vendredi 11 novembre 2011

le fait du jour (2), 10 novembre 1973, le PSG joue son premier match au Parc des Princes !





Pour cette première au Parc des Princes, le PSG affronte le Red Star, son principal rival pour l’accession en première division. Ce derby parisien est organisé en lever de rideau de la rencontre de championnat de première division, PFC-Sochaux.

Justo Fontaine, témoin privilégié de cette rencontre, se souvient parfaitement des premiers pas de ses poulains : “Le Parc découvrait une nouvelle équipe, avec un Président couturier et pas tellement de moyens. J’ai expliqué aux joueurs avant la rencontre qu’ils avaient une carte importante à jouer, cela nous changeait du Camp des Loges et des 3.000 spectateurs présents. C’était une occasion unique d’être reconnu par le grand public“. Justo énumère avec précision le onze aligné et se souvient : Il y avait Dogliani, mon capitaine, mon relais sur le terrain. Et Jacky Laposte, formidable milieu de terrain défensif. Même le grand Michel Platini n’a jamais flambé devant lui ! Mon équipe jouait l’offensif, elle avait un côté show-biz qui intéressait les médias mais on ne nous prenait pas encore au sérieux“.


Agréable surprise au début du match : ils sont 20.000 curieux dans l’enceinte de la porte d’Auteuil à assister aux débuts officiels des Rouge et Bleu... Othniel Dossevi, désormais professeur agrégé de lettres à Bordeaux, inscrit le premier but officiel de la rencontre. “Onni“, comme on le surnomme affectueusement, est le symbole de la réussite du projet Fontaine - Hechter : fédérer un groupe composé d’amateurs et de quelques professionnels aguerris. Dossevi est né à Lomé au Togo ou il a découvert la passion du ballon rond, puis a rejoint la France à l’âge de 16 ans. Son premier but, il ne l’a pas oublié même si il préfère mettre en avant le collectif : “ Seul la victoire nous intéressait ! Avec notre défense, un but inscrit et on avait une bonne option pour s’imposer. Je me souviens surtout que plus le match avançait, plus le Parc se remplissait. Au coup de sifflet final, plus de 30.000 personnes nous encourageaient“. Chez les Dossevi, on est plutôt doués pour le sport : Antoine, le jeune frère, disputera quelques rencontres en D1. Othniel a su concilier sports et études : “Le football est désormais très professionnel, très organisé. C’est inconcevable aujourd’hui. Jouer au foot m’a permis de trouver l’équilibre et a largement contribué à réussir mes études“. Le second but parisien est l’œuvre d’Armando Monteiro, qui laisse un souvenir impérissable à Justo Fontaine : “Je l’ai vu débarquer un jour au Camp des Loges… pour me proposer ses services ! Il m’a dit qu’il avait été international juniors et qu’il avait joué chez les jeunes à Flamengo, et j’ai pu vérifier qu’il était plutôt doué avec un ballon“. Redoutable buteur de la tête, véritable phénomène du jonglage, Monteiro n’avait qu’un seul défaut : il partageait sa passion du ballon rond avec sa foi pour la musique carioca. Il choisit d’ailleurs la musique, devenant par la suite chef d’orchestre de musique brésilienne dans le sud de la France. Jean Deloffre clôture le score pour Paris, il est l’un des quatre “mousquetaires“ professionnels (avec Dogliani, Cardiet et Leonetti) choisi par Justo Fontaine pour encadrer le reste de l’effectif. Même si il n’a pas un souvenir particulier de cette rencontre, le milieu de terrain international (1 sélection en équipe de France A) ne garde que des bons souvenirs de son séjour dans la Capitale : "On avait fait une grande saison, et je reste toujours attaché au PSG. Fontaine alignait une équipe offensive, et je regrette parfois le système de jeu des clubs actuels, bien trop prudent. J’ai retrouvé le Parc des Princes lors d’une rencontre de l’Associations des Anciens Joueurs du PSG et ce fut une joie immense“

Justo Fontaine résume le sentiment général à l’issue de cette rencontre historique : "C'était la meilleure chose qui pouvait nous arriver, cette victoire pour nos débuts au Parc avec pareil public. Mon équipe a joué comme je l'aime, je crois qu'elle a donné un bon spectacle. Je remercie les supporters, qui ont souhaité revoir le maillot Rouge et Bleu que nous portions à l’occasion de cette rencontre. Je suis fier de l’histoire du club et à l’époque, si on nous avait ou serait aujourd’hui le PSG, on aurait tout de suite signé !".

PSG/RED STAR : 3-1 (1-0)

14eme journée du championnat de France de D2, groupe B

Samedi 10 novembre 1973, au Parc des Princes

Temps froid et humide, pelouse en excellent état.

Match joué en lever de rideau de la rencontre PFC/Sochaux.

20.000 spectateurs environ – Arbitre : Mr Didier

Buts : Dossevi (15e), Monteiro (56e), Deloffre (75e) pour le PSG ; Combin (67e s.p.) pour le Red Star

Avertissement : Garrigues (75e) pour le Red Star

PSG : Choquier – Béreau, Bade, Leonetti, Cardiet – Deloffre, Laposte – André, Dossevi, Dogliani (cap.), Monteiro Entraîneurs : J.Fontaine/R.Vicot

RED STAR : Laudu – Garrigues, Ahache, Jarra, Merelle – Grabowski, Besnard – Houen (Lefevre 52e), Ducuing, Combin, Bras Entraîneur : J.Farias

Les buts :

Sur une ouverture de Jean Deloffre, Othniel Dossevi se présente seul face au gardien du Red Star Laudu et gagne son duel (15e,1-0)

Louis Cardiet déborde et dépose le ballon sur la tête d’Armando Monteiro qui double la mise (56e, 2-0)

Nestor Combin réduit la marque sur penalty après une faute de Louis Cardiet sur Ducuing première tentative déviée sur sa ligne de but par Léonetti (67e, 2-1)

Louis Cardiet joue rapidement une touche en direction de Jean Deloffre qui marque d’une frappe soudaine (75e, 3-1)

jeudi 10 novembre 2011

amusant : la présidence de Benoit Rousseau est-elle la plus courte dans l'histoire du club ?


Depuis le 4 novembre dernier, le PSG a un nouveau président, le 17ème dans l'histoire du club : Nasser Al-Khelaifi. Cette nomination met un terme à l'intérim assuré par Benoit Rousseau, président du PSG pendant... 3 mois et 21 jours ! Un seul président parisien a fait plus court : Simon Tahar, 1 mois et 4 jours en 2008.
Plus inquiétant, depuis 2003, aucun des huit derniers présidents n'a dépassé le cap des 2 ans à la tête du club parisien ! Voici le classement des présidents parisiens, du plus long règne au plus court :
1 Francis Borelli : 13 ans et 4 mois
2 Michel Denisot : 6 ans et 11 mois

3 Daniel Hechter : 4 ans et 6 mois

4 Laurent Perpere : 4 ans et 5 mois

5 Francis Graille : 1 an et 10 mois

Alain Cayzac : 1 an et 10 mois

Robin Leproux : 1 an et 10 mois

8 Henri Patrelle : 1 an et 5 mois

9 Pierre Blayau : 1 an et 1 mois

10 Pierre-Etienne Guyot : 9 mois et 24 jours

11 Charles Villeneuve : 8 mois et 7 jours

12 Charles Biétry : 7 mois et 10 jours

13 Sébastien Bazin : 7 mois et 5 jours

14 Guy Crescent : 6 mois et 12 jours
15 Benoit Rousseau : 3 mois et 21 jours

16 Simon Tahar : 1 mois et 4 jours

le fait du jour : 10 novembre 2004, le PSG "bis" humilie l'OM au stade vélodrome !


Trois jours après avoir vaincu Marseille au Parc des Princes à dix contre onze (2-1), le PSG récidive à Marseille avec une équipe largement remaniée (Alonzo, Helder, Badiane, Ateba, Boskovic et Benachour titulaires). Menés 2-0, les Parisiens égalisent grâce à un doublé de Branko Boskovic et et profitent d'une grossière erreur de Bixente Lizarazu, qui rate sa passe de la tête en retrait vers Barthez. Bernard Mendy a senti le coup et crucifie les deux anciens champions du monde en 1998. Un moment magique...

mercredi 9 novembre 2011

PSG invaincu à l'extérieur en L1 : série en cours...


Le PSG, après son nul à Bordeaux (1-1), est désormais invaincu depuis le début du championnat à l'extérieur (6 matches pour 3 victoires et 3 nuls). C'est la 4ème meilleure performance dans l'histoire du club, à égalité avec la saison 2007-08. Si Paris s'impose à Marseille, le PSG rejoindrait la série de 1996-97 (4 victoires et 3 nuls) et poursuivrait sa route pour se rapprocher des 8 matches invaincus de la saison 1992-93 (8 matches, 3 victoires et 5 nuls), voire espérer égaler le record mythique de la saison 1985-86 : 13 matches, 6 victoires et 7 nuls).

le fait du jour : 9 novembre 1977, Mustapha Dahleb atomise le grand Saint-Etienne !


Le choc attendu entre Jean-Michel Larqué et son ancien entraîneur Robert Herbin est explosif : Larqué reproche à Herbin de l'avoir évincer sans raison la saison dernière. Les stéphanois ouvrent le score rapidement par Barthelemy sur un centre de Rocheteau (9eme) puis le capitaine parisien Dahleb débute son festival offensif. Sur un centre de Lokoli, il profite d'une hésitation de Curkovic et reprend victorieusement au second poteau (13eme) puis Redon intercepte un ballon perdu par le stéphanois Farison, transmet à Dahleb qui marque d'une pichenette (19eme). Dahleb inscrit son troisième but de la soirée suite à un exploit personnel : le joueur algérien récupère un ballon au centre du terrain, dribble quatre défenseurs stéphanois puis frappe et prend à contre-pied Curkovic (60eme). Carlos Bianchi marque un nouveau but en fin de rencontre en reprenant de la tête un centre de M'Pelé (77eme). Saint-Etienne n'avait plus encaissé quatre buts lors d'une rencontre depuis trois ans, face à Hadjuk Split en Coupe d'Europe (4-1 pour Split). Dahleb reste modeste sur sa performance : "J'ai été victime d'une entorse au genou au début de l'automne et la guérison n'est pas encore terminée !" Cela promet...

mardi 8 novembre 2011

le fait du jour : 8 novembre 1987, Amara Simba sauve le PSG !


Amara Simba inscrit le premier but de sa carrière parisienne face à Marseille au Parc des Princes (1-1) et sauve le PSG, qui restait sur huit défaites lors des neuf dernières rencontres de championnat. Un point considéré comme une victoire pour les joueurs d’Erick Mombaerts et un souvenir inoubliable pour le buteur du jour : "c’était un dimanche, le stade était plein, et l’OM alignait ses stars : Papin, Bell, Förster. On n’avait pas marqué de but depuis plusieurs matches et j’ai eu la chance d’ouvrir mon compteur, sur une frappe du pied gauche après un service de Pierre Reynaud. C’est un souvenir inoubliable..."

En route vers les 2000 buts : Paris aime les Chtis !



Le PSG doit regretter l'absence de Lens en Ligue 1, voire de Metz : les deux équipes relégués en L2 sont les adversaires préférées des attaquant parisiens, avec plus de 100 buts inscrits en championnat ! Le top 10 des buts encaissés face au club de la Capitale :

1. Lens 114 buts (en 66 matches)
2. Metz 101 buts (en 66 matches)
3. Sochaux 97 buts (en 64 matches)

4. Saint-Etienne 95 buts (en 60 matches)

5. Lyon 89 buts (en 65 matches)
6. Bordeaux 80 buts (en 75 matches)

7. Lille 79 buts (en 68 matches)

8. Auxerre 75 buts (en 62 matches)

9. Nantes 75 buts (en 70 matches)

10. Nice 74 buts (en 55 matches)

dimanche 6 novembre 2011

document : les 1998 inscrits par le PSG saison par saison


Saison

Buts marqués

1971/72

51

1974/75

57

1975/76

63

1976/77

65

1977/78

75

1978/79

59

1979/80

59

1980/81

62

1981/82

58

1982/83

66

1983/84

56

1984/85

58

1985/86

66

1986/87

35

1987/88

36

1988/89

45

1989/90

50

1990/91

40

1991/92

43

1992/93

61

1993/94

54

1994/95

58

1995/96

65

1996/97

57

1997/98

43

1998/99

34

1999/00

54

2000/01

44

2001/02

43

2002/03

47

2003/04

50

2004/05

40

2005/06

44

2006/07

42

2007/08

37

2008/09

49

2009/00

50

2010/11

56

2011/12

26

Total

1998

le 2000ème but contre Nancy au Parc ?


Le PSG a - enfin - marqué un but à Bordeaux par l'intermédiaire de Momo Sissoko, et se rapproche à deux unités des 2.000 buts en première division. Un total que les Parisiens pourraient atteindre le 19 novembre prochain, face à Nancy au Parc des Princes.

le fait du jour (2) : 7 novembre 2004, le PSG réduit à 10 remporte le clasico !


Pourtant réduit à dix après l’expulsion de Sylvain Armand, le PSG s’impose une nouvelle fois face à l’OM au Parc des Princes (2-1). Le retour des anciens Parisiens Frédéric Déhu et Fabrice Fiorèse a mis le feu au Parc des Princes, ravi du dénouement final et admiratif suite au but victorieux d’Edouard Cissé.

le fait du jour (1) : 7 novembre 1998, Okocha entre dans l'histoire du club


Jay-Jay Okocha, d’une reprise acrobatique, inscrit le 2000ème but officiel du PSG à l'occasion d'un match à Montpellier (1-2). Un but pour l’histoire… et pour l’honneur : Paris, mené au score, s’incline à Montpellier pour la première défaite des Rouge et Bleu depuis le retour d’Artur Jorge.

l'incroyable série du PSG à Bordeaux...


Le PSG a un bilan calamiteux à Bordeaux : deux buts seulement inscrits depuis onze ans ! Le dernier buteur parisien à Lescure se nomme... Pedro Miguel Pauleta, le 18 novembre 2005. A cette occasion, l'ancien buteur girondin avait fêté discrètement son but, par respect pour les supporters de son ancien club. Paris n'a plus marqué à Bordeaux depuis 579 minutes, un record pour le PSG cette saison... Fin de série ce soir ???

samedi 5 novembre 2011

le fait du jour : 5 novembre 1994, le jour où Antoine Kombouaré a eu la peur de sa vie...


Les incidents se multiplient à Martigues, où le PSG partage les points en championnat (1-1). Antoine Kombouaré, choqué, évite de justesse une paire de ciseaux envoyée des tribunes et revient sur ces dramatiques évènements après la rencontre : 'Il faut arrêter, ça devient grave... Franchement, j'ai eu peur. J'ai ressenti une insécurité permanente durant la rencontre, c'est dur de rester concentré dans ces conditions... Je n'aurai jamais imaginé qu'un spectateur puisse lancer des ciseaux sur une pelouse. Mais où va-t-on ? C'est malheureux à dire, mais les footballeurs ne sont plus à l'abri d'un gros pépin".

Mustapha Dahleb, meilleur buteur du PSG en première division : l’individualiste au grand cœur



Avec 85 buts inscrits en première division, Mustapha Dahleb est en tête du classement des buteurs parisiens en championnat. Une juste récompense pour cet amoureux du PSG, qui a passé dix saisons dans la Capitale (de 1974 à 1984).

Et pourtant, "Mus", comme on le surnommait affectueusement, a réussi cet exploit malgré un grand nombre de blessures (sa moyenne : 26 matches par saison, soit 12 matches sur le flanc !). Dahleb, joueur talentueux mais fragile ? Une réputation qu’il avait balayé d’un revers de main, il y a quelques années : "Aujourd’hui, les attaquants sont protégés par les arbitres, ce n'était pas toujours le cas à mon époque..."

Les supporters parisiens qui l’ont vu évoluer au Parc des Princes ont le souvenir d’un artiste capable des gestes les plus fous, malgré ses nombreux buts à Paris. Lors de notre entretien pour le livre "Témoignages" sur les 40 ans du club, il avait expliqué cette analyse : "Même si je n’étais pas un buteur, j’étais un attaquant, mais je pouvais aussi attendre mes coéquipiers pour leur donner le ballon du but ! J’étais un individualiste… qui aimait donner aux autres".

Dix ans à Paris, malgré les sollicitations des plus grands clubs européens : "C’était le choix du cœur. J’avais déjà été en contact avec Barcelone avant de venir à Paris, Milan AC avait fait aussi le forcing pour m’engager puis le Bayern Munich et l’Ajax Amsterdam. Mais je ne voulais pas partir, Je ne sais pas si j’étais bien au PSG, mais j’étais là !"

Mieux que Rocheteau, Pauleta, M’Pelé ou Carlos Bianchi … Ce titre de meilleur buteur en championnat lui fait-il plaisir ? Il répond avec malice : "Et en plus, je ne tirais pas les penalties ! Je n’étais pourtant pas un buteur comme Carlos Bianchi, qui n’avait même pas besoin d’une occasion pour mettre un but (rire)".

Sur ses débuts au PSG, il se souvient, sans concession : "A cette époque, le PSG était un club professionnel avec des structures amateurs. Pas de terrain d'entraînement, des vestiaires vétustes… On a cru que Paris aurait sa grande équipe, mais nous étions là trente ans trop tôt..." Et de nombreux souvenirs : "forcément bons, car on oublie toujours les mauvais moments. J'ai dû attendre huit ans pour jouer un match européen avec le club. Pourtant, en 1975, nous avons raté l'Europe pour quelques minutes face à Lens en Coupe de France. Ironie du sort : ces quelques minutes nous ont sauvé face à Saint-Etienne en finale de la Coupe de France 1982 et cette égalisation dans les arrêts de jeu par Dominique Rocheteau".

Dahleb buteur, mais surtout exceptionnel manieur de ballons : comment oublier sa succession de dribbles face à Nantes, en finale de la Coupe de France en 1983 : "J’ai dribblé six adversaires, mais mon tir a été sauvé sur la ligne par Michel Bibard. Pour le remercier on l'a fait signer au club quelques années plus tard !" (rires)

Cet amoureux du Parc des Princes n’a pas oublié les folles soirées face à Saint-Etienne, le plus grand club français des années 1970 : "Le Parc était plein, c’était magnifique ! On se cherchait toujours à cette époque, et lors de ces matches on se rendait compte qu’on pouvait faire quelque chose contre les meilleurs. Paris, c‘était un club à l’éternel devenir… Le PSG, c’était un peu Docteur Jekyll et Mister Hyde…"

La saison dernière, il regrettait le peu d’ambition du PSG : "Je souhaite que le club grandisse encore. Il y a eu la création, l’adolescence, mais on a du mal à passer à l’âge adulte. Les résultats sont mi-figue, mi-raisin en championnat et heureusement qu’il y a eu les coupes. Je souhaite donc au club de passer un cap supplémentaire…" Un message entendu par les nouveaux actionnaires qataris du PSG !


Son bilan en championnat :



Championnat

1974/75

29 matches, 13 buts

1975/76

32 matches, 12 buts

1976/77

38 matches, 22 buts

1977/78

26 matches, 9 buts

1978/79

21 matches, 6 buts

1979/80

27 matches, 6 buts

1980/81

20 matches, 6 buts

1981/82

22 matches, 0 but

1982/83

29 matches, 7 buts

1983/84

24 matches, 4 buts


TOTAL PSG: 268 matches, 85 buts

jeudi 3 novembre 2011

PSG au Parc des Princes : la preuve par 9 !


En s'imposant face au Slovan Bratislava (1-0), le PSG a remporté son 9ème succès à domicile, toutes compétitions confondues après Valenciennes (2-1), Differdange (2-0), Brest (1-0), Salzbourg (3-1), Nice (2-1), Lyon (2-0), Dijon (2-0) et Caen (4-2). Le PSG égale la série de 2000-01 (Strasbourg 3-1, Sedan 2-1, Bastia 3-1, Saint-Etienne 5-1, Helsinborgs 4-1, Nantes 2-1, Bayern Munich 1-0, Marseille 2-1 et Rosenborg 7-2) et 1993-94 (Lille 2-1, Sochaux 1-0, Caen 2-0, Montpellier 1-0, Auxerre 4-0, Apoël Nicosie 4-0, Lens 1-0, Craiova 4-0 et Nantes 1-0). Un succès contre Nancy le 20 novembre prochain et le PSG 2011-12 établirait un nouveau record pour rentrer - un peu plus - dans la grande histoire du club...

le fait du jour : 4 novembre 1973, Président, j'ai raté l'avion...


Le PSG s'impose facilement à Sète (2-0) mais les locaux portent réclamation suite à l'absence d'un joueur âgé de moins de 21 ans, comme l'impose le Groupement (ex. Ligue Nationale) pour cette saison. Daniel Hechter reste pourtant confiant : "Ce n'est pas de notre faute, le jeune remplaçant Christian Quéré a raté l'avion à Paris !". Le président parisien va pourtant déchanté : si le 23 novembre, la requête des Sétois est rejetée, la Commission Fédérale d'Appel donne raison à l'équipe locale le 18 décembre et le PSG perd le gain du match sur tapis vert... Un avion raté qui pourrait coûter cher aux Parisiens, en course pour la montée en première division !


invincibilité du PSG à domicile en Coupe d'Europe : encore un record pour Paris !


Invaincu en Coupe d'Europe au Parc des Princes depuis la défaite depuis lzl 23 novembre 2006 (face à l'Hapoël Tel Aviv, 2-4), le PSG a d'ores et déjà battu son record d'invincibilité à domicile (17 matches, série en cours). Paris a effacé son précédent record de 16 matches, de la rencontre face au Milan AC (0-1) en 1995 à la défaite contre La Corogne 1-3, le 21 novembre 2000.

le fait du jour : 3 novembre 1982, à la santé de Kees Kist ! !


Avant la rencontre contre Swansea 2/0 (Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe, 8e de finale retour), l’attaquant hollandais Kees Kist, malade et souffrant d'une grippe intestinale, boit une double dose de pastis pur et inscrit un but avant de sortir du terrain avant la fin du match ! 45 minutes avant la rencontre, il avait vomi toute la collation et déclarera à la sortie des vestiaires : "Là où il y avait un défenseur gallois, j'en voyais trois !". Paris, avec une nouvelle tunique rouge, poursuit son parcours pour sa première épopée européenne.

mercredi 2 novembre 2011

le fait du jour : 2 novembre 1983 : le PSG a fait trembler la Juventus Turin...


Le PSG, après son match nul au Parc des Princes (2-2) est condamné à l'exploit pour poursuivre son parcours européen en Coupe des coupes. Le match débute par un coup-franc de Platini sur le poteau (3eme) mais les parisiens réagissent : Rocheteau échoue seul face au gardien de la Juve Tacconi (9eme), un tir soudain de N'Gom est détourné par le portier italien (23è) puis Susic bien placé ajuste mal son tir (25eme). Le PSG doit s'imposer pour espérer la qualification, Lucien Leduc décide de remplacer un défenseur (Abreu) par un attaquant (Assad). Platini sort du terrain sur blessure et Paris continue sur sa lancée : Susic frappe un coup-franc sur la base de poteau (61eme) et rate la plus belle occasion du match. Dahleb entre en jeu dans le dernier 1/4 d'heure de jeu, Paris joue alors avec six attaquants... N'Gom place une tête à quelques centimètres du poteau (83eme). C'est fini, le PSG est éliminé avec les honneurs. Le Président Borelli est accablé dans les vestiaires : "Ce n'est pas normal, nous avons mieux joué que la Juve et nous ne méritons pas d'être éliminés. Nous avons accordé trop de crédit aux Italiens et à l'arrivée on s'aperçoit qu'on pouvait les battre."

mardi 1 novembre 2011

36 buts en 18 matches officiels, soit 2 buts de moyenne par match : depuis quand le PSG n'avait-il pas autant scoré ?


Avec 36 buts inscrits en 18 matches officiels depuis le début de la saison, le PSG affole les compteurs ! Il faut remonter à la saison 2000-01 pour trouver meilleur total : 40 buts en 18 matches pour l'équipe menée par Anelka, Robert, Christian et Laurent Leroy. Depuis 1974, Paris avait déjà fait mieux seulement à trois reprises : en 2000-01, en 1997-98 (40 buts) et 1985-86 (37 buts).