jeudi 12 avril 2012

le fait du jour 12 avril 1994 : l'incroyable choix d'Artur Jorge...


 
 
Le PSG n’a pas le choix avant d’affronter Arsenal en 1/2 finale retour de la Coupe des vainqueurs de coupe : il doit s’imposer ou marquer des buts, après le match aller et le nul au Parc des Princes (1-1).. L'énorme surprise, c'est la titularisation de Raï aux avant-postes et l'absence de George Weah, l'étranger de trop qui suit la rencontre depuis les tribunes. 2.500 supporters parisiens ont fait le déplacement à Londres, une rencontre où la légende veut qu'Oussama Ben Laden soit présent dans les tribunes... 


Le PSG surprend Arsenal en début de rencontre, Valdo intercepte une relance hasardeuse du gardien Seaman et centre vers Raï, mais le joueur brésilien se fait contrer et rate une occasion unique d'ouvrir le score (2eme). Les Anglais sont plus réalistes : Campbell marque de la tête malgré un plongeon désespéré de Lama (6eme). La mission pour le PSG est simple, il faut marquer deux buts pour se qualifier. Les Parisiens accentuent la pression et dominent, mais Fournier, bien placé, frappe sur le petit filet (22eme), Ricardo reprend un corner de Valdo, le ballon frôle le poteau (26eme). C'est au tour de Colleter de frapper de loin, Seaman détourne en corner. Valdo le frappe, Raï reprend de la tête mais manque le cadre (29eme). Après la pause, Arsenal profite de la domination parisienne pour répliquer sur contre-attaque, mais Lama reste vigilant sur deux tentatives de Wright (55eme et 60eme). Paris, courageux, pousse pour revenir au score : Raï, trop juste, ne peut pas reprendre un centre de Colleter (69eme) puis sur une action de Valdo, Guérin récupère le ballon et sert Ginola face au but de Seaman. L'attaquant parisien expédie le ballon... sur le petit filet (73eme). Raï, peu souvent à son avantage, laisse sa place à Gravelaine, mais la frappe de l'attaquant parisien passe juste au dessus du cadre (79eme). Paris est éliminé, battu par son inefficacité. Beaucoup de regrets pour les joueurs parisiens et Lama, déçu, déclare : "Pour gagner, il faut marquer des buts. Ils ne nous ont jamais mis en danger, mais tous nos attaquants étaient sur le banc de touche..." Michel Denisot est abattu : "C'est terrible. J'ai encore du mal à réaliser. Notre manque d'efficacité nous coûte très cher. C'est un sentiment amer qui m'habite ce soir". Une rumeur va circuler quelques jours plus tard, expliquant que le choix d'Artur Jorge de titulariser Raï avait été dicté par les dirigeants parisiens, le match étant retransmis en direct par la télévision japonaise et le PSG souhaitant vendre rapidement celui qui allait devenir quelques mois plus tard le légendaire "Capitaine Raï"...

A l’issue du match, les nombreux supporters parisiens s’offusquent que la plupart des joueurs ne soient pas venus les saluer à la fin de la rencontre  et organiseront un grève des encouragements lors du match face à Monaco au Parc des Princes quelques jours plus tard. Et pourtant, le PSG sera sacré champion de France…







 

mercredi 11 avril 2012

56 buts inscrits après 31 matches : une première depuis 26 ans !


En inscrivant deux nouveaux buts contre l'OM, pour porter son total à 56 buts, le PSG a repris la tête - à égalité avec Lille - du classement o combien symbolique de la meillere attaque de la Ligue 1.

En fouillant dans les archives, on s'aperçoit que les Parisiens n'avaient plus inscrit autant de buts après 31 matches... depuis 1986, où les attaquants du PSG avaient marqué 59 buts.

La saison 2011-12 est la 3ème plus belle saison en terme d'efficacité, derrière 1977-78 (62 buts après 31 journées) et 1985-86.

Si Pars marque dix buts en 7 matches, le PSG atteindrait le cap des 66 buts, le second meilleur score du club de la Capitale en première division. Le record de 1977-78 (75 buts) semble plus inaccessible...

le fait du jour, 11 avril 1986 : le PSG champion de France !


"Si Paris s'impose contre Monaco, le titre est pratiquement dans la poche". Le capitaine  Luis Fernandez résume l'état d'esprit du PSG avant la rencontre. L'affrontement entre les deux équipes est superbe et indécis, les occasions de but se succèdent : Fernandez reprend en force un centre mais échoue face à Etorri (14eme), puis malgré les efforts parisiens, Monaco devient dangereux : tir d'Anziani au ras du poteau (30eme), frappe de Bijotat sur le montant (60eme) puis Tibeuf perd son duel face à Bats (76eme). On s'achemine doucement vers un résultat nul lorsqu'un ultime corner de Susic est repris par Da Fonseca. L'argentin rate sa reprise mais Sène surgit et fusille Etorri d'une frappe à bout portant (89è). Après le match nul de Nantes, Paris est virtuellement champion avec quatre points d'avance et une meilleure différence de but à deux journées de la fin. Les joueurs ont du mal à cacher leur émotion au coup de sifflet final, le capitaine Fernandez est tout près de casser le nez de son entraîneur lorsqu'il l'étreint amicalement... Houiller est heu-reux:  "Ce fut un match magnifique. Le match le plus plein et le plus équilibré de la saison."
Seule bémol après ce succès, Luis Fernandez confirme qu'il quitte le PSG pour rejoindre le Racing : "Je suis soulagé d'avoir pris cette décision, mais pas d'avoir laissé un président que j'aime, un entraîneur que j'adore et des joueurs que j'apprécie."


Les images des buts de la fin de saison 1985-86, avec le match du sacre contre Monaco

mardi 10 avril 2012

12 matches de L1, 12 onze de départ différents : l'incroyable record d'Ancelotti !


Depuis son arrivée en janvier dernier, Carlo Ancelotti aime surprendre ses adversaires, ses supporters, voire même ses joueurs, en modifiant la tactique de jeu et le positionnement des Parisiens au gré des rencontres.

L'entraîneur italien possède déjà un record dans l'histoire du club qui sera difficile à battre : en 12 matches de championnat, Ancelotti a choisi... 12 onze de départ différents. De la victoire face à Toulouse (3-1) au succès contre l'OM (2-1), jamais le même onze n'a été aligné au début du match !

Il y a eu les blessures (Pastore, Maxwell), les suspendus (Nêne, Sissoko) mais l'entraîneur italien a déjà aligné 20 joueurs de Sirigu (le seul à avoir joué les 12 matches) à Camara et Armand (un seul match).

Les suspensions d'Hoarau et de Sissoko à Auxerre devraient permettre au coach du PSG d'aligner... un 13ème onze différent en Bourgogne.

document exceptionnel : la lettre d'amour du président Francis Borelli à Michel Platini


Document exceptionnel que ce courrier envoyé par le président Borelli à Michel Platini. A sa lecture, on comprend l'amour du président, qui aurait fête ses 80 ans le jour du clasico, pour son club de toujours.

Un amour d'un autre siècle... Tu nous manques, président !

le fait du jour, 10 avril 1982 : Michel Platini au PSG !


L'information fait la une de la presse, suite à une indiscrétion relayée par une station de radio : Michel Platini aurait dit "oui" au PSG ! Le capitaine de l'équipe de France et de Saint-Etienne va quitter les Verts dans quelques semaines, est son coeur balance entre Paris et la Juventus Turin, en Italie.


Depuis plusieurs années, le PSG fait une cour assidue à la star du football français. Au début de l'année 1977, le président Daniel Hechter avait même annoncé la venue du joueur de l'AS Nancy Lorraine, précisant qu'il possédait un accord "moral" avec le club lorrain, une information rapidement démentie par Nancy même si les négociations existaient entre les deux clubs.


Deux ans plus tard, en 1979, Francis Borelli déclarait : "Je sens que je vais aboutir. Platini a dit qu'il voulait jouer dans un beau stade, grand et plein. Le Parc, c'est aussi bien que l'étranger et Paris a besoin d'une star !". Pourtant Platini choisira Saint-Etienne...


Dès le début de l'année 1982, le PSG semble tenir la corde pour le transfert du numéro 10 des Bleus. Le 28 février, le Journal du Dimanche annonce : "Platini au PSG ? 99% de chances de venir dans la capitale !". Une information démentie par le principal intéressé.



Le 10 avril, les ondes sont envahies par la signature quasi-certaine de Platini à Paris. Douze jours plus tard, le joueur affirme : Je jouerai la saison prochaine à la Juventus Turin, à Arsenal ou au PSG". Le dénouement sera cruel pour le président Borelli, qui a tant oeuvré pour ce transfert (voir copie de sa lettre "d'amour" au joueur...) : le 30 avril, Michel Platini choisit la Juventus Turin, avec le succès qu'on lui connait...

 Ci dessous, un document exceptionnel et inédit : le procès verbal  du comité de direction du PSG, où l'éventuelle arrivée de Michel Platini est évoquée...





lundi 9 avril 2012

clasico : 2-1, le score idéal...


32eme clasico au Parc des Princes pour le PSG en championnat, et huitième victoire sur le score de 2-1, le résultat le plus fréquent entre les deux équipes. 
Le PSG a remporté 25% de ses clasicos à domicile en s'imposant au final 2-1, soit 1/4 de ses matches à domicile face au rival marseillais. 
Finalement, tout sauf une surprise...

le but d'Alex contre l'OM, la grosse cote du clasico !


Ils n'étaient pas nombreux à parier sur un but d'Alex contre l'OM... (même si un auditeur de France Bleu 107.1 l'avait annoncé avant la rencontre !) 

Les chiffres semblaient leur donner raison : avant ce but, depuis 1971, les défenseurs du PSG n'avaient inscrit que... deux buts face à Marseille en championnat au Parc des Princes, comme au Vélodrome. Deux buts sur 73, soit un misérable pourcentage de 2,73% de réussite pour les arrières parisiens...

Alex rejoint donc son illustre prédécesseur brésilien Abel Braga (qui a entraîné l'OM quelques années plus tard) le 3 août 1979 (victoire du PSG 2-1) et Dominique Bathenay, libero et capitaine des Rouge et Bleu cinq ans plus tard (victoire sur le même score 2-1, le 8 septembre 1984). 

Les défenseurs parisiens auront donc attendu 28 ans pour à nouveau marquer un but à l'OM en championnat !


Sissoko, un rouge pas si classique..


Momo Sissoko, brassard de capitaine au bras, n'a pas terminé la rencontre face à l'OM après un second avertissement (86eme).

Pour tordre le cou au rumeurs, les PSG-Marseille sont loin d'être les matches où les Parisiens sont les plus sanctionnés : Sissoko n'est que le 5ème joueur de la Capitale (et le troisième au Parc des Princes) à connaitre ce sort en championnat face aux Marseillais, après Ricardo (1993), Laurent Leroy (2000), Sylvain Armand (2004) et Zoumana Camara (2009).

En comparaison, le PSG a déjà connu 13 expulsions contre Nantes et 11 face à Lyon. Pas si difficile d'arbitrer un clasico...

clasico : c'est bon sans ses ex !


Hier, le PSG s'est imposé au Parc des Princes lors du clasico (2-1) lors d'un match ou aucun joueur sur la pelouse n'avait porté le maillot adverse avant la rencontre. Une première depuis le 25 avril 2004* et la victoire des Parisiens (2-1). Depuis ce succès, le PSG a vu revenir 7 anciens sur la pelouse du Parc : Fréderic Déhu, Fabrice Fiorèse, Modeste M'Bami, Lorik Cana, Gabriel Heinze, Fabrice Abriel et Edouard Cissé.

* A l'exception du match joué le 5 mars 2006, l'OM avait aligné son équipe réserve pour protester contre l'absence des supporters marseillais.

PSG-OM dans le top 5 des affluences !


Avec 46.252 spectateurs, le PSG a connu sa plus belle affluence... depuis 30 ans ! 
Jamais un "clasico" n'avait attiré autant de monde au Parc des Princes*

Le nouveau top 10 des affluences :

1.PSG-Saint-Etienne, le 16 janvier 1982 : 46.760 spectateurs
2.PSG-Saint-Etienne, le 4 octobre 1980 : 46.629 spectateurs
3.PSG-Saint-Etienne, le 2 octobre 1976 : 46.565 spectateurs
4.PSG-Saint-Etienne, le 12 mars 1980 : 46.305 spectateurs
5 PSG-Marseille, le 8 avril 2012 : 46.252 spectateurs
6.PSG-Marseille, le 21 avril 1990 : 46.045 spectateurs
7.PSG-Marseille, le 15 mars 2009 : 45.774 spectateurs
8.PSG-Monaco, le 20 septembre 1998 : 45.597 spectateurs
9.PSG-Nantes, le 23 mars 1977 : 45.540 spectateurs
10.PSG-Saint-Etienne, le 25 août 1978 : 45.353 spectateurs
* ce classement ne tient pas compte du match PSG-Marseille du 15 janvier 1994, où la presse spécialisée (L'Equipe, Le Parisien, France Football) annonçait une affluence de... 48.000 spectateurs environ ! Le PSG n'ayant pas communiqué sur l'affluence réelle, il est impossible de donner un nombre de spectateurs précis à cette rencontre.

dimanche 8 avril 2012

record d'affluence pour le clasico ??


 45.195 spectateurs, c'est le record pour le PSG cette saison au Parc des Princes (face à Lille, le 18 décembre 2011. Un record qui pourrait tomber demain face à Marseille, même si les plus belles affluences dans l'histoire du club en championnat semblent inaccessibles (voir liste ci dessous, tous mes matches avec plus de 45.000 spectateurs)

1.PSG-Saint-Etienne, le 16 janvier 1982 : 46.760 spectateurs
2.PSG-Saint-Etienne, le 4 octobre 1980 : 46.629 spectateurs
3.PSG-Saint-Etienne, le 2 octobre 1976 : 46.565 spectateurs
4.PSG-Saint-Etienne, le 12 mars 1980 : 46.305 spectateurs
5.PSG-Marseille, le 21 avril 1990 : 46.045 spectateurs
6.PSG-Marseille, le 15 mars 2009 : 45.774 spectateurs
7.PSG-Monaco, le 20 septembre 1998 : 45.597 spectateurs 
8.PSG-Nantes, le 23 mars 1977 : 45.540 spectateurs
9.PSG-Saint-Etienne, le 25 août 1978 : 45.353 spectateurs
10.PSG-Saint-Etienne, le 10 mai 2008 : 45.350 spectateurs
11.PSG-Nantes, le 11 janvier 1995 : 45.266 spectateurs
12.PSG-Lille, le 18 décembre 2011 : 45.195 spectateurs
13.PSG-Nantes, le 12 octobre 1985 : 45.138 spectateurs
14.PSG-Bordeaux, le 29 mai 1999 : 45.086 spectateurs

Nota : ce classement ne tient pas compte du match PSG-Marseille du 15 janvier 1994, où la presse spécialisée (L'Equipe, Le Parisien, France Football) annonçait une affluence de... 48.000 spectateurs environ ! Le PSG n'ayant pas communiqué sur l'affluence réelle, il est impossible de donner un nombre de spectateurs précis à cette rencontre...

samedi 7 avril 2012

retour sur le clasico (6-6) : le meilleur pour la fin !!



Le 7 novembre 2004, un PSG héroïque s'impose face à Marseille (2-1) au Parc des Princes au cours d'un match à rebondissements. Le retour des anciens Parisiens Frédéric Déhu et Fabrice Fiorèse enflamme le Parc des Princes... et Sylvain Armand, qui pour son premier clasico est expulsé après seulement 20 minutes de match pour un tacle dangereux sur Fiorèse.


Mais Paris a de la ressource, malgré un première occasion nette pour le Marseillais Bamogo (19eme) : sur une attaque de Pancrate, Pauleta hérite d'un ballon sur le côté gauche de la surface de réparation. Un crochet sur Fred Déhu pour s'ouvrir le but, et sa frappe croisée va mourir dans les filets de Barthez (32eme). A dix, Paris a fait le plus dur mais va se faire rejoindre au pire moment, juste avant la pause, sur une frappe de Batlles (42eme). Le PSG est pourtant dominateur en seconde période, avec une occasion de but sur une frappe de Coridon (50eme). Ce dernier laisse sa place à Edouard Cissé, qui va devenir le héros du match : après avoir bénéficié d'un contre favorable, la frappe du pied gauche du milieu de terrain du PSG donne un avantage mérité aux siens (70eme). Un peu plus tôt, Paris aurait pu bénéficier d'un penalty sur une faute de Déhu sur Pauleta, décidément au top de sa forme face à l'OM (54eme). 


 
Fiorèse a quitté la pelouse sous les sifflets (74eme) et Paris va finalement s'imposer après une dernière frayeur en toute fin de rencontre : sur un corner marseillais, une dernière frappe de Luyindula puis un énorme raté de Koke et le PSG poursuit son incroyable série face à Marseille ! Edouard Cissé est aux anges après son but "C'est énorme ! Sur la frappe, je ne sais pas ou va aller le ballon et j'ai même eu peur pour les supporters de Boulogne que le ballon s'en aille dans les tribunes !"


Carlo Ancelotti : retour sur ses clasicos...

Premier "clasico" pour Carlo Ancelotti avec le PSG ! Avec déjà 25 ans de carrière au poste d'entraîneur, le coach italien connait bien les matches à enjeu, les derbys et les rencontres à ne - surtout - pas perdre. Retour sur un palmarès plutôt encourageant pour le PSG avant le match face à l'OM...

REGGINA - PARME (1995-1998)
Après avoir débuté en série B à Reggina, Carlo Ancelotti rejoint l'ennemi juré, Parme, et devient le seul entraîneur à avoir dirigé les deux équipes rivales, qui s'affrontent dans une confrontation appelée "derby del Grana" en hommage... au fromage de la région de Parme ! Accueilli comme un traitre par les supporters de Reggina, Ancelotti va rester invaincu (3-2 à Parme, 0-0 à Reggina) pour les deux seuls derbys entre les deux clubs de 1995 à 1998.
Bilan : 2 matches : 1 victoire, 1 nul


JUVENTUS TURIN (1999-2001)
Le "derby della Mole", en référence à la Mole Antonelliana, monument en maçonnerie de 167,5 m symbolisant la ville de Turin est le match le plus important de la Juve, face à son rival le Torino. Anceloti est une nouvelle fois invaincu, avec un succès (3-2) et un résultat nul (0-0). C'est Alessandro Del Pierro, toujours présent à la Juventus, qui avait marqué le but décisif lors du succès de la Juve, le 19 mars 2000.
Bilan : 2 matches, 1 victoire, 1 nul


MILAN AC (2001-2009) 
Le "derby de la Madonnina", entre le Milan AC et l'Inter, en référence à la Madone dorée qui se trouve sur la cathédrale de Milan, a plutôt porté chance à "Carlito" en 8 saisons, le bilan est de 9 victoires, 3 nuls et 6 défaites. Paradoxalement, Ancelotti a débuté par une défaite (0-1, le 03/03/2002) et terminé de la même manière (1-2, le 15/02/2009). A noter que le MiIan AC a rencontré à 4 reprises son grand rival en ligue des Champions, avec deux qualifications à la clé pour les Rossoneris.
Bilan : 18 matches, 9 victoires, 3 nuls, 6 défaites


CHELSEA (2009-2011)
Le match de l'année pour les Blues de Chelsea, c'est le "West London Derby" face à Fulham et QPR. Une nouvelle fois, le bilan est parfait pour Ancelotti : trois victoires et un nul contre Fulham en championnat (2-1, 2-0, 1-0, 0-0) et une qualification en Coupe de la Ligue contre QPR en 2009 (1-0).
Depuis plusieurs années, l'ennemi juré des fans de Chelsea se nomme Arsenal, et les Blues ont été conquérants de 2009 à 2011, avec 3 victoires et une défaite. Le 3 octobre 2010, c'est un dénommé... Alex qui avait assuré la victoire des Blues en fin de match.

Bilan face à Fulham : 4 matches, 3 victoires, 1 nul
Bilan face à QPR: 1 match, 1 victoire.
Bilan face à Arsenal : 3 victoires, 1 défaite.


Conclusion : souhaitons que Carlo Ancelotti perpétue cette tradition, dès dimanche face à l'OM...

+ 20 points pour le PSG avant le clasico au Parc des Princes : record absolu !


Bien sûr, Marseille a joué un match en moins que le PSG, mais sa motivation contre Montpellier laisse à penser que la victoire ne sera pas au bout face au rival des parisiens pour le titre... Avec 20 points d'avance (Paris a 60 points, Marseille 40 points), le PSG bat son record historique qui s'établissait jusqu'alors à + 14 points, lors de la saison 1996-97. Le 22 novembre 1997, les deux équipes avaient fait match nul au Parc (0-0) pour le compte de la 19ème journée de championnat.

vendredi 6 avril 2012

retour sur le clasico (5-6) : 1978, le PSG détruit l'OM !



Contre Marseille, le leader du championnat, le PSG pourra-t-il réagir malgré les sanctions et les incertitudes suite à l'affaire de la double billeterie et la probable radiation de Daniel Hechter ? Le 8 janvier 1978, les joueurs parisiens vont donner la réponse sur le terrain et réussir une performance exceptionnelle : dès le coup de sifflet de l'arbitre, Mustapha Dahleb frappe sur le poteau puis quelques secondes plus tard, Carlos Bianchi est fauché dans la surface de réparation par Zvunka. L'attaquant argentin veut se faire justice lui-même mais rate le penalty (1ère). Marseille est plus réaliste et ouvre le score sur un penalty de Boubacar après une faute de Morin (12eme). Le PSG domine, Dahleb frappe une nouvelle fois sur le poteau (22eme). Cela ne décourage pas les attaquants parisiens, François Brisson égalise logiquement sur une frappe puissante qui trouve la lucarne droite du gardien marseillais Migeon (29eme). Le public est ravi, Carlos Bianchi  tire... sur le poteau (35eme) puis échoue d'un rien face à Migeon (42eme). Dahleb est enfin récompensé de ses efforts quelques secondes avant la pause : le capitaine du PSG reprend une balle de Bianchi détourné par le gardien marseillais et donne un avantage mérité à son équipe (44eme). Les joueurs parisiens rejoignent les vestiaires sous les applaudissements et vont mettre fin aux espoirs marseillais dès leur retour sur la pelouse, sur un but de la tête du marseillais Trésor... qui marque contre son camp (46eme). Trois minutes plus tard, M'Pelé transforme un penalty sifflé après une faute de Bacconier sur François Brisson (49eme). 




Il n'y a plus qu'une équipe sur le terrain, Carlos Bianchi, dans un jour sans, rate une nouvelle occasion de marquer (56eme) mais M'Pelé inscrit le cinquième but de son équipe sur un tir-canon à plus de trente mètres sur lequel Migeon ne peut que constater les dégâts (81eme). Le PSG a inscrit cinq buts magnifiques et réussit une démonstration extraordinaire devant 34.000 spectateurs conquis. Daniel Hechter présent dans les tribunes est acclamé, puis à la fin du match, le capitaine Dahleb remet le ballon du match à son ancien président. Larqué explique ce geste : "Je trouve normal que les gars aient voulu rendre hommage à leur ex-président. Il a pris le club en division 2, il le laisse en division 1. C'est un beau cadeau qu'il fait aux parisiens. Notre victoire me fait plaisir car elle a été obtenue avec panache. Ce match avait incontestablement un caractère exceptionnel et j'espère que mes joueurs sauront retenir la leçon de cette rencontre."


jeudi 5 avril 2012

retour sur le clasico (4-6) : Pedro Miguel Pauleta !


Le PSG de Vahid Halilhodzic n'a pas dit don dernier mot pour la course au titre de champion de France, et souhaite mettre la pression sur Lyon, leader du championnat. Face à l'OM, le 25 avril 2004, Paris trouve rapidement l'ouverture : lancé par Sorin, Pauleta doit s'excentrer hors de la surface pour éviter la sortie du gardien de but de l'OM, Fabien Barthez. Alors que tout le monde attend un centre, le buteur portugais tente sa chance et réussit un amour de lob qui va se mourir dans les buts marseillais (12eme). Marseille, qui a joué 72 heures plus tôt en Coupe d'Europe contre Newcastle, ne se remettra jamais de ce coup de génie. Paris domine, multiplie les occasions de but par un infatigable Juan Pablo Sorin (23eme, 53eme) et Ljuboja (44eme). L'OM ne s'est procuré aucune action de but digne de ce nom et va concéder logiquement un second but, signé - encore - Pauleta ! Sur un ballon de Fiorèse, le buteur portugais contrôle et marque du gauche (62eme). Le but marseillais signé Batlles en toute fin de match (90eme) ne modifie pas le sort du match : le PSG était le plus fort, et remporte un sixième succès consécutif face à son rival. Même José Anigo s'incline devant la supériorité parisienne : "La victoire de Paris est tout à fait normal, même si je regrette que nous n'ayons pas pu disposer de plus de fraicheur". Vahid Halilhodzic est ravi par son équipe : "En ce moment, on est largement la meilleure équipe de France. On n'a pas seulement gagné, on a montré beaucoup de qualité tactiques, techniques et physiques".





série de matches sans victoire : l'OM l' a fait, pas le PSG...


C'est la saison... des records pour l'OM, qui reste sur une impressionnante série de 10 matches sans succès (9 défaites et un nul) : pour rappel, à Brest 0-1, Toulouse 0-1, à Evian 0-2, à Ajaccio 0-1, à l'Inter Milan 1-2, Dijon 1-2, à Quevilly 2-3, à Nice 1-1, et Bayern 0-2 à Marseille puis 0-2 à Munich.

Marseille, en perdant 7 matches de suite, a déjà battu son record historique, comme l'avait annoncé le site foot123 (http://www.foot123.fr/Articles/Football/stats-om-du-jamais-vu/9313)

En fouillant dans les archives du PSG depuis sa création en 1970, impossible de trouver trace de telles séries.... Si l'OM a perdu 7 matches consécutivement, la plus mauvaise série du PSG s'est arrêtée à six, en 1989-90 (à Caen 0-2, à Mulhouse 0-1, contre la Juventus Turin 0-1, contre Lyon 0-1, à Marseille 1-2 et à Turin pour le retour contre la Juve 1-2)

Concernant la succession de matches sans victoire, la série la plus désastreuse des Parisiens s'est achevée après 9 matches sans victoire, en 2000-01 (Bordeaux 1-2, à Auxerre 0-1, à Helsinborgs 1-1, Lyon 1-1, à Monaco 0-2, La Corogne 1-3, Rennes 0-1, à Sedan 1-5, à Galatasaray 0-1) puis en 2004-05 (à Lyon 1-1, 6-7 t.a.b, à Rennes 1-2, Caen 2-2, à Toulouse 1-2, Saint-Etienne 2-2, à Istres 0-1, Chelsea 0-3, Monaco 0-1, à Lens 2-2).
Le PSG avait mis fin à cette disette en s'imposant sur le score de 1-0 au Parc des Princes, en 2000-1 face à Metz (but d'Anelka) et en 2004-05 contre Strasbourg (but de Pauleta).

Si c'est aujourd'hui la crise à Paris, que dire de la situation de l'OM ??? En espérant qu'au Parc dimanche, la série continue pour Marseille, avec un onzième match sans victoire !!!

mercredi 4 avril 2012

retour sur le clasico (3/6) : le show Ronadinho !


Duel au sommet au Parc des Princes, entre le PSG (3eme) et Marseille (4eme). Luis Fernandez annonce une équipe défensive, avant de changer la feuille de match juste avant la rencontre, pour titulariser un attaquant (Ogbeche) à la place d'un défenseur (Potillon). Le PSG, avec sa star Ronaldinho, va survoler la rencontre : sur un coup franc excentré, Ronaldinho frappe au but, le ballon passe au milieu d'une foret de jambes et va mourir dans les filets de Runje (15eme). Paris domine et inscrit un second but juste avant la pause, sur penalty après un contact entre Batho Ogbeche et Runje. Ronaldinho ne tremble pas et double la mise  (37eme). Il n'y a qu'une équipe sur le terrain, Ronaldinho réussit des prouesses techniques avant d'être légèrement blessé par un pétard envoyé depuis la tribune des supporters de l'OM. On attend patiemment la fin du match lorsque sur un long ballon aérien de Heinze, Cardetti devance Runje, bien mal inspiré, et inscrit le troisième but de la tête (81eme). 3-0, c'est la fête au Parc. Luis Fernandez, fou de joie, entame une danse endiablée face aux supporters marseillais totalement désabusés...


Ronaldinho, le héros du jour, est aux anges : " C'est un de mes meilleurs matches à Paris, c'est une victoire très spéciale compte tenu de la rivalité qui existe entre les deux clubs. Je sais que c'est avec ce genre de match et de victoire que je pourrai entrer dans l'histoire du PSG". Fernandez couvre de louanges ses joueurs : "C'est une belle victoire et je mets  20 sur 20 à mes joueurs !"

clasico : Sylvain Armand vers le record ?


Son retour à Nancy, avec une performance plutôt encourageante, laisse espérer à Sylvain Armand une place dans le groupe du PSG contre Marseille, voire une place de titulaire. 

Si "l'ancien" du groupe entre en jeu face à l'OM, il disputerait alors son 17ème clasico depuis son arrivée au club en 2007, et deviendrait le recordman absolu des matches joués pour un joueur du PSG contre le club marseillais.

A ce jour, Armand est à égalité avec Jean-Marc Pilorget, aligné à 16 reprises contre l'OM de 1976... à 1989 !

Le bilan restera pourtant favorablement à Pilorget, recordman des matches joués sous le maillot parisien (435 matches), qui s'est imposé à 7 reprises, pour 3 nuls et 6 défaites contre l'OM. Sylvain Armand, son dauphin, a connu des performances beaucoup plus décevantes face au rival marseillais, avec seulement 4 victoires, 4 nuls et 8 défaites...

Les deux plus beaux faits d'armes du défenseur parisien face à l'OM restent le succès en finale de la Coupe de France (2-1, le 29/04/2006) et la victoire à dix contre onze au Parc des Princes, pour son premier "clasico" (2-1, le 07/11/2004). Un match ou Armand s'était fait expulser rapidement, après un tacle sur l'ancien Parisien Fabrice Fiorèse...



le fait du jour (2), le 4 avril 1998 : le PSG inaugure victorieusement le Stade de France



Devant 77.700 spectateurs payants, le PSG dispute la première finale de l'histoire du Stade de France. La rencontre débute sur un rythme soutenu avec un léger avantage aux Bordelais et un coup-franc de Micoud rase le montant (8eme) puis l'attaquant Wilford est contré dans la surface de réparation parisienne (24eme) Après la sortie sur blessure du Girondin Grenet et l'apparition sur la pelouse de Papin, Bordeaux ouvre le score sur une frappe puissante à l'entrée de la surface de réparation signée Micoud (30è). Paris réagit, le gardien Ramé sauve du pied sur une tentative de Maurice (32eme), un centre-tir de Domi est dévié par Gralak (36eme) et Simone frappe à deux occasions sur le petit filet (40eme et 45eme). Le PSG a pris l'ascendant et confirme après la pause : Raï (48eme), Simone (49eme, 51eme), Maurice (62eme) Algerino (63eme) se mettent en position de tir, sans succès. C'est au tour de Domi de se retrouver seul face à Ramé, mais le gardien bordelais gagne ce duel (73eme). Loko remplace Maurice (74eme) et tente immédiatement sa chance (78eme). La domination parisienne est récompensée lorsque Ducrocq se présente seul et s'écroule au contact de Ramé. L'arbitre accorde un penalty mais Raï qui n'a jamais échoué depuis son arrivée en France voit sa frappe détournée ! Heureusement pour Paris, Loko a suivi et talonne vers Simone qui égalise (80eme). Le rythme de la rencontre s'accélère, une tentative de Loko (84eme) répond à un essai de Wiltord (83eme). La balle de match est dans les pieds de Simone, auteur d'une extraordinaire reprise de volée à trente mètres des buts, mais le ballon s'écrase sur la transversale (86eme). 


On doit jouer les prolongations, Loko, trop attentif, gâche une occasion (95eme) puis Fernandez est vigilant sur une tête de Laslandes (96eme). Les parisiens semblent plus frais, Loko déborde et centre vers Raï qui marque d'une tête plongeante (107eme). Le PSG tient sa coupe lorsque Bordeaux bénéfice d'un coup-franc. Papin le tire et égalise dans la dernière minute du match (115eme). On joue la séance des tirs aux buts, Vincent Fernandez arrête le tir de Gralak et Papin frappe au dessus. Loko transforme le penalty de la victoire, mettant un terme à une superbe finale. Ricardo est heureux : "La saison n'est pas terminée. On dira qu'elle est sauvée si nous ne gagnons rien d'autre, car j'attends encore plus ! C'était un très beau match, avec beaucoup d'émotion. Je suis aussi très content pour Patrice Loko". Michel Denisot, après un tour d'honneur, déclare : "Je suis fier des six titres gagnés lors d'un septennat et peut-être sept avec une possible Coupe de France. C'est la victoire de la solidarité, plutôt que l'esprit de revanche".

le fait du jour (1), le 4 avril 1996 : le bonjour du Snake !



Le PSG, après avoir éliminé Parme en 1/4 de finale, est désormais le favori pour remporter la coupe d'Europe des vainqueurs de coupe. Raï, blessé, est absent et Youri Djorkaeff, pour sa part, revient... sur le banc des remplaçants. Paris joue avec trois attaquants (Loko, Dely Valdes et Nouma) et joue remarquablement au cours de la première période. Un seul arrêt difficile pour Lama, sur une frappe lointaine de Paco (21eme). Côté parisien, Nouma reprend de la tête un centre de Le Guen mais le ballon passe au dessus du cadre (44eme). La seconde période débute sur un rythme plus intéressant : Bebeto se retrouve seul face à Lama qui détourne le ballon vers Aldana, mais Le Guen et Bravo interviennent pour écarter le danger (46eme). Paris se montre menaçant sur un centre de Guérin repris de la tête par Dely Valdes, mais Liano se détend et détourne en corner (68eme). Le PSG poursuit sur sa lancée, Nouma frappe à ras de terre et inquiète à son tour le gardien espagnol (71eme). La rencontre s'anime, Lama détourne successivement deux frappes de Fran puis Manjarin (73eme). Le gardien parisien réussit une nouvelle parade décisive sur un coup-franc de Fran. Beguiristain reprend le ballon seul face au but vide et frappe... au dessus du cadre (83eme). Djorkaeff a remplacé Dely Valdes (80eme) et se montre décisif pour son retour : sur un dégagement de Lama, Djorkaeff s'appuie sur Nouma et marque d'une frappe enveloppée du pied droit (90eme). Paris a déjà un pied en finale et Fernandez se réjouit : "Nous avons disputé un match sérieux, avec beaucoup d'application. Le PSG a retrouvé le gout de la victoire après toutes ces défaites. Et cela me fait énormément plaisir". Djorkaeff, pour sa part, raconte son exploit : "Luis m'a dit : tu rentres et tu marques !"


mardi 3 avril 2012

retour sur le clasico (2/6) : le plus pathétique...



                                                          Même pas peur !

Le 9 novembre 1997, c'est un premier choc pour le PSG, leader du championnat, face à son rival marseillais. Les absents sont nombreux côté parisien : Le Guen et Roche (suspendus), Loko, Simone (blessés).  L'ambiance est électrique devant 43.307 spectateurs passionnés. Premier coup dur pour Paris : Maurice se blesse seul (entorse à la cheville) et doit quitter prématurément la pelouse (7eme). Il est remplacé par Jérôme Leroy, le PSG alors joue sans attaquant spécifique... La série noire continue pour Paris, Gravelaine ouvre le score sur un service de Camara et condamne le PSG à une difficile course poursuite (14eme). Mais les joueurs de Ricardo ont du coeur : Raï dévie de la tête un ballon vers Jérôme Leroy qui égalise d'un tir en suspension du pied droit (34eme). C'est au tour de Guérin de se blesser au genou et d'être remplacé par l'inexpérimenté Pierre Ducrocq (38eme). Six minutes plus tard, Ducrocq reçoit un avertissement après une joute verbale impressionnante avec Ravanelli (44eme). Le match est équilibré, Revault intervient dans les pieds de Ravanelli, provoquant une nouvelle interruption après le choc entre les deux joueurs (54eme). L'attaquant italien de l'OM est une nouvelle fois au centre de la polémique lorsqu'il s'effondre dans la surface de réparation après un duel face à Rabesandratana. Malgré les protestations des Parisiens, l'arbitre accorde un penalty transformé par Laurent Blanc (63eme). Le PSG aura l'occasion d'égaliser sur un tir violent de Raï détourné difficilement par Köpke (73eme). Malgré la défaite, Ricardo reste optimiste : "Nous avons fait un très grand match, et c'est d'autant plus méritoire que nous avons joué avec une équipe qui ne se connaissait pas. Malheureusement, nous sommes tombés ce soir sur un adversaire supplémentaire, l'arbitre. Il n'y avait jamais penalty, mais à l'arrivée, nous nous retrouvons perdant. Quand je regarde le classement, je vois que nous sommes toujours premiers. Nous n'avons pas tout perdu ce soir et nous ne sommes pas morts".



le fait du jour, 3 avril 1991 : le jour où le PSG a touché le fond...


Les rares supporters présents au Parc des Princes, le mercredi 3 avril 1991, ne sont pas prêts d'oublier ce match comptant pour les 16ème de finale de la Coupe de France, contre Bourges (seconde division, ex Ligue 2). Le Parc sonne désespérément creux (5000 à 6000 spectateurs, dont plus de la moitié venu supporter Bourges !) Le public parisien ne pardonne pas aux joueurs le modeste classement dans le ventre mou du championnat et le manque de moyens pour une équipe dont la star reste l'inépuisable Safet Susic, qui fêtera dix jours plus tard ses 36 ans ! Comme le PSG ne fait jamais rien comme les autres, il se présente sur la pelouse avec un surprenant... maillot bleu ! Le match est décevant et Paris ne doit sa qualification qu'à une nouvelle inspiration de Safet Susic, passeur décisif pour son compatriote Zlatko Vujovic. Le Parc siffle ses joueurs, le PSG passe dans la douleur mais les dirigeants prennent conscience que si Paris poursuit dans cette voie, c'est la mort du club. 48 heures après la rencontre, le quotidien "L'Equipe" annonce la mise en place d'un projet ambitieux pour donner un grand club à Paris. Deux mois plus tard, Canal + débarque au PSG, avec le succès que l'on connait...

retour sur le clasico (1/6) : le plus prolifique


Le 7 avril 1979, le PSG accueille l'OM pour un match de prestige en cette fin de saison où les deux équipes n'ont plus rien à espérer. Paris veut se réconcilier avec son public après un championnat décevant et la rencontre débute sur les chapeaux de roue, le Marseillais Berdoll ouvre le score de volée (2eme) mais le PSG égalise dans la foulée : sur une frappe de Bathenay repousée par Migeon, Bernard Bureau n'a plus qu'à pousser le ballon dans le but vide (5eme). Bureau (9eme) puis Dahleb (10eme) sont frustrés d'un penalty et les deux équipes se quittent sur ce score de parité à la pause. En seconde période, les Parisiens semblent avoir fait la différence à l'heure de jeu : sur un centre d'Armando Bianchi, Dahleb devance le gardien marseillais et redonne l'avantage à son équipe (55eme) puis l'attaquant algérien provoque un penalty transformé par Armando Bianchi (59eme). Malheureusement, Dahleb se blesse au genou sur cette action et quitte prématurément la pelouse. Marseille profite de ce coup du sort pour réduire le score (Buigues, 73eme) puis égaliser (Berdoll, 77eme). Le PSG fait la décision dans les dernières minutes de la rencontre : sur un centre de Lemoult, une magnifique reprise de volée aux seize mètres de Carlos Bianchi se fige dans la lucarne de Migeon, pour son plus beau but sous le maillot Rouge et Bleu (86eme). Paris s'impose 4-3 et Vasovic est ravi du spectacle : "C'est la première fois depuis mon retour au PSG que l'équipe joue comme je le souhaite !"

Carlos Bianchi et le clasico : " il est difficile pour moi de comparer la rivalité entre les deux clubs avec les derbys entre River Plate et Boca Juniors en Argentine pour le "Superclasico". Le match Boca - River, c’est la rencontre qui divise tout notre pays, car Boca Juniors, considéré comme le club du peuple, c’est 40 % des habitants argentins et River Plate, plus proche de la bourgeoisie, compte 30% de supporters. La rivalité entre Paris et Marseille c’est plutôt l’opposition entre les deux plus grandes villes de France".

lundi 2 avril 2012

le fait du jour, 2 avril 2006 : Pedro Pauleta inscrit son unique triplé avec le PSG !


Pedro Pauleta inscrit son premier - et unique - triplé sous les couleurs Rouge et Bleu face à son ancien club, les Girondins de Bordeaux (victoire du PSG sur le score de 3-1). 
Aucun buteur du PSG n'avait inscrit au moins trois buts avec le PSG en L1 depuis le quadruplé du Brésilien Christian contre Strasbourg (4-2, le 26/01/2000). Après le triplé du meilleur buteur dans l'histoire du club (109 buts inscrits en matches officiels), deux Parisiens ont réussi un tel exploit : Mevlut Erding, lui aussi face à son ancien club Sochaux (4-1, le 13/03/2010) et plus récemment Kevin Gameiro à Ajaccio (3-1, le 16 octobre 2011)

Pour le plaisir, le résumé du match en vidéo et la joie tout en pudeur de 'l'Aigle des Açores".

 

dimanche 1 avril 2012

le fait du jour, 1er avril 1979 : Carlos Acosta, quarante cinq minutes et puis s'en va...


Le PSG, en ce 1er avril 1979, affronte lors d'un match amical au Stade Bauer à Saint-Ouen le club brésilien de Santa Cruz, alors quatrième du championnat brésilien. Un millier de spectateurs seulement assistent à la rencontre qui se terminer sur un score de parité (2-2).

Les rares spectateurs présents se demandent à la pause quel est ce joueur chevelu, qui remplace à la pointe de l'attaque le buteur argentin Carlos Bianchi. Carlos Acosta, puisqu'il s'agit de lui, a été invité à participer à ce match amical pour un essai en vue de la saison prochaine et le joueur a déjà une solide réputation : né en Uruguay et international, il serait passé par le grand River Plate en Argentine, puis Murcie en Espagne avant de porter les couleurs du célèbre Cosmos de New York aux Etat-Unis, au côté du roi Pelé et de Beckenbauer. Un souvenir qu'il racontait il y a quelques années avec une grande émotion dans un quotidien régional, "Le Progrès", en 2011  : "C'était une grande surprise d'être entouré de tous ces personnages mondialement connu, à seulement 21 ans. On était dans un univers qui nous dépassait. Pelé ne nous parlait pas beaucoup, on était des gamins. Mais il nous impressionnait par sa simplicité. Nous on était des jeunes, souvent remplaçants. On rentrait à la fin quand les vedettes étaient fatiguées, on bouchait les trous mais on était content". Passé de remplaçant au Cosmos à titulaire au PSG est un pari osé, et Acosta n'aura pas marqué les esprits des supporters parisiens ce jour là. Non retenu, il tente alors sa chance à Toulouse, sans succès, repart à Burgos en Espagne, à Palerme en Italie, avant de signer en 1985 au Puy en D2  (ex.Ligue 2) où il connait enfin la consécration en France, inscrivant 22 buts en seulement 18 mois. Après une saison à Angers, il retrouve - ironie du sort - le stade Bauer à Saint-Ouen, signe au Red Star puis met un terme à sa carrière de globe-trotter. Installé en France, il commente désormais des matches pour une chaine cryptée sud-américaine, et reste un supporter acharné de l'Uruguay. De quoi s'inquiéter du rendement de son compatriote présent à Paris depuis cette saison, l'énigmatique Diego Lugano...

Kombouaré-Ancelotti : le bilan chiffré


En concédant sa première défaite (en onze matches de championnat), Carlo Ancelotti a confirmé les doutes du PSG pour cette fin de saison. Une première défaite, et un bilan assez défavorable (après 11 matches) face à son prédécesseur Antoine Kombouaré, qui avait débuté par une défaite face à Lorient (0-1) avant de mener Paris aux premières places du championnat.

Le bilan d'Antoine Kombouaré en 2011-12 après 11 matches de championnat : 26 points, 8 victoires, 2 nuls et une défaite. 21 buts marqués, 8 buts encaissés.

Le bilan de Carlo Ancelotti en 2011-12 après 11 matches de championnat : 20 points, 5 victoires, 5 nuls et une défaite. 23 buts marqués, 15 buts encaissés.

Comme le précise le diction : "C'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens", un titre de champion de France et tout sera pardonné à Carlo Ancelotti et Leonardo. Antoine Kombouaré avait su rebondir après deux défaites contre Nancy et Marseille, souhaitons à l'entraîneur italien une telle issue à cette crise, dès dimanche face à l'OM au Parc des Princes.

Jean Fernandez, nouveau cauchemar du PSG


Quatre victoires, série en cours... Après les succès avec Auxerre la saison dernière (3-2 au Parc des Princes, 1-0 en Bourgogne), Jean Fernandez a récidivé à Nancy (1-0 à Paris, 2-1 en Lorraine). L'entraîneur passé par Cannes, Nice, Marseille, Lille, Sochaux et Metz avant de diriger Auxerre n'est pas le premier à réussir un tel doublé :  Arsène Wenger (Monaco 1987-89) et Joël Muller (Lens 2002-2004) l'ont précédé, mais Fernandez est le premier entraîneur à faire une telle série en entraînant deux clubs différents.

Nancy, zéro pointé...


En s'inclinant à Nancy (1-2) après sa défaite face aux Lorrains au Parc des Princes à l'aller (0-1), le PSG ne va donc marquer aucun point en 2011-12 face à un adversaire en Ligue 1, une première cette saison.

Nancy réussit donc le sans-faute pour la quatrième fois de son histoire face aux Parisiens, après les saisons 1977-78, 1984-85 et 1987-88.

Au classement des clubs ayant remporté leurs deux matches (à domicile et à l'extérieur) lors d'une même saison face à Paris, on retrouve Monaco (9 fois), Bordeaux (7), Lille, Marseille, Nice et Nancy depuis hier soir (4). Sur les 50 adversaires rencontrés par le PSG depuis 1974, 16 équipes seulement (32%) ont réussi cette performance face aux Parisiens.

Le PSG a réussi à ne pas perdre deux fois face à la même équipe tout au long d'une saison à 9 reprises, dont les deux années du titre de champion de France (aïe, c'est pas bon)  en 1985-86 et 1993-94 et n'a plus réussi cette performance depuis la saison 2001-02, avec un championnat à 18 clubs et 34 journées...

Depuis 5 ans, le PSG a été battu à deux reprises en 2007-08 (Bordeaux, Lyon, Rennes, Caen, Nice), en 2008-09 (Monaco, Rennes, Toulouse), 2009-10 (Marseille, Nice) et la saison dernière (Auxerre et Bordeaux).

Et la saison n'est pas finie, il reste Marseille et Lorient pour rejoindre Nancy en 2011-12...