Zlatan Ibrahimovic, 12eme capitaine du PSG depuis 2011

Zlatan Ibrahimovic a donc hérité du brassard de capitaine depuis la blessure de Thiago Silva contre Monac la semaine dernière. Le Suédois est devenu le 12ème porteur du brassard depuis l'arrivée des nouveaux actionnaires en 2011, un morceau de tissu qui n'a pas toujours porté chance à son propriétaire : 6 joueurs sur douze ont quitté le PSG (Sakho, Ceara, Bodmer, Armand, Sissoko, Beckham) et ils ne sont que trois (Thiago Silva, Matuidi et Ibrahimovic) titulaires indiscutables dans le onze de Laurent Blanc.

Retour sur le parcours de ces 12 capitaines, pour la plupart "abandonnés"...

1 Mamadou Sakho
Capitaine du PSG après le départ de Claude Makelele, le jeune défenseur parisien reste le premier choix d'Antoine Kombouaré jusqu'au départ de l'entraîneur parisien. Carlo Ancelotti lui maintient sa confiance, avant de l'écarter du onze de départ. L'arrivée de Laurent Blanc ne changer pas la donne, avec un départ pour Liverpool il y a quelques semaines.

2 Marcos Ceara
Profitant des blessures de Sakho en début de saison 2011-2012, Marcos Ceara récupère le brassard et mène ses troupes avec un certain brio : "Etre capitaine est un grand plaisir et un honneur. Cela réprésente beaucoup pour moi".  Alors que le Brésilien affirme que Kombouaré ne lui a pas parlé d'un intérim, Sakho récupère le brassard à son retour et Ceara finira par quitter le club pour retourner au Brésil.

3 Mathieu Bodmer
En l'absence de Sakho et Ceara mis au repos en Ligue Europa, Mathieu Bodmer récupère le brassard et deviendra même officiellement vice-capitaine lors de l'arrivée de Carlo Ancelotti. Avant de disparaitre progressivement du groupe et rejoindre Saint-Etienne en prêt. De retour à Paris, il n'entre pas dans les plans de Laurent Blanc et quitte le club pour Nice.

4 Zoumana Camara
A Salzbourg en novembre 2011, Camara hérite du brassard de capitaine. Son implication dans le groupe finira par convaincre Antoine Kombouaré, qui lui confiera le brassard lors de l'absence de Sakho pour les derniers matches de l'entraîneur néo-calédonien à Paris. Toujours fidèle au PSG, il vient de faire un retour satisfaisant dans la défense parisienne après la blessure de Thiago Silva.

5 Sylvain Armand
Lors de son arrivée au PSG, Ancelotti maintient Sakho dans son rôle de capitaine, avec Bodmer au poste de second. Contre Lyon en Coupe de France le 21 mars 2012, c'est pourtant Sylvain Armand qui récupère le brassard pour la première défaite du PSG de l'entraîneur italien à Paris. Armand a reporté le brassard cette saison en remplacement de Christophe Jallet à plusieurs reprises au début de l'année 2013. Pour son dernier match avec le PSG à Lorient avant son départ pour Rennes, Carlo Ancelotti lui avait confié le brassard de capitaine.

6 Mohamed Sissoko
C'est la surprise du chef d'Ancelotti : le rugueux Momo Sissoko récupère le brassard après la mise à l'écart de Sakho. Après un intérim de deux matches au début d'avril 2012, dont un clasico au Parc face à l'OM, il s'efface à son tour et abandonne le capitanat à Christophe Jallet, avant de retrouver le Calcio faute de temps de jeu. De retour au PSG en fin de saison, il a résilié son contrat avec Paris et reste à la recherche d'un nouveau club pour l'accueillir.

7 Christophe Jallet
Le défenseur latéral français devient le premier choix de Carlo Ancelotti en fin d'année 2012-2103et va porter le brassard pendant de longs mois. Conforté par l'entraîneur italien en début de saison, il cède la place au nouvel arrivant, le défenseur brésilien Thiago Silva. Depuis le début de la saison 2013-2014 et l'arrivée de Laurent Blanc, il est désormais la doublure de Van der Wiel.

8 Thiago Silva
Intronisé capitaine du PSG après seulement quelques matches dans la Capitale, il reste à ce jour le titulaire indiscutable à ce poste, qu'il occupe avec la sélection du Brésil.

9 Blaise Matuidi
L'anecdote en a surpris plus d'un... Après le refus de Zlatan Ibrahimovic et Mamadou Sakho avant la rencontre, Blaise Matuidi hérite finalement du brassard. Cela n'a pas porté chance au PSG, battu contre toute attente à Sochaux (2-3), mais Matuidi a l'étoffe d'un capitaine, à l'image du brassard porté avec l'équipe de France lors de la rencontre en Uruguay cet été.

10 Jéremy Menez
Cela reste la plus grosse surprise du règne d'Ancelotti : confier le brassard de capitaine au rebelle Jéremy Menez. Même si il n'a pas été flamboyant, "son" équipe s'est imposée 2-0 face à Marseille en Coupe de France.

11 David Beckham
Pour ses adieux au football professionnel, le "Spice Boy" porte symboliquement le brassard de capitaine face à Brest (3-1). Une fin émouvante, à l'image de ses larmes lors de son remplacement en fin de match....

12 Zlatan Ibrahimovic
Depuis la blessure du Thiago Silva, c'est donc Zlatan ibrahimovic qui porte le brassard de capitaine, comme avec la sélection suédoise et lors du match amical face au Real Madrid en juillet dernier. Un choix logique pour le meilleur joueur du PSG la saison dernière.

Valenciennes - PSG en 10 chiffres !

 Avant chaque rencontre du PSG, les dix chiffres à ne pas rater ! 

1 : Christophe Jallet a inscrit le premier but de sa carrière pour Paris à Valenciennes il y a plus de 4 ans, le 22 août 2009 (victoire 3-1 du PSG)

3 : Zlatan Ibrahimovic a inscrit le seul triplé de sa carrière au PSG la saison dernière à Valenciennes (victoire des Parisiens 4-0, le 11 décembre 2012). C'était la sixième fois qu'un buteur parisien inscrivait un triplé à l'extérieur, et la seconde fois à Valenciennes après François M'Pelé (3-0 pour Paris, le 27/05/1977).

4 : quatre anciens joueurs du PSG ont entraîné à Valenciennes : Jean-Pierre Destrumelle (1972-1979), Georges Peyroche (1988-1991), Antoine Kombouaré (2005-2009) et Daniel Sanchez (depuis 2011).

5 : Le PSG reste sur cinq victoires à Valenciennes, un record dans l'histoire du club. 4 succès en Ligue 1 depuis 2009 et une victoire en Coupe de la Ligue (3-1) le 10 novembre 2010.

5 : Le 20 octobre 2007, Paul Le Guen avait titulariser 5 gamins issus du centre de formation à Valenciennes (0-0) : Mamadou Sakho (capitaine), Granddi Ngoyi, Younouse Sankharé, David Ngog et Loris Arnaud. Du jamais vu dans l'histoire du club.

 

5 : François et M'Pelé et le Brésilien Nenê, sont les meilleurs buteurs du PSG face aux Nordistes, avec 5 buts.

10 : si le PSG reste invaincu à Valenciennes, la série d'invincibilité à l'extérieur sera portée à 10 matches, À trois longueurs du record absolu de 13 matches en 1993-1994 et 1985-1986. Depuis l'arrivée des Qataris, le PSG n'a perdu que 6 matches à l'extérieur sur 41 rencontres disputées, soit seulement 15% de se matches au total.

 

16 : Lors des 5 dernières rencontres à Valenciennes, le PSG a inscrit 16 buts, soit plus de 3 buts par rencontre en moyenne.

19 : 19 joueurs ont porté le maillot des deux clubs : Jean-Christophe Bahebeck, Djamel Belmadi, Sylvain Bied, Milan Bisevac, Jean-Claude Bras, Gilles Cardinet, Joël Cloarec, Antoine Garceran, Willy Grondin, Daniel Guicci, Rudy Haddad, Robert Jacques, Thierry Laurey, Laurent Leroy, Francis Piasecki, Younousse Sankharé, Siaka Tiené, Toko, Pascal Zaremba.

40 : le PSG, qui dispute cette saison sa 40eme saison consécutive parmi l'élite du championnat, avait gagné sa place en D1 après avoir battu Valenciennes en matches de barrages (1-2 dans le Nord le 31 mai 1974, 4-2 au retour au Parc des Princes le 4 juin).

le PSG a la poursuite d'un record vieux de 35 ans !

Si le PSG poursuit sa belle série d'invincibilité en matches officiels (23 rencontres depuis la défaite à Reims le 2 mars dernier), les Parisiens restent toujours en course pour battre un record vieux de 35 ans !

Depuis le camouflet en Champagne (défaite 0-1), le PSG a inscrit au moins un but lors de ses 23 derniers matches officiels. Paris n'est plus qu'à quatre matches pour égaler son record absolu, en 1978 : du derby au Parc le 18 août face au Paris FC (2-2), jusqu'à la défaite à domicile en Coupe contre Monaco (1-4, le 23 mars1979), les Parisiens avec un grand Carlos Bianchi avaient marqué au moins un but au cours d'une série de 27 matches officiels.

Si le PSG marque à Valenciennes, puis contre Toulouse et Benfica, il pourra égaler ce record... à Marseille le 6 octobre prochain. 

Une motivation supplémentaire pour Paris, qui battrait le plus vieux record dans l'histoire du club.

PSG-Monaco aux portes du top 10 des affluences au Parc en L1

Le Parc était copieusement rempli mais ce PSG-Monaco n'aura finalement pas attiré plus de monde que la rencontre entre Paris et Reims la saison dernière, qui garde sa place dans le top 10 des affluences pour... 16 spectateurs !

1.PSG-Saint-Etienne, le 16 janvier 1982 : 46.760 spectateurs
2.PSG-Saint-Etienne, le 4 octobre 1980 : 46.629 spectateurs
3.PSG-Saint-Etienne, le 2 octobre 1976 : 46.565 spectateurs
4.PSG-Saint-Etienne, le 12 mars 1980 : 46.305 spectateurs
5 PSG-Marseille, le 8 avril 2012 : 46.252 spectateurs

6.PSG-Marseille, le 21 avril 1990 : 46.045 spectateurs
7.PSG-Marseille, le 15 mars 2009 : 45.774 spectateurs

8.PSG-Monaco, le 20 septembre 1998 : 45.597 spectateurs
9.PSG-Nantes, le 23 mars 1977 : 45.540 spectateurs 

10.PSG-Reims, le 20 octobre 2012 : 45.432 spectateurs

11.PSG-Monaco, le 22 septembre 2013 : 45.416 spectateurs

* ce classement ne tient pas compte du match PSG-Marseille du 15 janvier 1994, où la presse spécialisée (L'Equipe, Le Parisien, France Football) annonçait une affluence de... 48.000 spectateurs environ ! Le PSG n'ayant pas communiqué sur l'affluence réelle, il est impossible de donner un nombre de spectateurs précis pour cette rencontre.

21 septembre 1984 : c'est Safet Susic qui régale....

Il existe parfois lors d'un match de football des moments de grâce que l'on ne pourra jamais oublier.... Le 21 septembre 1984, le Parc a retrouvé son génie, l'homme par qui le miracle arrive. Le PSG a raté son début de championnat, le public gronde jusqu'à cette soirée exceptionnelle face à Bastia, grâce à son maestro, l'inimitable Safet Susic. Le PSG atomise les Corses sur le score de 7-1 (record du club avec le succès face à Troyes 8-2 en 1977), avec un show Susic : 5 passes décisives, record du championnat sûrement inégalé* !

- 5eme minute : centre aérien de Susic, but de Couriol.
- 19eme minute : passe de Susic pour Fernandez qui s'avance, frappe et marque.
- 54eme minute :  centre du Yougoslave, Toko dribble le gardien et pousse le ballon dans le but vide.
- 75eme minute :  Susic déborde, crochète son adversaire et centre au second poteau pour le premier but parisien de Niederbacher en championnat.
- 86eme minute :  nouveau travail préparatif de Susic qui sert Lemoult, pour le septième but parisien.

Et pourtant, Paris a terminé à dix après les blessures de Bathenay, Janvion et Niederbacher... Mais ce 21 septembre, le PSG ne jouait pas vraiment à onze avec ce phénoménal Safet Susic....

*A la différence des buts, les passes décisives n'étaient pas comptabilisés avant les années 1980.

PSG-Monaco en 10 chiffres !

 Avant chaque rencontre du PSG, les dix chiffres à ne pas rater ! 

1 : Le légendaire Safet Susic a débuté sa carrière au PSG face à Monaco au Parc des Princes, le 18 décembre 1982. Entré en jeu en seconde période, il n'avait pu éviter la défaite des siens sur le score de 1-0. Ronaldinho, pour sa part, a inscrit son dernier but avec le PSG contre Monaco, sur penalty, le 4 mai 2003.

2 : Monaco est la seule équipe à avoir raté deux penaltys au Parc des Princes face au PSG. Le 22 novembre 1986, Manuel Amoros puis Soren Lerby échouaient face à Joël Bats, qui n'avait même pas eu d'arrêts à faire, les deux frappes étant hors cadre. Malgré ses deux échecs, Monaco allait s'imposer sur le score de 1-0.

3 : Un seul joueur du PSG a réussi un triplé face à Monaco : Carlos Bianchi, le 25 mai 1979 (victoire 3-0 des Parisiens)

6 : le PSG n'a plus battu Monaco au Parc des Princes depuis le 10 février 2007 - plus de 6 ans - et une victoire sur le score de 4-2. Ce jour-là, Mickael Landreau avait sauvé les siens en détournant un penalty de Piquionne.

10 : Aucun buteur français n'a inscrit le moindre but au Parc des Princes face à Monaco depuis Fabrice Fiorèse, le 4 mai 2003 (score final 2-1 pour le PSG), soit plus de 10 ans. Depuis, 10 buts ont été marqué par des Brésiliens (Ronaldinho, Reinaldo et Nenê, 2), un Portugais (Pauleta), un Ivoirien (Diané, 3), un Argentin (Gallardo) et un Uruguayen (Rodriguez).

 20 : si le PSG n'est pas battu par Monaco, les Rouge et Bleu porteront leur invincibilité à domicile à 20 matches, toutes compétitions confondues. Les Parisiens, invaincus depuis la défaite contre Rennes en L1 le 17 novembre 2012 (1-2), se rapprochent de leur record historique de 27 matches sans défaite à domicile, en 1985-1985 (du 19 juillet 1985 au 13 septembre 1986) et en 1993-1994 (du 8 mai 1993 au 23 avril 1994).

 31 : 31 joueurs ont porté le maillot des deux clubs : Jimmy Algerino, Ali Benarbia, Daniel Bernard, Daniel Bravo, Edouard Cissé, Alain Couriol, Eric Cubilier, Omar Da Fonseca, James Debbah, Youri Djorkaeff, Jean-Pierre Dogliani, Louis Floch, Marcelo Gallardo, Franck Gava, Xavier Gravelaine, Bernard Guignedoux, Ludovic Giuly, Yvon Leroux, Mickael Madar, Jéremy Menez, Nenê, Alex Nyarko, Christian Perez, José Karl Pierre-Fanfan, Fabrice Poullain, Bruno Rodriguez, Jean-Louis Rostagni, Jérôme Rothen, Amara Simba, Marco Simone et George Weah.

40 : Monaco va affronter le PSG pour la quarantième fois de son histoire au Parc des Princes. Les Monégasques se sont imposés à 18 reprises, pour 8 nuls et 13 défaites.

83 : PSG et Monaco se sont affrontés à 83 reprises, avec un bilan largement favorable aux Monégasques, véritables bêtes noires historiques des Parisiens, avec 43 victoires, 21 nuls et 19 défaites.

405 : Marquinhos est devenu le 405eme joueur à porter les couleurs du PSG mardi dernier face à l'Olympiakos.

PSG-Monaco : les 6 matches qui ont marqué l'histoire du Parc des Princes

PSG-Monaco, c'est donc le nouveau choc de championnat 2013-2014. Si les Monégasques sont souvent victorieux à Paris, il reste quelques bons souvenirs des confrontations entre les deux équipes à Paris. 

Flash-back sur 6 rencontres qui ont marqué l'histoire des PSG-Monaco...

1) 23/03/1979 COUPE DE FRANCE - 16ème de finale (retour) 
PSG-MONACO 1-4  

    
Ce match est annoncé, à juste titre, comme le tournant de la saison pour le PSG, battu de justesse à l'aller (1-2). Devant 30.000 spectateurs, les Parisiens, trop contractés, sont rapidement menés au score sur une frappe puissante d'Emon (13eme) mais l'inévitable Carlos Bianchi redonne espoir à son équipe, profitant d'une mésentente entre Ettori et Gardon sur un ballon aérien pour pousser le ballon dans les filets (34eme). Cruelle désillusion pour les joueurs de Vasovic après la pause : malgré un grand Bathenay, capitaine omniprésent, le PSG encaisse trois buts. Onnis marque sur un centre d'Emon (54eme), Moizan sur un lob parfait (83eme) et Soler, seul face à Baratelli sur un excellent travail de Petit (84eme). Les monégasques sont trop forts, le PSG est éliminé et perd ses derniers espoirs de sauver une saison très décevante. Sans concession, la presse titre après le match  "PSG : mort d'une équipe". 

2) 08/06/1985 COUPE DE FRANCE - finale
MONACO-PSG 1-0

Les Monégasques sont largement favoris après une excellente fin de saison, mais le PSG espère confirmer sa réputation "d'équipe de Coupe" avec deux victoires en finale en 1982 et 1983. Bathenay, le recordman des victoires sont sur le banc de touche. L'ancien capitaine parisien, en partance pour Sète vit très mal cette dernière mise à l'écart. La rencontre débute lentement et après treize minutes le PSG court déjà après le score. Sur un coup-franc de Bijotat, la balle contrée revient sur Genghini qui frappe instantanément. Moutier, masqué par son mur ne peut que constater les dégâts. Les Parisiens, fatigués physiquement et nerveusement par la qualification arrachée contre Toulouse 72 heures plus tôt, tentent de réagir : mais seul un tir de Rocheteau (27eme) et une frappe de Lanthier (32eme) inquiètent le gardien monégasque Ettori. Susic se débat au milieu du terrain et les Monégasques sont très dangereux sur des contre-attaques menés par Tibeuf, très maladroit (cinq occasions de but ratées en seconde période). Incapables d'ordonner le jeu, Paris va laisser passer sa dernière chance lorsque Liégeon offre malencontreusement le ballon à Jeannol qui rate cette magnifique opportunité (78eme). Paris pousse, se découvre, mais Monaco remporte logiquement la Coupe de France au terme d'une finale très moyenne. Pour Paris, le rêve européen s'achève...

3) 11/04/1986 CHAMPIONNAT DE FRANCE - 36ème journée
PSG-MONACO 1-0  

"Si Paris s'impose contre Monaco, le titre est pratiquement dans la poche". Le capitaine Luis Fernandez résume l'état d'esprit du PSG avant la rencontre. L'affrontement entre les deux équipes est superbe et indécis, les occasions de but se succèdent : Fernandez reprend en force un centre mais échoue face à Ettori (14eme), puis malgré les efforts parisiens, Monaco devient dangereux : tir d'Anziani au ras du poteau (30eme), frappe de Bijotat sur le montant (60eme) puis Tibeuf perd son duel face à Bats (76eme). On s'achemine doucement vers un résultat nul lorsqu'un ultime corner de Susic est repris par Da Fonseca. L'Argentin rate sa reprise mais Sène surgit et fusille Ettori d'une frappe à bout portant (89è). Après le match nul de Nantes, Paris est virtuellement champion avec quatre points d'avance et une meilleure différence de but à deux journées de la fin. Les joueurs ont du mal à cacher leur émotion au coup de sifflet final, le capitaine Fernandez est tout près de casser le nez de son entraîneur lorsqu'il l'étreint amicalement... Houiller est heu-reux:  "Ce fut un match magnifique. Le match le plus plein et le plus équilibré de la saison."

4) 17/08/1991 CHAMPIONNAT DE FRANCE - 6ème journée
PSG-MONACO 2-0      

Valdo débute sa carrière parisienne, c'est le premier grand rendez-vous pour le PSG à domicile, devant plus de 40.000 spectateurs, Paris joue gros et doit confirmer son excellent résultat obtenu à Marseille. Le début de rencontre est équilibré, après un tir du monégasque Passi au ras du montant (8eme), le match bascule lorsque Mendy tacle Simba qui partait seul vers le but. L'arbitre applique les nouvelles règles et expulse le défenseur monégasque (29eme). Paris profite de sa supériorité numérique, Ricardo remonte le ballon et transmet à Perez, à la limite du hors-jeu, qui marque le premier but de la soirée (33eme). Monaco a deux occasions de revenir au score après la pause, mais Robert place une tête à l'extérieur du cadre (51eme) et surtout Weah, seul à trois mètres du but vide frappe au dessus de la transversale (62eme). Paris va tuer le suspens en inscrivant un second but sur un corner de Valdo, mal renvoyé par la défense monégasque et repris par Simba, à l'affut devant le but adverse (70eme). C'est la première victoire du PSG version Canal Plus mais Jorge reste prudent : "Il y a un progrès notable à chaque match, mais encore des lacunes à combler dans notre quadrillage et dans la manière de garder le ballon". Valdo a réussit ses débuts parisiens : "J'ai eu des problèmes de communication. Globalement, je suis satisfait et j'ai apprécié l'ambiance."

5) 25/04/1998 CHAMPIONNAT DE FRANCE - 33ème journée
PSG-MONACO 1-2   

Raï fait ses adieux au Parc des Princes et souhaite partir sur un succès. Ricardo aligne son équipe type avant la finale de la Coupe de France face à Lens. Raï, très ému, est acclamé avant la rencontre et reçoit plusieurs cadeaux d'adieu. Le PSG domine le début du match, Barthez s'interpose avec autorité devant Simone (8eme). Logiquement, Paris ouvre le score : après un corner de Gava mal repoussé, Ducrocq tente sa chance des vingt mètres. Le ballon est détourné par le dos de Dumas et lobe le gardien monégasque (25eme). Un avantage de courte durée : Ikpeba, sans opposition, égalise d'une frappe à ras de terre (28eme). Après la pause, Algerino a l'occasion de redonner l'avantage à son équipe, mais sa frappe à bout portant est détournée par Barthez (54eme). Les dix dernières minutes du match réveillent le public du Parc : Domi centre parfaitement vers Raï, seul face au but grand ouvert. Mais le héros du jour frappe au dessus du cadre (83eme). Le stade gronde lorsque Algerino est déséquilibré de façon suspecte dans la surface de réparation, mais l'arbitre ne siffle pas (87eme). Dans la dernière minute, Benarbia tire un coup-franc sur la tête de Trézeguet qui donne la victoire aux Monégasques (90eme). Malgré cet échec, Raï est fêté et ne peut cacher ses larmes devant l'ovation du public  : "Il y a deux choses très différentes dans le foot, les résultats et les contacts humains. J'espère rendre toute cette émotion aux supporters en finale de la Coupe de France". Et le PSG s'imposera face à Lens, avec un but en prime...

6) 30/05/2009  CHAMPIONNAT DE FRANCE - 38ème journée
PSG-MONACO 0-0

Le PSG, longtemps en course pour le titre de champion de France, vient de rater sa fin de saison suite à l'annonce prématurée du départ de l'entraîneur Paul Le Guen, en froid avec ses dirigeants. Battus par Rennes (1-2) et Auxerre (0-1) au Parc, puis à Valenciennes (1-2), les Parisiens n'ont plus le choix : ils doivent s'imposer face à Monaco pour le dernier match de la saison afin d'assurer une qualification en Ligue Europa. Privé de Sessegnon (suspendu) et Hoarau (blessé, remplaçant), Paris souffre face à des Monégasques accrocheurs avant de se réveiller en fin de rencontre. Chantôme rate de peu l'ouverture du score sur coup-franc (87eme) puis dans la dernière minute du temps additionnel, la tentative de Sylvain Armand s'écrase sur la transversale (92eme). Paris termine 6eme et termine sa saison sur une triste note, comme le confirme Paul Le Guen pour son dernier match à Paris : "J'assume tout, du début jusqu'à la fin. O, finit 4eme ex-aequo, mais que 6eme à la différence de buts. Evidemment, je suis déçu et j'ai ma part de responsabilité dans ce que certains appellent déjà un échec. Mais malgré tout, j'estime que l'on a fait une bonne saison".