mardi 9 juillet 2013

tribune K du Parc des Princes, là ou tout a commencé...

Les supporters visiteurs au Parc des Princes devraient dès le début de cette saison prendre place en tribune K au lieu de la tribune F, qui accueillait le club visiteurs depuis de très nombreuses années. 

Un changement somme toute anodin, mais o combien symbolique pour les plus anciens fans du PSG, qui ont pour la plupart débuté leur histoire d'amour avec le club parisien dans cette tribune K, il y a un peu moins de 40 ans...


Fin de saison 1975-1976. Le PSG de Daniel Hechter et Just Fontaine termine son championnat sans passion et dans la plus grande indifférence.

Depuis deux ans que le club parisien a retrouvé l'élite du championnat, le Parc des Princes n'est plein que pour les grandes affiches face aux ténors du championnat : Saint-Etienne, Nantes ou Reims. Le versatile public du Parc n'est pas conquis par le club de la Capitale et les dirigeants du PSG ont alors l'idée de redonner vie au stade en invitant un certain nombre de scolaires qui pourront mettre l'ambiance et soutenir - enfin - les Rouge et Bleu.


Le 11 mai 1976, seulement 5.904 spectateurs payants assistent au match de championnat PSG-Lyon. L'ambiance est pourtant au rendez-vous grâce à 3.000 scolaires de la région parisienne invités et regroupés en Tribune G. Trompette, sifflets, banderoles : le Parc découvre pour la première fois une ambiance festive et le Président Hechter se félicite de cette initiative, en espérant récidiver dès la saison suivante.


La section "Jeune Supporter du PSG" va voir le jour. Pour une cotisation annuelle de seulement 10 francs (1,50 euro !), un jeune fan de Paris pourra assister à dix matches gratuits (dont PSG-Marseille, qui n'est pas encore un clasico...) et se verra offrir photos et autocollants à la gloire du club.




Pourquoi un tel pari sur la jeunesse ? Le club communique : "Les jeunes veulent voir au Parc ceux à qui ils s'identifient. Si les Parents sont Bretons, Alsaciens, Auvergnats, ces jeunes sont pour la plupart nés à Paris, ont vécu toute leur enfance à Paris et suivent des études dans la Capitale. Ils n'ont d'yeux que pour les Rouge et Bleu, un peu de chauvinisme, d'esprit de clocher, c'est sympathique et cela apporte un peu de chaleur et de nouveauté dans ce grand stade qui n'est que trop épisodiquement "supporter". 



 
Le 18 septembre 1976 face à Reims, les 500 premiers signataires rejoignent le Parc et sont placés en tribune K, le nouvel emplacement chois par le club. 





Le nombre de jeunes ne vas pas cesser de croitre, 800 contre Troyes, 1.200 contre Valenciennes... Les joueurs sont ravis de ce soutien inattendu et dès le début de l'année 1977, le Kop de la Tribune K, tel que le nomme le programme officiel du club à l'époque, compte plus de 3.000 adhérents !





Le 2 mars 1977, une première assemble générale des "jeunes supporters" se déroule au stade de la Porte d'Ivry, en présence du président Hechter. Un président est nommé, un bureau de sept représentants issus de la région parisienne devra encadrer les jeunes et les nouveaux arrivants pour amplifier l'ambiance au Parc.

Lors de la saison 1977-1978, le "mini Kop" en tribune K poursuit son ascension...


La saison suivante, les premiers résidents de la tribune décident alors de quitter la tribune, suite à une modification de la tarification au Parc, et avec la bénédiction du club. Exit la tribune K, bonjour la tribune Boulogne. A cette époque, l'enthousiasme des jeunes supporters du club lui permet de rêver au titre honorifique de "meilleur public de France" pour la saison 1978-1979. 

 


 Le club se félicite de ce soutien inespéré et on peut lire alors : "l'équipe visiteuse venait de marquer un but... Alors que l'équipe parisienne revenait lentement vers le milieu de terrain, moment très pénible pour les joueurs, on a vu tout à coup face à eux, dans les tribunes du virage Boulogne, une forêt de drapeaux bleu et rouge s'agiter et des cris d'encouragement s'élever, comme si c'était Paris qui avait marqué ! .... Cette réaction d'une partie du public nous a fait chaud au coeur : des spectateurs, ils étaient devenus supporters". Ainsi naquit au début de la saison 1978-1979 le désormais célèbre Kop de Boulogne. 

Mais ça, c'est une autre histoire...


vendredi 5 juillet 2013

Ibrahimovic - Cavani : enfin le bon duo de buteurs pour le PSG ?

Alors que le PSG semble sur le point d'engager le buteur de Naples et de l'Uruguay, Edinson Cavani, le club parisien pourrait aligner cette saison deux des plus grands buteurs, avec un duo séduisant Cavani-Ibrahimovic. Mais les deux joueurs sont-ils complémentaires et pourront-ils réussir ensemble à Paris ? Dans l'histoire du club, jamais un duo de buteurs n'a réussi à s'imposer depuis 1970... 

Retour sur les douze premiers duo de buteurs au PSG, qui se sont tous achevés sur des échecs... Le 13 porte-bonheur portera-t-il chance au club parisien ?


1 François M'Pelé - Carlos Bianchi
L'attaquant franco-congolais François M'Pelé a inscrit 69 buts pour le PSG en trois saisons et forme un duo redoutable avec Mustapha Dahleb quand le PSG engage le buteur argentin de Reims, Carlos Bianchi en 1977. Ce dernier inscrira 39 buts, trente de plus que M'Pelé (9 buts) désormais dans l'ombre du redoutable Carlos Bianchi.



2 Dominique Rocheteau - Kees Kist
Après avoir espéré recruté Safet Susic et devant le refus de la Fédération Yougoslave de libérer sa star, le PSG engage le buteur hollandais Kees Kist, ancien Soulier d'Or (meilleur buteur des championnats européens). Si Kist, avec 18 buts,  réussira une saison satisfaisante, Rocheteau se contentera de 14 buts en 38 matches, pour l'une de ses saisons les moins prolifiques lors de son parcours parisien.


3 Dominique Rocheteau - Richard Niederbacher
Le président Borelli a engagé Niederbacher, un attaquant racé et élégant, meilleur buteur du championnat belge, pour former un tandem offensif avec Rocheteau. Mais les deux joueurs ont un profil identique et le buteur autrichien, blessé puis écarté, n'inscrit que 5 buts au final, loin du total de Rocheteau (20 buts inscrits)



4 Dominique Rocheteau - Jules Bocandé - Vahid Halilhodzic
Lors de la saison 1985-1986, ses trois attaquants ont terminé aux quatre premiers places du classement des buteurs, avec 60 buts inscrits au total. Mais la concurrence terrible nuit à l'efficacité du PSG, qui n'inscrira que 35 buts en championnat. C'est un échec cuisant pour Halhilodzic (9 buts), Bocandé (5 buts) et Rocheteau (3 buts).


5 George Weah - François Calderaro
En 1992, le PSG a engagé François Calderaro (19 buts avec Metz) puis George Weah (18 buts avec Monaco), les deux dauphins de Jean-Pierre Papin au classement des buteurs. Si Weah réussira une saison correcte (23 buts), le pauvre Calderaro, avec 6 buts inscrits, se contentera d'un rôle de remplaçant.


6 George Weah - Xavier Gravelaine 
Gravelaine, avec 20 buts à Caen et une seconde place au classement des buteurs en 1993, débarque à Paris avec l'ambition de se faire une place dans le onze type aux côtés de George Weah. Avec six buts inscrits (dont un triplé en Coupe de France face aux amateurs de Côte Chaude...), l'échec est terrible pour Gravelaine, et George Weah, avec seulement 13 buts marqués, connait sa plus mauvaise saison à Paris, avant d'inscrire 18 buts l'année suivante sans rival à la pointe de l'attaque parisienne.


7 Marco Simone - Florian Maurice
Les deux recrues offensives du PSG font rêver les supporters parisiens, mais si Marco Simone ne déçoit pas avec 22 buts au compteur, Maurice se contente de 14 buts à l'ombre du sulfureux buteur italien, avant de quitter Paris après une seule saison dans la Capitale.


8 Christian - Nicolas Anelka
Avec 19 buts en 37 matches, l'un des plus beaux ratios depuis Carlos Bianchi, le Brésilien Christian a participé activement à la belle saison du PSG, second du championnat et qualifié pour la Ligue des champions. En 2000, Paris engage la star Nicolas Anelka, formé au club et les deux buteurs vont décevoir : Christian inscrit 9 buts (4 en championnat, 5 en Ligue des Champions) et Anelka s'arrête à 13 buts malgré un bon début de saison.


9 Pauleta - Reinaldo
En 2003, Le PSG a engagé le meilleur buteur du championnat, le Portugais Pauleta, et récupéré un vrai espoir du football brésilien, Reinaldo. En début de saison, alors que l'Aigle des Açores tarde à trouver la forme, Reinaldo semble tirer son épingle du jeu puis s'efface (9 buts seulement) face à Pauleta, buteur à 23 reprises.



10 Pauleta - Pierre Alain Frau
Trois ans plus tôt, avec 23 buts en 46 matches à Sochaux, Frau a démontré qu'il était l'un des plus grands buteurs du championnat. Transféré à Lyon, il rejoint le PSG pour relancer sa carrière en 2006 et inscrit même le premier but parisien en championnat face à Lorient. Le duo semble complémentaire mais Frau, suspendu pour avoir blessé involontairement un joueur, n'inscrira que six buts en 36 matches ! Loin des 24 buts de Pauleta...


11 Guillaume Hoarau - Mevlut Erding
En engageant Mevlut Erding pour épauler Guillaume Hoarau (20 buts pour sa première saison à Paris),  le PSG croit avoir trouver le duo idéal pour la saison 2009-2010. Mais Hoarau se blesse et Erding flambe (19 buts inscrits) avant que les deux buteurs, enfin réunis la saison suivante, se retrouvent dans l'ombre du phénomène Nenê. Si Hoarau s'en sort avec les honneurs (20 buts en matches officiels), le maladroit Erding se contente de 8 petits buts.


12 Zlatan Ibrahimovic - Kevin Gameiro
Avec seulement 14 buts inscrits et une place de titulaire perdue après l'arrivée de Carlo Ancelotti, Kevin Gameiro devient le remplaçant de luxe de Zlatan Ibrahimovic. Ses 9 buts inscrits et souvent décisifs souffrent la comparaison face aux 33 buts du géant suédois...



jeudi 4 juillet 2013

sanctions contre le PSG : Leonardo, malgré ses 3 mois supplémentaires, toujours dauphin de Daniel Hechter !


Salut les P'tits Clous !

Le nouveau "top 10" des sanctions en France à l'encontre d'un dirigeant ou d'un joueur du PSG reste inchangé, malgré la progression de notre Directeur Sportif brésilien...

Neuf mois de suspension + 3 mois supplémentaires en appel pour Leonardo !

Leonardo conforte sa seconde place dans ce classement historique, mais ne pourra vraissemblablement jamais rattrapé Daniel Hechter, suspendu à vie mais dont la sanction sera annulé après deux ans...

Pour ceux qui auraient raté le post du 1er juin sur le blog avec le détail des sanctions, retour sur le top 10 du PSG :




Radiation à vie : Daniel Hechter, président, double billeterrie (janvier 1978)
Le 19 décembre 1980, le Conseil d'État invalidera cette radiation.


 
Douze mois : Leonardo, bousculade arbitre (mai 2013)





Six mois : Luis Fernandez, entraîneur, bousculade arbitre (mars 2002)


 

Six mois : Vincent Guérin, joueur, contrôle positif aux anabolisants (janvier 1998)
Le 29 mars 2000,  la cour d'appel du tribunal administratif de Versailles annulera cette décision pour vice de forme.






Quatre mois : Philippe Jeannol, joueur, crachat sur un arbitre (octobre 1989)




Deux mois : Oumar Dieng, joueur, (janvier 1996) et Bernard Lama, joueur (avril 1997), usage de cannabis



Deux mois : Pierre-Alain Frau, joueur, blessure adversaire (octobre 2006)


 
Deux mois : Vahid Halilhodzic, entraîneur, propos injurieux arbitre (décembre 2004)


 

Un mois : Safet Susic, joueur, crachat juge de ligne (octobre 1986)


 

Un mois : Paul Le Guen, joueur, blessure adversaire (novembre 1997)

premier stage de préparation à l'étranger pour le PSG : acte 15 !


Depuis 1974, le PSG débute sa préparation le plus souvent en France : du site d'Evian (en 1975) à celui d'Aix-les-Bains (2010) en passant par Pouligny (de 1994 à 1997).

Avec ce stage à Stegersbach, le club parisien s'est rendu à 16 reprises (en 40 saisons depuis 1974) en Europe pour ce premier stage. Pour six destinations bien différentes, avant le séjour en Autriche depuis 2012 :

Forêt Noire (1978) : C'est en Allemagne, en plein milieu de la Forêt noire, que les Parisiens de Jean-Michel Larqué ont préparé la saison. L'entraîneur parisien a apprécié ce séjour malgré un temps mitigé, mais le PSG a raté son début de championnat...


Zeist (1980-1985 et 1987) : Georges Peyroche a choisi les Pays-Bas pour la reprise du championnat, Gérard Houllier sera à son tour séduit lors du premier titre de champion des Parisiens lors de la saison 1985-1986.


Delden (1986) : Le centre sportif de Zeist n'est pas libre, Paris reste fidèle aux Pays-Bas.



Glumskov (1992-1993) : c'est en Suède, à 40 kilomètres de Malmöe que les joueurs d'Artur Jorge ont trouvé refuge, avec la seconde année un second titre de champion de France à la clé !


Jerez (2001-2002) : Luis Fernandez, le plus Français des Espagnols, a choisi le sud de l'Espagne et le soleil pour la préparation estivale.


Faro (2011) : Antoine Kombouaré choisit Faro au sud du Portugal, dix ans après Jerez. Le retour du soleil !


Stegersbach (2012 et 2013) : c'est en Autriche que Carlo Ancelotti puis Laurent Blanc à compter de ce jour ont débuté leur stage de préparation.





lundi 1 juillet 2013

document : il y a 25 ans, le PSG, menacé de mort, se sauve à Clairefontaine...




Le PSG débute donc sa préparation aujourd'hui à Clairefontaine, dans un complexe inauguré au début de l'année 1988 pour l'équipe de France. 

Le Centre Technique National a ouvert ses portes les 4 janvier 1988, malgré la poursuite de nombreux chantiers sur le site, il ne sera d'ailleurs inauguré officiellement par le Président de la République que le 11 juin 1988.

Le PSG est le premier club français à avoir pu bénéficier du site réservé aux Bleus, quatre mois seulement après son ouverture. Paris vit alors une période très compliquée et va trouver des ressources inespérées à Clairefontaine, dans la forêt de Rambouillet...



Le PSG vit de son côté une de ses plus sombres saisons. Après avoir tenté de sauver sa place en première division en changeant d'entraîneur (Mombaerts a remplacé Houllier, avant le retour de ce dernier en début d'année) puis évincé les cadres de l'équipe (Susic, Jeannol, Xuereb) au profit de la jeune garde composée de Sandjak, Rabat ou Simba, rien ne semble freiner la descente aux enfers des Parisiens.

Le 18 avril, alors que le PSG a obtenu un bon match nul la veille à Nantes (0-0) et n'est plus relégable, la délégation parisienne part en stage à Clairefontaine pour préparer la rencontre face à Nice au Parc des Princes.

Gérard Houllier tente alors de ressouder un groupe au bord de l'explosion, partagé entre jeunes et anciens. Safet Susic sait qu'il joue gros : mis à l'écart depuis plusieurs semaines, ce stage pourrait lui permettre de revenir en grâce auprès de son entraîneur.

Si chacun se félicite de cette préparation dans un cadre idéal, le verdict du terrain et sans appel : le PSG est humilié par Nice (0-4). Paris redevient barragiste et perd deux joueurs clé sur blessure : son capitaine Fabrice Poullain et son meilleur espoir, Pierre Reynaud. 

Pire encore, le PSG est vaincu à Metz (0-1) le 11 mai et se retrouve 19eme du championnat, à quatre journées de la fin... Tout semble perdu, malgré le retour des grognards Susic, Jeannol, Marin et Xuereb.

Alors, les joueurs du PSG vont prendre leur destin en main et demander au staff et aux dirigeants de renouveler la mise au vert à Clairefontaine. Trois jours avant Auxerre, tout l'effectif est présent pour le match de la dernière chance... Le Président Borelli accepte la gratuité pour remplir le Parc et devant plus de 38.000 spectateurs, le sort semble à nouveau contre le PSG, mené rapidement au score. A deux occasions, le Parc devient silencieux lorsque Cantona a deux balles de 0-2 en fin de match, mais la future star de Manchester manque de réalisme... Merci Canto ! Paris pousse et égalise sur une tête de Bruno Roux - le père de Nolan - à cinq minutes du coup de sifflet final. Le PSG redevient barragiste et les joueurs se félicitent du stage à Clairefontaine. Houllier : "Cela a créé un climat de mise sous pression, nous allons renouveler cette expérience". Jeannol : "Je me suis préparé comme avant une finale de Coupe de France". Bats : On s'est beaucoup parlé, on s'est dit qu'on allait essayer de gommer toutes les conneries qu'on a pu faire tout au long de la saison".

Avant le prochain match à Marseille, le PSG repart à Clairefontaine. Et un second miracle se produit : face à l'OM, candidat à l'Europe, Paris s'impose (2-1) avec un match exceptionnel de Susic buteur puis passeur décisif.


Malgré ce succès, le PSG reste barragiste et doit s'imposer face à un concurrent pour le maintien au Parc des Princes, le RC Lens. Une nouvelle fois, l'entrée est gratuite et 36.000 Parisiens ont répondu présent. Sous la pluie, Susic, annoncé sur le départ à la fin de la saison, est monstrueux : un penalty provoqué, deux passes décisives et un superbe succès pour Paris (4-1). 17eme, le PSG a désormais son destin entre les mains. Une nouvelle fois, le rôle du stage de Clairefontaine est mis en avant par un des héros du jour, Daniel Xuereb, auteur d'un doublé : "A Clairefontaine, le groupe s'est soudé d'avantage. Les terrains sont meilleurs qu'au Camp des Loges et on peut à toute heure discuter de n'importe quel problème entre nous". Gérard Houllier confirme aussi que ce stage est à l'origine du retour du grand Safet Susic : "Il faisait déjà partie du groupe qui est parti en stage avant la défaite contre Nice. A partir du moment où Safet se plie aux exigences du football, il a toute sa place".


 Le jeune Amara Simba, dans le livre sur les 40 ans du club, était lui aussi revenu sur l'importance des mises au vert à Clairefontaine : "Ces stages ont soudé le groupe, c'était une forme de thérapie ! C'était une bonne chose, cela nous a fait prendre conscience du danger de notre situatuin".

Paris terminera le travail en s'imposant au Havre (1-0) lors de la dernière journée du championnat. Au terme de la rencontre, les supporters parisiens prendront conscience que ce sauvetage inespéré a changé l'avenir du club : en cas de descente, le PSG aurait tout simplement cessé d'exister...