Pour fêter son 300ème match en première division
depuis 1974, le PSG inscrit… son 900ème but en D1, grâce à Daniel
Bravo, tout heureux de reprendre une tentative de Christian Perez repoussée par
la barre transversale. Zlatko Vujovic, qui n’avait plus marqué au Parc des
Princes depuis plus de six mois, réussit un doublé et le PSG s'impose logiquement contre Caen (3-1).

samedi 31 mars 2012
vendredi 30 mars 2012
le fait du jour, 30 mars 1982 : pourquoi José Anigo n'aime pas le PSG...
Premier match pour José Anigo au Parc des Princes (debout, au centre) et déjà une bonne tête de tueur, non ??
Le 30 mars 1982, c'est l'effervescence du côté du Stade Vélodrome : Marseille et ses Minots, alors en seconde division, accueillent le PSG pour le compte des 8ème de finale de la Coupe de France, devant plus de 45.000 spectateurs. Marseille et se jeunes, dont un certain attaquant Eric Di Meco, va tenter en vain de faire plier le onze parisien, pourtant privé de Bathenay, Rocheteau, Dahleb et Pilorget. Un homme va faire basculer le match, le bouillant Luis Fernandez qui n'a jamais baissé pied face aux assauts désordonnés et virils des Marseillais, emmenés par un jeune défenseur latéral de 21ans, un certain José Anigo. Pire, c'est Luis en personne qui inscrit le seul but de la rencontre en fin de match, sur une frappe lointaine... Au retour, José Anigo veut sa revanche au Parc des Princes, mais il doit rapidement quitter la pelouse sur blessure (10eme)... Un tacle assassin raté ou une frappe dans la pelouse ?? Nous n'avons pas trouvé les raisons de cette sortie prématurée... Le PSG en profite pour inscrire trois buts, avant la réduction du score pour l'OM en fin de match. Pauvre Anigo, qui assistera impuissant pendant plusieurs semaines à la fin du rêve marseillais d'accéder en première division après cette blessure... Comment voulez vous qu'il aime le PSG aujourd'hui ??
jeudi 29 mars 2012
le fait du jour, le 29 mars 2008 : le PSG remporte la Coupe de la Ligue sous fond de polémique...
Les supporters parisiens ne l'ont pas oublié : unis, angoissés avant le penalty libérateur signé Bernard Mendy qui donnait la victoire au PSG en finale de la Coupe de la Ligue contre Lens (2-1) et sauvait partiellement une saison ratée, avec un sauvetage en L1 lors de la dernière journée. De cette soirée au SDF, certains retiendront le sang-froid de Bernard Mendy au moment de conclure, les promesses d'un jeune débutant nommé Mamadou Sakho, et le bijou de Pedro Miguel Pauleta pour l'ouverture du score, avec un amour de ballon piqué...
Les autres, ceux
qui n'apprécient pas particulièrement le PSG, crieront au scandale sur
le penalty sifflé pour une faute de Hilton sur Luyindula (et auraient
dit le contraire si le penalty avait été sifflé en faveur de Lens...) ou
reviendront sur cette banderole, il est vrai de mauvais goût, qui
allait déclencher une polémique incroyablement médiatique... Pourtant,
les banderoles n'ont jamais manqués dans les stades, voir le lien ci-joint : (http://www.youtube.com/watch?v=asIGEqQ2Ylc), mais le PSG n'était
déjà plus vraiment un club comme les autres ! Au fait, personne ne
l'avait souligné, mais il n'y a eu aucun incident grave entre supporters
en marge de cette rencontre.
Beaucoup de bruits pour pas grand chose,
comme l'a relaté finalement la presse
(http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/01/07/2362891_proces-de-la-banderole-anti-ch-tis-la-legerete-de-la-peine-revele-le-malaise-du-tribunal.html),
alors beaucoup plus objective, après le procès des auteurs de cette
banderole désormais célèbre pour l'éternité...
mercredi 28 mars 2012
60 points au compteur, aussi bien qu'en 2010-11 !
Un petit point qui fait du bien contre Bordeaux : le PSG a atteint les 60 points en championnat, et fait déjà aussi bien que l'équipe de la saison dernière, qui avait terminé le championnat avec un total de points équivalent. Quatre petits points encore au compteur et le PSG égalera son score de la saison 2008-2009, et réussira par la même sa meilleure performance depuis 2003-2004 et les 70 points gagnés par les joueurs de "coach" Vahid Halilhodzic.
le fait du jour, 28 mars 1985 : Georges Peyroche viré... sur son lit d'hôpital !
Pas de quoi être fier de ce 28 mars 1985 dans l'histoire du club... Alors qu'il attend son départ pour le bloc opératoire pour une intervention bénigne à la cheville, Georges Peyroche voit débarquer son président, Francis Borelli, qui lui annonce qu'il n'est plus l'entraîneur du PSG, après avoir mené Paris au sommet du football français (deux coupes de France en 1982 et 1983, des premières qualifications européennes). Le PSG a raté son début de saison et pointe au milieu du championnat, bien loin des ambitions du club et de ses partenaires RTL et la mairie de Paris, qui ont poussé vers cette décision, confirmée au siège de RTL quelques heures plus tôt. Le "cadeau" offert par le président Francis
Borelli avant de quitter son ex-entraîneur est lourd de sens : un livre de caricatures intitulé "Ces animaux qui nous gouvernent". La symbolique n'échappe à personne : la décision n'est pas celle d'un seul homme, mais voulue par tous les partenaires du club. Peyroche, très touché par la manière, cachera difficilement ses larmes et son amertume : "Ils m'ont fait cela, jamais je ne l'aurai cru... Aujourd'hui, je sais que je n'aurai jamais du revenir (nota : Peyroche avait pris une année sabbatique après la victoire en Coupe en 1983, avant d'accepter un retour au club 10 mois plus tard). J'étais trop amoureux de ce club et ce n'était pas réciproque..."
le PSG et la chanson : charts attack !
Le PSG et son nouvel hymne chanté par les joueurs fait sourire, voir grincer quelques dents... Un footballeur ne devient pas un grand chanteur, preuves en images... et en chansons !
Armando Monteiro, joueur du PSG en 1973 et récemment décédé, a été l'un des interprètes du groupe de samba "Brasa Brasil"
Joel Bats, le poète, avec ses deux titres à succès pour les enfants :
Annie Cordy, première marraine du club en 1970, qui confond - déjà - PSG et PFC...
Boubacar et sa béguine...
un lien pour écouter la chanson : http://www.bide-et-musique.com/song/8554.html
et le vrai, l'unique hymne du PSG (deux disques en 1977 et 1983) avant la reprise du disque des "Pet Shop Boys" :
mardi 27 mars 2012
document exclusif : Eddie Lafeinte est-il le père caché de Germain le Lynx ?
Amis lecteurs de ce blog, l'heure est grave : depuis l'apparition du désormais célèbre Germain, je suis hanté toutes les nuits par le même cauchemar... Et si tout cela était -un peu - de ma faute ???
En effet, en 2010, quelques semaines avant la naissance officielle de Germain, un livre objet sur l'histoire du PSG était mis en vente et commercialisé pour les 40 ans du PSG. Ayant le modeste rôle de choisir les objets racontant l'histoire des Rouge et Bleu, je suis tombé sur un document datant de 1983, et des courriers envoyés par le club pour ses plus jeunes supporters. avec de nombreux animaux représentant des joueurs de football : le singe Nicolas Lucarne, la chouette Amy Temps, le kangourou Jim Ladétente, le pélican Parfait Lapasse, le panda Oscar Ton, le dauphin Remy Zanjeu et le canard Marius Lamorti. Sans oublier le singe Germain (tien tiens) et un drôle d'animal, mélange de lynx et de renard, surnommé Eddie Lafeinte !
Comme il fallait sélectionner deux animaux, j'ai donc choisi pour le livre objet les courriers avec Germain et Eddie Lafeinte, documents remis au PSG... Vous me suivez ??
Je demande donc à tous les lecteurs de me confirmer, aux vues de ces documents, si Eddie peut-il être le père caché de Germain ?? Si tel est le cas, merci de me pardonner... Ou alors, imaginez plutôt si le véritable Germain avait été choisi, un singe comme mascotte, ça a de l'allure, non ???
Pour tous les fans du lynx, n'hésitez pas à lire la chronique de Germain sur l'excellent site "Passe en profondeur". Un régal...
L'adresse du dernier post de germain : http://www.passeenprofondeur.fr/2012/03/26/la-chronique-de-germain-le-lynx-claque-dans-les-bacs/
le fait du jour, 27 mars 1971 : le PSG frôle le drame à Brest
Le gardien parisien Camille Choquier se blesse au début de la
rencontre à Brest (score final, 1-1) en championnat National (ex.ligue 2), après avoir reçu accidentellement un coup de pied... dans la bouche !
Paris joue à dix pendant dix minutes, puis Choquier perd connaissance et doit
être évacué d’urgence vers l’hôpital de Brest. L’attaquant Jean-Claude Bras le remplace
et préserve le point du match nul, après la blessure de Bernard Béreau, qui
reste courageusement sur la pelouse malgré la douleur.
Plus de peur que de mal pour Camille Choquier, hospitalisé pendant trois jours à Brest et qui souffre de perte de mémoire. Plusieurs supporters parisiens se déplacent en Bretagne pour le soutenir et un séjour à l'Hôpital Foch à Paris mettra un terme à cet incroyable incident...
lundi 26 mars 2012
Hoarau, fan de bordeaux !
Nous ne savons pas si le grand attaquant du PSG apprécie particulièrement le vignoble bordelais, mais il est incroyablement efficace face aux Girondins de Bordeaux.
En marquant hier le but égalisateur, Hoarau a inscrit son quatrième but face à Bordeaux au Parc des Princes en quatre saisons, après ses réalisations le 11 août 2008 (victoire 1-0, son premier but en L1), le 10 avril 2010 (victoire 3-1), le 22 août 2010 (défaite 1-2).
Un petit exploit et un record égalé dans l'histoire du club : Hoarau rejoint deux anciennes gloires du club, Safet Susic, buteur contre Lille (de 1982 à 1986) et Pedro Miguel Pauleta, face à Nantes (de 2003 à 2007)
Guillaume Hoarau : la passe de quatre face à l'OM ?
Hoarau le sauveur... Son but en fin de rencontre contre Bordeaux permet au PSG de limiter la casse face à son rival Montpellier, et confirme que l'attaquant réunionnais reste un redoutable buteur au Parc des Princes. Après ses buts face à Montpellier (2-2, le 19/02) et Ajaccio (4-1, le 04/04), Hoarau réussit la passe de trois au Parc des Princes, avec un troisième but consécutif en trois rencontres.
C'est une - bonne - habitude pour le buteur parisien, qui avait déjà réussi une telle série en 2010 (Boulogne, Bordeaux et Rennes) et avait fait encore mieux en 2008-2009, avec 4 buts en quatre matches (Le Mans, Valenciennes, Sochaux et Caen).
Inscrire des buts sur une série de quatre matches au Parc des Princes n'est pas si courant, seulement six Parisiens ont réussi cet exploit : Mustapha Dahleb, Carlos Bianchi, Dominique Rocheteau, Julio Cesar Dely Valdes, Laurent Robert et Pauleta.
Trois buteurs se partagent la plus belle série dans l'histoire du club, avec six matches consécutifs à Paris avec au moins un but inscrit : Mustapha Dahleb, Carlos Bianchi et Laurent Robert, même si la série de ce dernier, homologuée par la LFP, avait été remise en cause par le quotidien "L'Equipe" (voir article joint).
Derrière ce trio, on trouve Dominique Rocheteau (trois séries de cinq buts en 1982-83, 1984-85 et 1985-86), Julio Cesar Dely Valdes (1995-96), et Pedro Miguel Pauleta en 2005-06.
le fait du jour, 26 mars 1977 : le PSG tient tête... à l'équipe de France !
Didier Six en action, sous les yeux d'un spectateur anonyme (à gauche avec des lunettes de soleil) : le président de la FFF, Ferdinand Sastre.
samedi 24 mars 2012
PSG-Bordeaux 1971 : Paris gagne son premier point en première division !
Jean-Claude Bras face à Bordeaux pour le premier match du PSG à domicile, et le premier point remporté !
Après un premier échec à Angers (0-2, le 11/08/1971) pour les grands débuts en championnat de première division, le PSG participe à son premier match à domicile contre les Girondins de Bordeaux, le 18 août à Saint-Ouen (le Parc des Princes est en travaux de reconstruction). Les Bordelais
et leur jeune espoir Alain Giresse, qui reste – à ce jour – le recordman de
matches joués en championnat pour un joueur de champ (519 matches de 1970 à
1986) sont venus dans la Capitale pour s’imposer et le match est spectaculaire,
entre deux équipes portées vers l’offensif. Le PSG, avec Daniel Horlaville et
Claude Arribas sur la pelouse, est dominateur en première période, avec une première occasion de but signée Jean-Claude Bras (12eme) avant de se
montrer plus menaçant après la pause, suite au remplacement d’Horlaville (à cours de
compétition) par Gérard Hallet. A deux reprises, Hallet va avoir la balle de
but au bout du pied, sans succès (57eme et 60eme). Le Bordelais Ruilter aurait pu donner
l’avantage à son équipe en fin de rencontre, mais le gardien de but Guy
Delhumeau remporte son duel et sauve son équipe (78eme). Les 10.000
spectateurs ont apprécié le spectacle, où il n’a manqué que les buts !
Pierre Phelipon est rassuré par son équipe et déclare à l’issue du
match : "un score de 4-4 aurait mieux reflété l’esprit de cette
rencontre". Paris a glané son premier point en première division, mais n’a
toujours pas inscrit le moindre but officiel.
PSG-Bordeaux, nouveau "classique" du championnat !
Après les relégations de Nantes puis Monaco, c'est désormais les Girondins de Bordeaux qui sont devenus les adversaires les plus assidus du PSG depuis la création du club en 1970. Avec 85 matches disputés entre les deux équipes, les Bordelais ont dépassé les Monégasques (83) et les Nantais (81).
Bordeaux truste désormais tous les records face à Paris : le club ayant joué le plus de matches en championnat de première division (75, devant Monaco 74 et Nantes 70) et le club que le PSG a le plus affronté au Parc des Princes en match officiel (43 matches, contre 40 à Nantes et 39 à Monaco).
Ils ne manquaient qu'un seul record absolu aux Girondins : celui du nombre de matches joués en première division au Parc des Princes, qu'ils détenaient conjointement avec Monaco (36 matches). Jusqu'à dimanche...
Nombre de matches officiels joués face au PSG :
1. Bordeaux 85 matches
2. Monaco 83 matches
3. Nantes 81 matches
4. Lens 80 matches
5. Marseille 77 matches
- Lyon 77 matches
7. Lille 72 matches
- Sochaux 72 matches
9. Auxerre 71 matches
10. Saint-Etienne 63 matches
Nombre de matches en championnat de première division joués face au PSG :
1. Bordeaux 75 matches
2. Monaco 74 matches
3. Nantes 70 matches
4. Lille 69 matches
5. Lens 66 matches
- Lyon 66 matches
7. Marseille 65 matches
- Sochaux 65 matches
9. Auxerre 63 matches
10. Saint-Etienne 61 matches
A noter que deux clubs du top 10 (Auxerre et Sochaux) sont toujours menacés par la relégation en L2.
vendredi 23 mars 2012
Fin de série pour le PSG...
La défaite face à lyon au Parc des Princes a mis un terme à la série d'invincibilité du PSG, qui n'avait plus perdu depuis le 1er décembre 2011, soit 17 matches officiels (12 victoires et 5 nuls).
Le PSG 2011-12 réussit la quatrième plus belle performance dans l'histoire du club, derrière les 37 matches de 1993-94, les 26 matches de la saison 1985-86 et les 21 rencontres sans défaite de 2003-04. Paris sera aussi resté 110 jours sans connaître le goût (amer) de la défaite.
document exclusif psg-canalhistorique : quelle est la période où le PSG est le plus efficace ?
Grâce à un superbe travail de mon compère Laurent Guenot, psg.canal-historique possède un document exceptionnel : les minutes des buts marqués par le PSG en première division depuis 1971, soit 2024 buts !
Une analyse de ses statistiques, qui ne sont malheureusement pas fiables à 100% (erreur du journaliste lors de la rédaction de l'article relatant le match, ou erreur de notre part dans la retranscription) sont quand même assez instructives sur les périodes ou le club de la Capitale est le plus efficace.
Première ou seconde mi-temps ?
Ce n'est une surprise pour personne, le PSG a toujours été plus efficace après la pause : 1134 buts inscrits (56%) contre 890 (44%) en première période. Paris a toujours bien fini ses matchs, à l'image de cette exceptionnelle saison 2011-2012 !
Quart d'heure le plus efficace ?
Le PSG est un diesel qui monte en puissance tout au long d'un match ! La courbe des buts inscrits monte, quart d'heure par quart d'heure, pour atteindre son sommet à compter de la 75ème minute.
01-15 minute : 247 buts (12%)
16-30 minute : 301 buts (15%)
31-45 minute : 342 buts (17%)
46-60 minute : 358 buts (18%)
61-75 minute : 365 buts (18%)
76-90 minute : 411 buts (20%)
1/5ème des buts inscrits par le PSG arrive dans le dernier quart d'heure de la rencontre ! (avec le temps additionnel en plus...). Paris a toujours apprécié le "money-time", bien avant l'arrivée de Carlo Ancelotti...
La minute PSG !
A quelle minute le PSG est-il le plus efficace ? Paris a inscrit 42 buts à la 80ème (plus de 3%, bravo Mohamed qui avait trouvé la bonne réponse sur la page facebook !). Nous n'avons pas compté la 90ème minute (44 buts), car le temps additionnel n'était pas comptabilisé dans les années 1970-80.
A l'opposé, si vous voulez faire "la petite commission" lors d'un match, allez y au tout début du match (5 buts à la première minute), à la 9ème minute (9 buts). Après la pause, quand la bière commence à faire effet, on vous conseille la 51ème minute (17 buts), la 59ème minute (15 buts), la 79ème minute (14 buts) ou la 87ème minute (17 buts).
psg.canalhistorique, le blog au service des supporters du PSG !!!
jeudi 22 mars 2012
350 matches pour capitaine Sylvain Armand
Drôle de soirée pour Sylvain Armand, promu capitaine face à Lyon en Coupe de France. Le défenseur a joué son 350ème match officiel sous les couleurs parisiennes et consolidé sa seconde place de dauphin derrière l'indéboulonnable Jean-Marc Pilorget (435 matches officiels)
le fait du jour, 22 mars 1986 : Paris sous les bombes !
Document : la place du match PSG-Toulon (la date est fausse, le 22 mars et pas le 21 !) et un prix incroyable pour un club leader du championnat : 19,50 francs, soit... 3 euros !
En ce mois de mars 1986, Paris est la cible d'attaques terroristes : le 17 mars 1986, un attentat vise un TGV à Brunoy, et fait 9 blessés. Le 20 mars, une bombe explose dans la
galerie Point Show des Champs-Elysées faisant 2 morts dont l'auteur présumé de l'attentat, fiché
comme membre des FARL (Fraction armée révolutionaire libanaise) et 29 blessés. Le même jour, une tentative d'attentat est
déjouée de justesse à la station Châtelet du RER, un des voyageurs étant
intrigué par un paquet suspect. Ses attentats sont revendiqués par le Comité de solidarité avec les prisonniers politiques arabes (CSPPA).
Le 22 mars 1986, 20.000 spectateurs environ ont fait le déplacement au Parc des Princes pour assister à la rencontre PSG-Toulon, comptant pour la 34ème journée de championnat. Le PSG compte 6 points d'avance sur son dauphin, Nantes (nota : une victoire vaut deux points) et reste un solide leader. La psychose et la peur des attentats va pourtant s'inviter du côté du Parc des Princes : depuis quelques jours, les alertes à la bombe se multiplient dans la Capitale et ne vont pas épargner les joueurs du PSG... Alors que les joueurs de Gérard Houllier se préparent dans les vestiaires, un ordre d'évacuation d'urgence est ordonné, après un appel anonyme indiquant qu'une engin piégé a été placé dans les vestiaires parisiens. L'évacuation effectuée, les artificiers se mettent à la recherche d'une éventuelle bombe, en vain. Une fausse alerte d'un mauvais plaisantin et un certain malaise pour les joueurs parisiens, incroyablement amorphes en première période. Le PSG finira finalement par l'emporter (1-0) sur un but signé Oumar Sène à l'heure de jeu.
mercredi 21 mars 2012
le fait du jour, le 21 mars 1996 : le PSG écarte Parme !
Vidéo : le but et la joie de Patrice Loko !
Après la défaite au match aller en Italie (0-1), Paris
aligne trois attaquants d'entrée (Loko-Nouma-Dely Valdes). Le début du match
est à l'avantage du PSG : sur un centre de Colleter, Nouma est bousculé dans la
surface de réparation. Le penalty est transformé par Raï, Paris a déjà refait
son retard (8eme). Après un centre de Fournier raté de peu par Loko et Dely
Valdes (17eme), les Italiens se montrent menaçants. Sur une touche rapidement
jouée, Melli frappe sans conviction. Le ballon file sous les bras de Lama, bien
mal inspiré (26eme). Pendant dix minutes, le PSG doute puis repasse à l'offensif.
Colleter tente sa chance de loin (36eme) puis Raï réussit un
"sombrero", les défenseurs italiens paniquent et Loko récupère le
ballon pour inscrire le second but d'une frappe puissante (38eme). Paris doit inscrire un
troisième but pour se qualifier après la pause mais bute sur une défense de
Parme parfaitement organisée. Le temps passe lorsque Bravo frappe un corner mal
renvoyé par un italien. Fournier récupère le ballon, élimine plusieurs
défenseurs montés pour jouer le hors-jeu et se fait accrocher dans la surface
de réparation par Appolini. Plein de sang-froid, Raï marque son dernier penalty
du jour et qualifie son équipe (69eme). Paris défend son avance et rate de peu le K-.O sur
une frappe trop croisée de Raï (73eme). Après une dernière alerte sur une frappe
d'Inzaghi bloquée par Lama (85eme), l'arbitre libère le Parc des Princes. Le PSG
se qualifie pour sa quatrième demi-finale consécutive. Fernandez est aux anges
: "Maintenant, on va devoir assumer un statut de favori en demi-finale. On
voudrait aller jusqu'au bout et cette Coupe des Coupes, on veut la gagner. Je
suis heureux pour les joueurs". Mission accomplie le 8 mai 1996 !
Coupe de France : PSG, LE spécialiste !
Avant d'affronter Lyon ce soir en 1/4 de finale, PSG.canal-historique a étudié le parcours de plusieurs clubs français en Coupe de France depuis 1990 (22 dernières saisons) pour les comparer avec celui du club parisien.
Un barème de points a été attribué : 1 point pour une élimination en 32ème de finale, 2 en 16ème, 3 en 8ème, 4 en 1/4, 5 en 1/2, 6 pour une place de finaliste et 7 points pour le vainqueur. (ce classement tient en compte la saison 2011-12)
Le constat est sans appel : le PSG, avec 101 points, domine outrageusement le football français dans cette compétition.
Le classement :
1. PSG 101 points (6 victoires)
2. Marseille 76 points
3. Monaco 72 points (1 victoire)
4. Nantes 70 points (2 victoires)
5. Auxerre 68 points (4 victoires)
6. Montpellier 63 points (1 victoire)
7. Bordeaux 61 points
8. Rennes 60 points
9. Lyon 59 points (1 victoire)
10. Lille 55 points (1 victoire)
11. Sochaux 52 points (1 victoire)
12. Lens 48 points
13. Saint-Etienne 37 points
mardi 20 mars 2012
Coupe de France : quand Lyon se déplacait au Parc des Princes...
Les Lyonnais n'ont joué qu'un seul match de Coupe de France face au PSG au Parc des Princes : retour sur une rencontre - déjà un 1/4 de finale ! - que n'a sans doute pas oubliée l'actuel conseiller du président Aulas, Bernard Lacombe...
Le 4 mai 1976, le PSG joue sa saison et Just Fontaine son avenir : si le PSG ne réussit pas une performance en Coupe de France, l'entraîneur parisien devrait quitter le club, malgré son amitié avec le président Daniel Hechter.
18.000 spectateurs sont présents
pour cette rencontre capitale, lors des 1/4 de finale aller de la compétition (les matches se jouent en aller-retour). Après un round d'observation, le PSG domine avant de s'incliner sur un contre assassin et un but de
l'attaquant lyonnais de l'équipe de France, Bernard Lacombe, qui profite d'un service de son
compère Serge Chiesa (21eme). Le PSG n'a pas le temps de douter et égalise sur une
reprise de Loulou Floch après une tête de François M'Pelé renvoyée par la barre transversale (29è). L'attaquant congolais, déchainé, récidive et frappe
à nouveau sur le montant quelques secondes plus tard (30eme). Paris a laissé sa chance et aurait pu encaisser un second but refusé à Chiesa (35ème) puis en fin de match Ilija Pantelic sauve son équipe en arrêtant un
penalty de Manero (80è). Soulagement et colère côté parisien : la faute du défenseur parisien Dominique Lokoli avait été commise en dehors
de la surface de réparation...
Trois jours plus tard, Le retour s'annonce difficile pour le PSG qui doit s'imposer à Gerland pour se qualifier. Les Lyonnais ouvrent le score sur une action très discutable, le juge de ligne oubliant de siffler un hors-jeu évident de Chiesa avant le but de Lacombe (31eme). Paris pousse pour égaliser, Denis Bauda tire sur la transversale (54eme) avant le second but lyonnais signé Chiesa suite à un ballon relâché inexplicablement par Pantelic (75è). Le PSG, très déçu par ce coup du sort, espère un miracle sur un penalty sifflé après une faute sur Dahleb, mais François M'Pelé rate sa frappe, détournée par le gardien De Rocco (88è). L'élimination ne se discute pas, Fontaine le confirme : "L'issue est logique, sur l'ensemble des deux matches les Lyonnais ont montré davantage de choses que nous. Je pourrais toujours maudire ces occasions inexploitées, évoquer le tir sur la barre ou le penalty manqué mais cela ne change rien à l'essentiel, à savoir la qualification de Lyon."
Le 17 mai 1976, le sort de Justo Fontaine est scellé et son départ acté par le président Hechter... La fin d'une époque pour le PSG, deux ans après l'accession en première division.
le fait du jour, 20 mars 1979 : merci monsieur Michel Tarroux !
Incroyable destin que celui de Michel Tarroux, arbitre de la Ligue de Paris...
Le 29 mars 1979, le PSG affronte Sochaux en match de retard de la 29ème journée (le XV de France avait réquisitionné le Parc des Princes quatre jours plus tôt, pour un match du tournoi des 5 Nations). Devant 13.388 spectateurs, Paris vient de faire le break (buts de François M'Pelé et Armando Bianchi sur penalty) quand survient l'incident quelques instants plus tard... Un des juges de ligne (dénommés arbitres assistant depuis 1996) vient de se blesser (claquage à la cuisse) et semble ne pas pouvoir poursuivre la rencontre. L'arbitre, Monsieur Rancelli, constate la blessure et se trouve devant un sérieux dilemme : point de quatrième arbitre à cette époque, et impossibilité de poursuivre la rencontre. Un spectateur suit avec attention ce petit drame : Michel Tarroux, arbitre de la Ligue de Paris, qui dirige ordinairement les rencontres de Promotion de division d'honneur. Il se fait rapidement connaitre, se change et remplace l'arbitre blessé après quatre minutes - seulement - d'arrêt de jeu. Pour l'anecdote, les journalistes présents noteront qu'il va tenir sa place avec autorité lors d'un match finalement remporté par le PSG sur le score de 3-1.
lundi 19 mars 2012
exclusif : "Ancelotime" : mythe ou réalité ?
Les journalistes, jamais en mal d'imagination, l'ont déjà surnommé "l'Ancelo Time" en référence au "Fergie Time" à Manchester United, cette période en toute fin de match où les Mancuniens enquillent les buts.
PSG canalhistorique n'a pas hésité à ouvrir ses archives (merci à Laurent Guenot pour son aide !), pour vérifier si ce phénomène est inédit dans l'histoire du club. Depuis 1970, les Parisiens ont inscrit 2024 buts parmi l'élite, dont 202 après la 85ème minute de jeu, soit un peu moins de 10%.
Depuis le début de l'année 2012, le PSG a été décisif à 7 reprises en fin de match, avec des buts d'Hoarau contre Montpellier (88ème), Lyon (90ème+4) Ajaccio (86ème), de Nenê, toujours face aux Corses (90ème+2), de Gameiro contre Evian-Thonon (89ème) et Dijon (90ème+1), et Jallet à Caen il y a quelques jours (90ème+1).
Après les buts inscrits en début de saison à Toulouse (Erding 90ème et Menez 90ème+2), contre Lyon (Jallet 90ème), Dijon (Nenê 90ème), et Caen (Pastore 88ème), c'est donc 12 buts au total qui ont été marqué par les Parisiens avant les cinq dernières minutes du temps réglementaire.
Ce phénomène est totalement inédit : depuis 1970, le record de buts inscrits lors d'une saison en fin de match s'élevait à 9 unités, en 1993-94, 1994-95 et 1996-97, soit les plus belles années de la période Canal +. Depuis le début des années 2000, les Parisiens ont inscrit en moyenne 4 buts après la 85ème minute de jeu - 6 buts en 2009-10, 5 la saison dernière, voire le tiers seulement (4 buts de 2007 à 2009) du total de ce jour en 2011-12.
"L'Ancelo Time" est donc une nouveauté pour le PSG, qui connait même une période exceptionnelle à compter de la 88ème minute de jeu avec 11 buts inscrits ! Soit la totalité des buts marqués lors de cette période de 2007 à 2011, quatre saisons entières...
Mention spéciale à Guillaume Hoarau, qui symbolise cette période de réussite avec trois buts inscrits, devant Kevin Gameiro (2 buts).
En 1988-89, le PSG s'était contenté d'un seul but en fin de match, signé Amara Simba face à Laval (3-0). Et encore, on jouait la 85ème minute de la rencontre !!
Pour l'anecdote, le but le plus tardif inscrit par un joueur du PSG remonte au 26 février 2000, et une tête égalisatrice signée Eric Rabesandratana face à Nancy au Parc des Princes (score final : 1-1). On jouait la cinquième minute du temps additionnel, heureusement que Jean-Michel Aulas n'était pas le président du club lorrain...
Coupe de France : depuis quand le PSG n'a-t-il pas perdu au Parc des Princes ?
Il faut remonter à la saison 2001-2002 (dix ans déjà !) pour trouver trace de la dernière défaite du PSG en Coupe de France au Parc des Princes. En 1/4 de finale, Paris se faisait surprendre par Lorient (0-1, le 09/03/2002), qui allait remporter le trophée quelques semaines plus tard. Depuis, Paris a enchaîné 15 succès consécutifs sur sa pelouse fétiche.
dimanche 18 mars 2012
le fait du jour, 18 mars 1993 : nuit magique face au Real Madrid...
Le PSG est passé tout près de l’exploit au match aller à Santiago Bernabeu. A Madrid, dans les dernières minutes de jeu, Patrick Colleter perd son duel face à Buyo. Sur la contre-attaque, Alain Roche détourne de la main un ballon qui filait dans le but (89e). Le verdict est terrible : expulsion du défenseur et penalty transformé en deux temps par Michel. 1-3, l’addition est lourde pour des Parisiens qui ont pourtant fait jeu égal avec le Real. Artur Jorge déclare avant la rencontre : "Face au Real, le PSG va jouer le match le plus important dans l’histoire du club". Surprise : c’est l’attaquant Amara Simba qui remplace numériquement Laurent Fournier, suspendu. L’entraîneur portugais aligne un trio inédit d’attaquants composé de Simba, Weah et Ginola. Plus de 100.000 personnes auraient pu remplir le stade si la capacité du Parc des Princes l’avait permis. Le décor est planté. Dès le coup d’envoi, Paris exerce un pressing effréné pour ouvrir le score. Artur Jorge, dans son scénario d’avant match idéal, a réclamé un but avant la pause. Il va être entendu lorsque sur un corner de Valdo, George Weah catapulte de la tête le ballon au fond des filets (1-0, 35eme). Avant la pause, Bernard Lama, en s’interposant sur une frappe de Michel, rappelle aux siens qu’un relâchement pourrait mettre un terme aux espoirs de qualification (38eme). Au retour des vestiaires, Paris poursuit sur ce rythme. Le Real, privé de ballons, défend son avance et un grand Buyo sauve son équipe sur deux tentatives signées Weah (53eme) et Ginola (59eme). Amara Simba, à l’entrée du dernier quart d’heure, cède sa place à Daniel Bravo, qui sur son premier ballon reprend de la tête un centre de Valdo. Sur la transversale ! (75eme). Sept minutes plus tard, le Parc chavire enfin. Valdo trouve Weah, l’attaquant libérien passe à Bravo d’une aile de pigeon. Ce dernier, dos au but, remet intelligemment de la tête vers Ginola qui reprend en demi-volée. Buyo est battu est Paris est alors aux anges. Un but de rêve, Paris tient enfin sa qualification. Ce PSG-Real vient de basculer dans un scénario proche de la fiction. Une minute avant la fin du temps réglementaire, l’infatigable David Ginola remonte tout le terrain. Après un relais avec Weah, le ballon parvient dans les pieds de Valdo. Dans la surface, le petit brésilien élimine – le mot est faible ! – son compatriote Ricardo Rocha d’une feinte de frappe et glisse à son tour le ballon au fond des filets (88eme). Monsieur Puhl, l’arbitre de la rencontre, laisse s’écouler d’interminables minutes d’arrêt de jeu. Dans un sursaut d’orgueil, le buteur chilien du Real, Ivan Zamorano, surgit sur une remise de la tête de Michel et remet les deux équipes à égalité sur l’ensemble des deux rencontres (94eme). Le Parc est refroidi, mais tout va beaucoup trop vite pour qu’il réalise pleinement ce qui est en train de se passer. La suite du match va plonger le Parc, tout Paris, voir la France, dans un état second. L’arbitre hongrois accorde un dernier coup-franc au PSG. On joue la 96e minute… Valdo s’élance, Antoine Kombouaré s’élève très haut dans la nuit parisienne et marque de la tête le quatrième but des siens (4-1, 96eme). Cette fois, c’est bien fini, le Real Madrid ne reviendra plus. Paris est qualifié, mais plus important, vient de séduire tous les passionnés du football en France. Le début d’une belle histoire d’amour…
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