventus Turin (le lien : http://psg-canalhistorique.blogspot.fr/2012/04/le-fait-du-jour-10-avril-1982-michel.html). Cinq ans plus tôt, en janvier 1977, Daniel Hechter avait précisé la presse qu'il possédait une option "morale" pour le transfert du joueur de Nancy, qui avait finalement choisi Saint-Etienne. ! Quand ça veut pas...

milieu de terrain : David Beckham
Tout était prévu au Qatar pour accueillir la futur star planétaire du PSG, qui avait donné son accord. mais en ce début d'année 2012, Beckham change d'avis et Paris ne réussira pas le coup marketing (et sportif ? ) espéré...


milieu de terrain : Johan Cruyff
Daniel Hechter a bien failli réussir le plus beau transfert dans l'histoire du club : attirer Johan Cruyff, l'égal de Messi dans les années 1970, sous le maillot du PSG. Si Cruyff a participé avec les Rouge et Bleu au tournoi de Paris, le président parisien a aussi obtenu l'accord écrit du Hollandais pour rejoindre Paris en 1975, profitant de l'amitié entre les épouses des deux protagonistes. Mais Barcelone refusera de laisser partir sa star, qui poursuivra sa carrière en Catalogne.



attaquant : Pelé
Le PSG, qui vient d'accéder en première division, rêve d'une star pour remplir le tout nouveau Parc des Princes. Profitant des difficultés financières de Santos, le président Crescent part au Brésil au début du mois de juillet 1971. Un accord financier est même trouvé avec Santos, mais c'est le Roi Pelé en personne qui mettra fin aux espoirs parisiens : "je remercie le PSG pour sa proposition, mais je souhaite rester au Brésil". Et quand Pelé décide, il n'y a plus d'espoir !!


attaquant : David Trézeguet
L'histoire aurait pu être belle : l'ancien attaquant parisien Omar Da Fonseca propose au PSG d'engager un jeune espoir de son pays, dont le père a joué en France : David Trézeguet. Le buteur franco-argentin participe à deux matches amicaux sous le maillot parisien mais n'est finalement pas retenu, à son grand regret :  "Je dois avouer que rester au PSG ne m’aurait pas déplu ! Je souhaitais que le club mette à disposition un appartement pour ma famille et moi, mais les dirigeants n’ont pas voulu. Luis Fernandez, par contre, était chaud. Il m’avait dit qu’il voulait que je reste, en me parlant en espagnol. C’est lui, d’ailleurs, qui a appelé Tigana pour lui conseiller de me prendre à Monaco. Ça a été réglé en trois jours. À l’époque, le PSG était une équipe très médiatique qui ne faisait pas confiance aux jeunes..." 



jeudi 21 juin 2012

le fait du jour, le 21 juin 1977 : l'épilogue de l'incroyable "affaire Blankenburg"

Le PSG de Daniel Hechter souhaite se renforcer considérablement après une belle saison sous le règne de Velibor Vasovic. Paris espère Carlos Bianchi (il signera) et Serge Chiesa (qui refusera) et vient de conclure le transfert du défenseur allemand, Horst Blankenburg. 


A 30 ans, Blankenburg a déjà presque tout gagné en club : champion d'Allemagne avec Nuremberg, champion des Pays-Bas avec l'Ajax Amsterdam, où il a remporté trois coupes des clubs champions, une coupe Intercontinentale et deux Supercoupe. Aux côtés de Cruyff, il s'est imposé à l'Ajax, ce qui est un véritable exploit... pour un Allemand. Avec un seul regret : n'avoir jamais connu la joie d'une sélection avec la grande Allemagne, barré par un certain Franz Beckenbauer...


De retour au pays, à Hamboug, Blankenburg a remporté une coupe nationale (1976) puis la Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe (1977), même si il ne participe pas à la finale.


Le 10 juin, le PSG communique sur l'officialisation du transfert, avec un contrat de deux saisons pour Blankenburg. Quatre jours plus tard, coup de tonnerre du côté du Parc des Princes : Bordeaux annonce à son tour l'arrivée, pour deux ans également, de Blankenburg aux Girondins !

La guerre est alors déclarée entre Parisiens et Bordelais. Daniel Hechter est en colère : "je considère comme déloyale l'attitude de Bordeaux. Le joueur allemand, avec qui nous avions depuis longtemps des contacts, a signé chez nous un contrat avec une clause suspensive. Ce dernier a été envoyé au Groupement (Ligue de Football). Il a été rédigé en français et en allemand, nous avons également obtenu l'accord de Hambourg. Pour nous l'affaire est claire, nous avons l'antériorité".

Bordeaux réagit alors via un communiqué : "dans le règlement, une clause précise qu'en pareil cas, c'est la date de la poste qui fait foi et non celle à laquelle le contrat a été signé. D'ailleurs si Blankenburg a signé pour le PSG dès le 8 juin, je ne vois pas pourquoi les Parisiens ont tant tardé, puisque notre contrat a été posté avant le leur !"

Le PSG réclame alors des dommages et intérêts à Bordeaux, et le Groupement suspend les deux contrats... et le joueur, qui ne peut plus jouer dans le championnat français. Blankenburg rejoint alors la Suisse et Neufchatel, avant de terminer sa carrière aux Etats-Unis, à Chicago.


 Blankenburg, âgé de 65 ans, vit désormais une retraite paisible en Allemagne, près du golfe de Wulfsmuhle à une vingtaine de kilomètres de Hambourg.


Paris attendra quelques mois avant de trouver enfin son défenseur : l'Argentin "Cacho" Heredia, qui ne s'imposera jamais dans la Capitale. Mais c'est une autre histoire...

mercredi 20 juin 2012

le fait du jour, 20 juin 1972 (il y a 40 ans !) : le PSG et le PFC se séparent officiellement



 Le 20 juin 1972, c'est désormais officiel : le PFC, qui s'étaient allié avec le Stade Sangermanois en 1970, reprend son autonomie et poursuit sa route en D1. Le PSG, de son côté, bénéficie d'une dérogation de la FFF et se retrouve avec le statut amateur en 3eme division.

L'épilogue d'une guerre entre pro-Parisiens et pro-Sangermanois, et le début d'une nouvelle ère pour le PSG, qui va rapidement retrouver l'élite (en 1974) et devenir l'un des plus grands clubs français.

                    Le PSG en 1972, avec un effectif composé de joueurs amateurs...

Pour le PFC, qui se rêve alors un avenir international, la descente aux enfers débute aussi en 1974, avec une relégation en seconde division... Depuis 2006, l'autre club de la Capitale - qui joue au Stade Charléty - oue en championnat National....

                                  Le PFC en 1972, avec les anciens pros du PSG...

mardi 19 juin 2012

le fait du jour, 19 juin 1991 : bye-bye, RTL !


L'arrivée de Canal + et les nouvelles ambitions du PSG en 1991 modifient la donne pour le club parisien : le président du PSG Francis Borelli a laissé sa place et le 19 juin, un ami fidèle du club annonce officiellement son départ : la station de radio RTL, sponsor maillot du club depuis 1974, soit 17 ans... (photo ci dessous : le premier match du PSG avec le sponsor RTL à Reims, le 8 août 1974... avec une défaite 1-6 pour Paris !)


RTL, partenaire privilégié du club depuis 1974, avait rejoint le club dans la plus grande discrétion à la fin de l'année 1973. Daniel Hechter, alors président du club, avait signé un accord surprenant : RTL prêtait de l'argent au PSG pour acheter deux joueurs renommés (M'Pelé et Spiegler) et permettre au club de se relancer pour l'accession en première division. Si Paris montait, RTL devenait le sponsor principal du club. Si le PSG échouait, Hechter s'était engagé à rembourser les sommes prêtées. Un coup de poker gagnant pour le président parisien et RTL, après l'accession en D1 suite au matches de barrage contre Valenciennes (1-2, 4-2).


Le directeur général des programmes de RTL, Philippe Labro, explique le départ du partenaire historique : "Nous ne serons plus le parrain du PSG dès cette saison, alors qu'un contrat nous lie au club jusqu'en juin 1992. Ce choix résulte de la nouvelle donne au PSG et de la situation financière qui en découle. Notre stratégie nous empêche d'augmenter de manière sensible notre engagement financier. Légalement, nous aurions pu exiger pour la saison 1991-92 le respect des termes du contrat, mais les nouveaux actionnaires du PSG sont nos amis. Il n'est pas question pour nous de les empêcher de saisir l'opportunité de trouver de nouveaux sponsors prêts à investir d'avantage que nous. C'était pourtant valorisant sur le plan de l'image d'être associé à une chaîne comme Canal +, mais le PSG ne peut avoir qu'un seul patron. Mais sachez bien que nous n'abandonnons pas le club, sentimentalement RTL restera toujours proche du PSG".

Une nouvelle page se tourne pour le club parisien...

Document exceptionnel et exclusif : le projet soumis par le PSG à RTL en... 1973 !