lundi 4 juillet 2011

qui êtes vous, Jean-Michel Moutier ?


Son retour au PSG est dans l'air du temps... A très bientôt, "Moumoutte" !

Excellent gardien de but, Jean-Michel Moutier n’a connu que deux clubs tout au long de sa carrière professionnelle de joueur : l’AS Nancy-Lorraine et le PSG. A sa naissance, les docteurs qui le soignent ne tardent pas à livrer un inquiétant diagnostic. Rachitique, il lui faudra dix ans de traitement intensif pour vaincre sa maladie. Il s’en sort grâce au sport, rejoignant Nancy en 1972 après avoir débuté à Lunéville. Avec ses copains du « Lycée Papillon », Michel Platini, Olivier Rouyer et Paco Rubio, il va installer le club lorrain en Ligue 1, remportant au passage une Coupe de France en 1978 (Nancy-Nice 1-0, le 13-05-1978). Une rupture du tendon au genou va freiner son ascension, lors d’un match de championnat à Brest. Après sept mois de rééducation, il revient et s’aperçoit qu’on ne lui rendra pas sa place dans les buts lorrains. Déçu, il décide alors de quitter son club pour un nouveau challenge, et signe au PSG en 1984 en qualité de doublure de l’inamovible gardien parisien, Dominique Baratelli. A 29 ans, le sort va lui être rapidement favorable : après avoir souffert de troubles de la vue, Baratelli perd sa place au profit de celui qu’on surnomme affectueusement « Moumoutte ». Il va être titularisé jusqu’à la fin de la saison et une finale de coupe de France perdue face à Monaco (0-1, le 08-05-1985). Quelques mois plus tard, Joël Bats prend possession des buts parisiens et Moutier rentre dans le rang, avant d’accepter une place dans le staff technique du club. Après avoir débuté au poste d’entraîneur des gardiens et supervisé les équipes adverses, l’ambitieux Moutier rejoint Nancy et devient directeur sportif du club lorrain. Trois années pour reconstruire, après la relégation en seconde division avant d’accepter la proposition de Michel Denisot : la direction du domaine sportif de l’équipe professionnelle et de la formation du PSG. Spécialiste du recrutement grâce à son réseau d’anciens joueurs, il fait venir le trio brésilien Ricardo, Valdo, Raï, puis garde le secret jusqu’au bout pour finaliser le transfert de George Weah à Paris, alors que l’Allemand Jurgen Klinsmann est attendu dans la Capitale. En 1998, Moutier quitte le PSG et rejoint Rennes, au poste de conseiller du président Blayau. Nommé manager général à Châteauroux (2000-2003), il revient à Paris sur la demande de Francis Graille et Vahid Halhilodzic, et intègre la cellule de recrutement du club. En mai 2005, l’arrivée de son ami Pierre Blayau va lui donner les pleins pouvoirs. Responsable de la section professionnelle, chargé des contrats et des recrutements, il fait signer Dhorasoo et négocie l’arrivée du duo uruguayen Bueno et Rodriguez, alors en conflit avec leur club, le Penarol Montevideo. L’arrivée des nouveaux actionnaires l’oblige à quitter une nouvelle fois le PSG. En 2008, il part aux Emirats Arabes Unis, pour différentes missions auprès des jeunes et des clubs du Golfe. Témoin attentif de l'actualité du PSG, qu'il n'hésite pas à commenter sans langue de bois, il pourrait rapidement retrouver un poste, pour un quatrième passage chez les "Rouge et Bleu" !

le fait du jour, 4 juillet 1982 : Dominique Rocheteau "dynamite" l'Irlande du Nord avec les Bleus !


* Super Dominique Rocheteau ! l’attaquant du PSG inscrit deux buts lors du succès de l’équipe de France face à l’Irlande du Nord (4/1) au "Mundial" espagnol. Les Bleus sont qualifiés pour les 1/2 finales de la compétition.

dimanche 3 juillet 2011

qui êtes vous, Monsieur Ardiles ???


Bien avant Raï ou Ronaldinho, un Champion du monde a porté le maillot parisien. Si les deux Brésiliens ont laissé une marque indélébile dans le cœur des fans Rouge et Bleu, le cours séjour d’Ardiles dans la Capitale restera anecdotique. C’est une star qui rejoint le PSG en ce début de saison 1982-83. Ardiles, formé à Cordoba (il a joué pour les deux clubs locaux, Instituto et Belgrano de 1969 à 1974) s’est révélé au Club Atletico Huracan, à Buenos-Aires, aux côtés de Mario Kempes, qu’il a connu à ses débuts à Cordoba. Sous les ordres de son mentor, le sélectionneur Luis Menotti, la sélection argentine remporte à domicile la Coupe du monde 1978 et Ardiles, avec le numéro 1 sur sa tunique (les Argentins ont décidé de suivre l’ordre alphabétique pour établir leur numérotation) se révèle aux yeux du monde. Après ce triomphe, il rejoint Londres et Tottenham avec son compatriote Ricardo Villa. Les débuts sont difficiles, avant l’apothéose et la victoire en Coupe d’Angleterre (1981). Difficile de trouver milieu de terrain plus technique dans la League Anglaise que celui constitué par Villa, Ardiles et Glenn Hoddle. Epanoui à Londres, surnommé affectueusement « Ossie » par ses fans, le joueur argentin va devoir pourtant quitter précipitamment l’Angleterre. Depuis le mois d’avril 1982, l’Argentine et l’Angleterre sont en guerre, pour un rocher presque désertique, les Iles Malouines. Son cousin, le premier lieutenant José Ardiles, y perdra la vie. La mort dans l’âme, il rejoint le PSG, après avoir signe un précontrat à Vérone. Pragmatique, Ardiles avoue qu’il aurait préféré jouer au Real Madrid, à Barcelone ou à la Juventus Turin mais que ces clubs ne l’ont pas contacté…Engagé pour seconder Safet Susic au milieu du terrain, le lutin argentin va se retrouver meneur de jeu après l’annulation du transfert par la Fédération Yougoslave, qui veut punir ses internationaux après une piètre performance à la Coupe du monde espagnole (1982). Ardiles subit de plus une cour effrénée de Tottenham, désireuse de récupérer sa star dans les plus brefs délais… La spécificité du contrat (prêt d’un an avec option d’achat pour les deux prochaines saisons) renforce l’impression du malaise entre le PSG et son Argentin. Sans surprise, lorsque l’arrivée de Susic est enfin officialisée à la mi-décembre et que Paris compte un joueur étranger de trop dans ses rangs (le hollandais Kist a été engagé après le refus yougoslave), Ardiles décide de rompre son contrat pour revenir à Londres. Sans regret. Adopté par l’Angleterre, il disputera cinq nouvelles saisons pour les Spurs, remportant au passage une Coupe UEFA (1984). A 35 ans, après un cours passage aux Blackburn Rovers et au Queen’s Park Rangers, il devient entraîneur-joueur à Swindon (2ème division) qu’il mènera jusqu’aux portes de la Premier League. Promu puis rétrogradé quelques jours plus tard pour des paiements irréguliers aux joueurs, l’aventure d’Ossie à Swindon s’achève dans la douleur, Ardiles rebondit à Newcastle (1991-92), West Bromwich Albion (1992-93), revient à Tottenham (1993-94), sans connaître le succès espéré. Ces échecs successifs l’obligent à s’exiler au Mexique (Guadalajara), au Japon (Shimizu, Yokohama, Tokyo Verdy), en Croatie (Croatia Zagreb), en Arabie Saoudite (Al Ittihad) et en Israël (Betar Jérusalem), où il a remplacé Luis Fernandez. De retour à Huracan en Argentine en 2007, il est remercié quelques mois plus tard et connait le même sort en août 2008 lors de son passage au club paraguayen de Cerrà Porteno. Ardiles est désormais consultant TV et a commenté la dernière coupe du monde pour la télé irlandaise. Il reste apprécié au Royaume Uni et a défendu - sans succès - la candidature anglaise pour la coupe du monde 2018 avant d'accepter un poste d'ambassadeur pour le club de son coeur, Tottenham Hotspur. Avec l'espoir d'entraîner à nouveau un club ambitieux... Un grand joueur ne devient pas forcément un grand entraîneur !

le fait du jour : 3 juillet 1982, un champion du monde à Paris


17h58, c'est officiel : après 24 heures de négociations, le milieu de terrain argentin Oswaldo Ardiles, 30 ans, signe au PSG (prêt pour une saison et deux ans de contrat en option). Le champion du Monde 1978 quitte sans regret Londres et Tottenham, traumatisé par les conséquences de la Guerre des Malouines entre l’Argentine et la Grande-Bretagne. Le PSG tient sa star, promise par les dirigeants après la première victoire en Coupe de France quelques semaines plus tôt.

samedi 2 juillet 2011

le fait du jour : 2 juillet 1995, le PSG est étrillé en amical par Châteauroux... malgré David Trézeguet !


Châteauroux – PSG 4/1 (amical, Coupe de la Ligue, à Limoges)
Le PSG, pour ce premier match amical de la saison à Limoges, dans le cadre du jubilé de l'arbitre Georges Ramos, s'effondre après la pause et encaisse trois buts avec une équipe largement remaniée à la pause et le remplacement de Lama, Ngotty, Roche, Le Guen, Cobos, Guérin, Djorkaeff (buteur pour son premier match à Paris), Bravo, Colleter et Raï ! L'équipe bis du PSG ne tient pas le choc malgré la présence d'Antoine Kombouaré et d'un jeune attaquant franco-argentin, que les quotidien "Le Parisien" et "l'Équipe" nomment David... TREZEGUEZ ! Le jeune attaquant jouera six minutes lors du prochain match amical face à Saint-Etienne, portant son total au PSG à 51 minutes, mais ne sera pas conservé suite à la signature du duo offensif composé de Patrice Loko (ex Nantes) et Juio Cesar Dely Valdes (Panama, ex Cagliari). Le futur buteur de l'équipe de France n'oubliera pas cet échec et le commentera amèrement quelques années plus tard : "Je souhaitais que le club mette à disposition un appartement pour ma famille et moi, mais Denisot et Moutier n'ont pas voulu. Fernandez par contre était chaud. Il m'avait dit qu'il voulait que je reste, en me parlant en espagnol. C'est lui, d'ailleurs, qui a appelé Tigana pour lui conseiller de me prendre à Monaco. Ça a été réglé en trois jours. À l'époque, le PSG était une équipe très médiatique qui ne faisait pas confiance aux jeunes. Quelque part tout ce que j'ai fait dans ma carrière c'est un peu une petite revanche contre le PSG"...

vendredi 1 juillet 2011

le fait du jour, 1er juillet 2001, il y a 10 ans : le PSG débute à domicile en Intertoto... à Toulouse !


* PSG –Jazz Pori 3/0 (Coupe Intertoto, 2ème tour aller, à Toulouse)

Le PSG purge son premier match de suspension après les incidents au Parc des Princes contre Galatasaray en Ligue des champions (envahissement du terrain) et s’impose facilement face aux modestes finlandais de Jazz Pori à Toulouse, grâce à un triplé de Laurent Robert. Les Parisiens, qui viennent juste de reprendre l'entraînement, alignent un onze qui sera largement remanié quelques semaines plus tard avec les départs de Sylvain Distin et Laurent Robert (les deux joueurs en partance pour Newcastle), Peter Luccin (Celta Vigo) et Ali Benarbia (Manchester City). Dans l'histoire du club, le PSG n'a jamais joué de match officiel aussi tôt dans la saison.

jeudi 30 juin 2011

le fait du jour : 30 juin 2002, Ronnie champion du monde !


L’attaquant du PSG Ronaldinho et le Brésil remportent la Coupe du monde en s'imposant face à l’Allemagne en finale (2/0). Avec cinq matches joués (2 buts, 3 passes décisives), un but exceptionnel face à l'Angleterre en 1/4 de finale (avant d'être expulsé !) , Ronnie devient le troisième joueur du PSG a remporter la Coupe du monde après Raï (1994) et Bernard Lama (1998). A noter que ses deux joueurs n'avaient pas joué la finale, Lama n'ayant participé à aucun match lors de la compétition en France.

mercredi 29 juin 2011

qui êtes vous, Monsieur Leonardo ?


LEONARDO NASCIMENTO DE ARAUJO EN BREF

Milieu de terrain offensif ou arrière latéral

Né le 9 septembre 1969 à Niteroi.

Son parcours : Joueur : Flamengo (1987-1989), Sao Paulo (1989-1991), Valence (1991-1993), Sao Paulo (1993), Kashima Antlers (1994-1996), PSG (1996-1997), Milan AC (1997-2001), Sao Paulo (2001), Flamengo (2001-2002), Milan AC (2002-2003)

Entraîneur : Milan AC (2009-2010), Inter Milan (2011)

Son palmarès : Vainqueur de la Coupe du monde (1994), vainqueur de la Copa America (1997), vainqueur de la Coupe des Confédérations (1997), champion du Brésil (1987, 1990), champion d’Italie (1999), vainqueur de la Coupe Intercontinentale (1993), vainqueur de la Copa Libertadores (1993). Entraîneur : vainqueur de la Coupe d'Italie (2011)

47 sélections avec l’équipe du Brésil, 6 buts.

Peu de joueurs ont laissé un tel souvenir dans le cœur des supporters parisiens en une seule saison passée dans la Capitale. Leonardo, comme Youri Djorkaeff, n’a eu besoin que de quelques mois pour marquer à jamais l’histoire des Rouge et Bleu. Paradoxalement, si Djorkaeff a participé activement à l’unique victoire européenne du club en 1996, Leonardo n’a rien gagné à Paris. Plus que le joueur, parfait complément de son compatriote et ami Raï, c’est l’homme qui a marqué les esprits. Pourtant, tout n’a pas été facile pour Léo, obligé de s’exiler au Japon avant de revenir en Europe et de flamber à Paris. A 18 ans, le jeune espoir carioca connaît les joies d’un premier titre de champion du Brésil sous les couleurs de Flamengo (1987). Sao Paulo est séduit et avec – déjà – Raï, Leonardo poursuit sa moisson de titre : championnat (1991), Supercopa et coupe Intercontinentale (1993) puis Recopa (1994), après deux saisons en Espagne à Valence (1991-1993). Avec la sélection du Brésil, il remporte la Coupe du monde au poste d’arrière gauche, mais ne participe pas à la finale contre l’Italie, suite à un malencontreux coup de coude et une expulsion logique face aux Etats-Unis. A son retour, il choisit de s’exiler au Japon, qui découvre avec frénésie le football. Considéré comme un demi-dieu au Kashima Antlers, Leonardo accepte le défi parisien en 1996 et va réussir une saison parfaite, avec 10 buts inscrits en 48 matches officiels. Le PSG échoue en finale de la coupe d’Europe des vainqueurs de coupes face à Barcelone à Rotterdam (0-1, le 14-05-1997) et rate l’occasion d’un fabuleux doublé européen. Au début de la saison 1997-1998, le Milan AC offre un pont d’or pour recruter le joueur brésilien. Après une dernière partition exceptionnelle contre le Steaua Bucarest (5-0, le 27-08-1997) ou Léo réussit quatre passes décisives, il quitte le PSG comme un seigneur, pour 68 millions de francs (10 millions d’euros). La Lombardie tombe à son tour sous le charme, il remporte un dernier titre de champion d’Italie (1999) puis retourne au Brésil à Sao Paulo puis Flamengo où il a débuté (2001-2002). A 33 ans, Leonardo joue sa dernière saison au Milan AC puis met un terme à sa fabuleuse carrière, en 2003. Proche du Milan AC, il accepte un poste de conseiller auprès du vice-président Adriano Galliani puis est nommé directeur technique du club au début de l'année 2008, et entraîneur le 31 mai 2009. Le 24 décembre 2010, il accepte d'entraîner le rival historique, l'Inter Milan, et remporte la Coupe d'Italie en fin de saison. Il reste un fervent défenseur des jeunes Brésiliens défavorisés qu’il soutient avec Raï au sein de l'association, « Gol de Letra ».

le fait du jour : 29 juin 1997, Leonardo remporte la Copa America avec le Brésil !


Le Parisien Leonardo remporte la Copa America avec le Brésil, victorieux de la Bolivie en finale à La Paz (3/1). Le Brésilien a participé aux cinq rencontres de la Seleção, et inscrit trois buts, comme son compère attaquant Romario. Seul Ronaldo (5 buts) a fait mieux en terme d'efficacité pour le Brésil. Leonardo reste à ce jour le joueur du PSG vainqueur de cette compétition organisée en Amérique du Sud.

mardi 28 juin 2011

vainqueurs de la coupe de Paris 72 : que sont-ils devenus ?


Un petit hommage à ces joueurs inconnus, qui ont aussi participé à l'histoire du PSG :
Patrice Py : proche de Loulou Nicollin, il travaille pour le club corpo de Montpellier la Paillade, alors modeste club amateur. il est décédé dans un accident de voiture dans les années 90.

Patrice Turpin :a travaillé à l'EDF, décédé il y a une dizaine d'années suite à un cancer
Pascal Schmit : a joué au PSG depuis la catégorie Pupilles, réside Rians dans le Var et joue toujours en vétérans.
Bernard Bereau : a joué au PSG en D1 en 1972, kiné de l'équipe. décédé le 17 janvier 2005
Michel Behier : fidèle à saint germain de 1951 à 1974 ! Retraité, grand amateur de golf et de tennis
Daniel Zorzetto : quitte le club quelques semaines plus tard, devient pro et remporte la coupe de France avec Monaco (1980). A entraîné Rouen, Beauvais, et la Chapelle (DH) jusqu'en 2011 Patrice Zbinden : international amateur, quitte le PSG pour Poissy en 1975. Agent immobilier en région parisienne.
Eric Renaut : réussit une belle carrière professionnelle au PSG et au Racing, international espoirs. Agent de joueurs.
Claude Rivet : retraité, a travaillé pour une société de transports. Son frère, Jacques, ancien dirigeant à Saint-Germain, est conseiller municipal à Chambourcy.
Jean-Louis Brost : travaille pour Daniel Hechter au début des anées 80, avant de devenir dirigeant su Racing.

Kamel Ben Mustapha : expert comptable, participe à la relance du football à Chartres, où il réside

le fait du jour : 28 juin 1972, le PSG roi de la Coupe ! (de Paris...)


Quelques jours après la scission, le PSG remporte la première coupe de son histoire, la coupe de Paris, en s'imposant à Saint-Denis face à Malakoff 2/1 (buts de Kamel Ben Mustapha et Eric Renaut) Le onze du PSG : Py - Turpin, Schmit, Béreau, Béhier (cap) - Zorzetto, Zbinden, Renaut - Ben Mustapha, Brost, Rivet. Entraîneur : Vicot

lundi 27 juin 2011

Tomislav Ivic, un destin hors normes...



Modeste footballeur sous les couleurs du FC Split, Tomislav Ivic est devenu un entraîneur au palmarès incomparable, au gré des ses voyages et de ses rencontres. Cet homme instruit, formidable meneur d’hommes a entraîné en Croatie, aux Pays-Bas, en Belgique, en Turquie, en Italie, au Portugal, en Espagne, aux Emirats Arabes Unis et en Iran. Champion de Yougoslavie avec Hadjuk Split, puis des Pays Bas avec l’Ajax d’Amsterdam, Ivic remporte ses plus beaux trophées au Portugal avec Porto : une coupe Intercontinentale, une Supercoupe d’Europe et un titre de champion pour l’année 1988. Homme de défi, il rejoint le PSG quelques mois plus tard et permet au club parisien, pourtant menacé par la relégation quelques mois plus tôt, de se battre jusqu’au bout pour le titre avec Marseille. Cette fin de saison laisse un goût amer aux supporters du PSG, sous fond de polémique et de corruption après la mise à l'écart du maitre à jouer parisien, Safet Susic. La saison suivante, avec un effectif plus ambitieux, il ne parvient pas à séduire le difficile public du Parc des Princes, qui accepte difficilement son style de jeu basé sur la rigueur défensive. Le « sorcier », comme il est surnommé, revient en France pour occuper le poste d’entraîneur à Marseille (2001). Malgré un malaise cardiaque à la fin de l ‘année 2001, Ivic reste un technicien réputé pour son perfectionnisme et sa rigueur. Lors de la saison 2006-07, Tomislav Ivic dirige le centre de formation et coordonne la politique des jeunes du Standard de Liège, avant de prendre sa retraite parmi ses proches en Croatie. Il est décédé le 24 juin, avec ses secrets, à l'âge de 77 ans, dans un hôpital de Split.

le fait du jour : 27 juin 1984, la France championne d'Europe !


* Ils l’ont fait ! L’équipe de France s’impose au Parc des Princes contre l’Espagne (2-0) en finale du Championnat d’Europe des Nations et remporte son premier titre majeur. Les Parisiens Luis Fernandez et Dominique Rocheteau (blessé, il n’a pas participé à la finale) ont participé à cette fabuleuse épopée.

vendredi 24 juin 2011

Mustapha Dahleb revient sur sa plus belle saison dans la Capitale


- Au début de la saison 1976-77, l’effectif du PSG reste stable mais un nouvel entraîneur arrive, le Yougoslave Velibor Vasovic qui déclare qu’il vise l’Europe.

Vasovic, c’était un gagneur, il avait cela dans son âme, dans ses gènes. Les premiers huit mois sous ses ordres ont été exceptionnels, cela reste un grand souvenir pour moi.

- Après cinq journées, le PSG est dernier du championnat. Avez-vous douté de sa méthode ?

Quand tu ne gagnes pas des matches, tu doutes. On n’a rien lâché, et se relever est devenue une ambition, pas une inhibition. Il y avait aussi un état d’esprit, une ambiance au club qui nous a permis de repartir en avant.

- Le 2 octobre 1976, Paris s’éveille contre Saint-Etienne (2-0) devant 46.565 spectateurs.

On se cherchait toujours à cette époque, et lors de ces matches on se rendait compte qu’on pouvait faire quelque chose contre les meilleurs. Paris, c‘était un club à l’éternel devenir, et je regrette notre défaite un an plus tôt en 1/2 finale de la Coupe de France contre Lens (2-3, a.p.). Si on s’était qualifié pour une coupe d’Europe, tout aurait été différent.

- A la trêve, le PSG est le dernier club à reprendre l’entraînement, quelques jours avant d’affronter le leader Nice au Parc !

C’était Vasovic, mais les méthodes ne sont valables que si tu gagnes. En 1983, on avait fait une croisière incroyable pendant la trêve et on avait remporté la Coupe de France ! Sur le bateau, lorsque j’avais balancé mon dernier ballon par dessus bord, j’avais dit au président Borelli : on va gagner un titre ! Et je ne m’étais pas trompé (rires)

- Le Parc est plein pour assister à la victoire contre Laval (5-0). Pour la première fois de son histoire, le public parisien vient vous encourager !

On se disait : ça y est, on fait bouger Paris. Avant, tout le monde venait voir nos adversaires mais quand on gagne un match, tout le monde est avec nous…

- Après l’élimination en Coupe de France contre Sochaux, Vasovic confirme son départ car Paris ne peut plus être européen.

C’était un Monsieur, avec un caractère entier. C’est dommage car avec quelques renforts la saison suivante, on aurait pu poursuivre notre progression. Velibor Vasovic nous a apporté la rigueur dans le travail, grâce à son expérience. Il avait des schémas très stricts et bien à lui : quand on gagnait, on s’entraînait moins, et vice- versa…

- Vous vous inclinez à Bastia (2-5), dans des circonstances surprenantes...

Les bagages s’étaient égarées et on a pu à peine s’échauffer avant le match ! C’est cela la Corse, c’est sympa, atypique… Je n’ai jamais connu aucun problème là bas, pourtant on s’échauffait d’habitude sur un parking, au milieu des spectateurs !

- Drôle de fin de saison, avec une histoire de primes avant un match de championnat et une fronde des joueurs contre la décision de Daniel Hechter

Il y avait beaucoup de péripéties à cette époque (rire). Cela me rappelle avant un match contre Nantes en Coupe de France quelques années plus tard : 30 minutes avant la rencontre, on voulait faire grève ! Et pourtant, on s’est imposé 5-3 ! En tant que capitaine, je devais concilier les parties mais l’important c’était l ‘équipe. Et on trouvait toujours une solution.

- Et une incroyable péripétie à Lyon...

Je ne suis pas prêt d’oublier le dernier match de la saison à Lyon (1-1) ! J’ai raté le début car j’étais enfermé dans les vestiaires…On s‘était changé dans les vestiaires des amateurs, car ceux des pros étaient en réfection. Je me suis retrouvé avec la porte fermée et des barreaux aux fenêtres, avant que l’on s’aperçoive de mon absence. Mais je me suis vengé en inscrivant le but de mon équipe.

- Vous terminez la saison 1976-77 avec un titre honorifique de meilleur joueur du championnat

J’ai vécu une belle saison, avec les 22 buts inscrits et le titre de meilleur joueur de D1. Et en plus, moi, je ne tirais pas les penalties ! J’ai fait mieux que Pauleta et François M’Pelé (21 buts, respectivement en 1974-75 en 2005-06) ou Dominique Rocheteau (19 buts en 1985-86). Vous me l’apprenez, seul Carlos Bianchi m’a battu mais il était hors catégorie : il n’avait même pas besoin d’une occasion pour mettre un but (rire). Même si je n’étais pas un buteur, j’étais un attaquant, mais je pouvais aussi attendre mes coéquipiers pour leur donner le ballon du but. J’étais un individualiste… qui aimait donner aux autres ! Pour le titre de meilleur joueur, c’est normal, c’était mes copains qui votaient ! J’avais des copains partout ! Cette récompense était appréciable, mais aujourd’hui on prend beaucoup de recul avec tout cela.

- Vous êtes sur les tablettes de Barcelone, de l’Ajax d’Amsterdam et du Bayern Munich, et vous restez fidèle à Paris. Pourquoi ?

C’était le choix du cœur. J’avais déjà été en contact avec le Barca avant de venir à Paris, Milan AC avait fait aussi le forcing pour m’engager. Mais je ne voulais pas partir.

SES STATS

42 MATCHES JOUES (38 matches en championnat, 4 en Coupe de France)

26 BUTS INSCRITS (22 buts en championnat, 4 en Coupe de France)






le fait du jour : 24 juin 1977, Dahleb élu meilleur joueur du championnat


*Mustapha Dahleb, capitaine et meneur de jeu du PSG, est élu meilleur joueur de D1 pour la saison 1976/77. C’est une première pour un joueur parisien !

jeudi 23 juin 2011

le fait du jour: 23 juin 1977, le capitaine de l'équipe d'Angleterre au PSG !


1977 * PSG – Vasco Gama 2/1 (amical, tournoi de Paris, match pour la 3ème place)

Le PSG s'impose face au Vasco Gama et termine 3ème du tournoi de Paris, grâce à un doublé de François M'Pelé. Le onze parisien est renforcé pour l'occasion par trois joueurs : Gerry Francis, star et capitaine de Queen's Park Rangers, second du championnat anglais en 1976... et de l'équipe nationale ! (12 sélections), Zeljko Jurčić, défenseur serbe de Vojvodina, et Drago Rukljac, meneur de jeu du Dynamo Zagreb. Deux jours plus tôt contre les Hongrois de Ferencvaros, Gerry Francis a été le héros - bien malgré lui - de la rencontre, en égalisant en fin de match puis en ratant le tir au but décisif. Les trois joueurs, mis à l'essai par Daniel Hechter et le nouvel entraîneur Jean-Michel Larqué, ne seront finalement pas conservés dans l'effectif parisien. Gerry Francis pourrait rapidement croiser le PSG et retrouver le Parc des Princes en Europa League : il est désormais entraîneur à Stoke City, aux côtés du manager Tony Pulis

photo : Gerry Francis, avec le "Roi" Pelé

mercredi 22 juin 2011

le fait du jour : 22 juin 1976, Rivelino enflamme le Parc des Princes !


* PSG – Fluminense 0/2 (amical, tournoi de Paris, 1/2 finale)

Le PSG est logiquement vaincu par Fluminense et son génial meneur de jeu, Rivelino. Jean-Louis Léonetti est sur le banc de touche parisien, en attendant l’arrivée du nouvel entraîneur Velibor Vasovic. Acinovic (yougoslave) et Bwana (jeune joueur évoluant à .... Saint-Maur !) sont mis à l’essai lors de cette rencontre, mais ils ne seront pas conservés par le coach yougoslave.

mardi 21 juin 2011

mundialito, mode d'emploi !


MUNDIALITO

Le PSG est l’hôte de l’Inter et du Milan AC pour ce premier tournoi amical, modestement appelé le "Mundialito des Clubs" à la fin du mois de juin 1987. Face à ses prestigieux adversaires, le PSG surprend et tient en échec l'Inter de Milan (0-0) devant 50.000 spectateurs. Les Parisiens sortent sous les applaudissements du public et auraient pu l'emporter si une frappe du capitaine Fabrice Poullain n'avait pas échoué sur le montant. Le lendemain, avec une équipe totalement remaniée (neuf nouveaux joueurs, dont l'Allemand Heindereich, joueur d'Hanovre essayé pour la circonstance), le PSG ne s'incline que sur le score de 1-0 contre le Milan AC de Wilkins, Rijkaard, Massaro et consorts, sur un but inscrit dans les dernières minutes du match par Massaro. Le PSG s’inclinera de nouveau avec les honneurs contre Barcelone (1-3) après avoir ouvert la marque par Poullain, puis Susic a raté un penalty. Le commentateur italien, l'ancienne star de la Juventus Bettega est admiratif mais réaliste devant le jeu pratiqué par le PSG : "Quel dommage que les Parisiens si techniques et si spectaculaires fassent un si piètre usage du ballon à l'approche du but !". Pour son dernier match, Paris va s’incliner face à Porto (0-1), mais le bilan est globalement positif pour le onze entraîné par Gérard Houllier.

le fait du jour : 21 juin 1987 : le PSG défie l'Inter au Mundialito !


1987 * Inter Milan-PSG : 0-0 (amical, Mundialito des clubs à Milan).

Devant 50 000 spectateurs, le PSG rate de peu l'exploit à Milan et touche le poteau sur une frappe de Fabrice Poullain. Les Parisiens quittent la pelouse sous les applaudissements.

lundi 20 juin 2011

le fait du jour : 20 juin 1972, la scission entre le PSG et le PFC est officialisée


Par procès verbal, la scission est confirmée. Le PSG conserve son nom, son maillot et ses couleurs et jouera la saison prochaine en D3. Le PFC, avec l’appui du F.C Montreuil et avec des nouveaux statuts, jouera en première division au Parc des Princes.

dimanche 19 juin 2011

le fait du jour : 19 juin 1976, drôle de fin de saison à Colombes !


1976 * PSG – Bastia 1/1 (championnat, à Colombes)

La Commission de contrôle du Parc des Princes, gérée par la Fédération Française de Football, confirme que le quota de 44 matches par saison pour le PSG est atteint et donne son véto pour la rencontre face à Bastia au Parc. Le PSG joue donc son dernier match de la saison à Colombes, et Mustapha Dahleb sauve le point du match nul en égalisant en fin de rencontre.

Nota : pour l'anecdote, le PSG n'a jamais joué depuis sa création en 1970 un match de championnat si tard dans la saison


samedi 18 juin 2011

le fait du jour : 18 juin 1978, première finale de la Coupe Gambardella pour les Titis parisiens !


Déception pour les jeunes du PSG, battus en finale de la Coupe Gambardella par l’INF Vichy 3/1. Les jeunes Jean-Claude Lemoult, Franck Tanasi, Franck Mérelle, Philippe Jean, Gilles Cardinet et Luc Mongelli (qui participeront quelques années plus tard à des rencontres officielles avec l’équipe pro du PSG) sont les principaux artisans de l’excellent parcours des juniors parisiens.

vendredi 17 juin 2011

le fait du jour : 17 juin 1975, Johan Cruyff enflamme le Parc des Princes


* PSG – Sporting Lisbonne 3/1 (amical, tournoi de Paris, 1/2 finale)
Superbe performance du PSG, renforcé par la star de Barcelone Johan Cruijff et le yougoslave Dragan Djazic. Le nombreux public apprécie cette première rencontre dans le cadre du nouveau tournoi de Paris, avec trois buts signés Eric Renaut, François M’Pelé et Jean-Pierre Dogliani. Joan Cruyff a répondu favorablement à l'invitation de son ami Daniel Hechter, président du PSG.

jeudi 16 juin 2011

le fait du jour : 16 juin 1976, quand Monaco se sauvait au Parc des Princes...


* PSG – Monaco 1/2 (championnat)

En s’imposant au Parc des Princes devant seulement 7.170 spectateurs, Monaco sauve sa place en première division. Paris a eu l’occasion d’égaliser en fin de rencontre, mais le lob de Mustapha Dahleb a terminé sa course sur la transversale.

mercredi 15 juin 2011

le fait du jour, 15 juin 1973 : le protocole d'accord est signé par Daniel Hechter, le nouvel homme fort du PSG


C’est signé, Daniel Hechter est le nouvel homme fort du PSG. Il reprend le club aux côtés d’un groupe de personnalités comprenant notamment Francis Borelli, Charles Talar et l’acteur Jean-Paul Belmondo, qui apporteront un capital financier. Le PSG espère obtenir le statut professionnel dès la saison prochaine.

mardi 14 juin 2011

bilal abdulrahman, le premier qatari du PSG !


Bien avant l'officialisation de l'arrivée des Qataris à Paris, le PSG avait déjà pris l'accent du Moyen-Orient en recrutant un jeune espoir, international A (9 sélections) dénommé Bilal Abdulrahman. Ce prêt, dans le cadre d'un programme de développement entre le PSG et la Fédération de Football du Qatar, s'était matérialisé par un contrat... moral : le jeune Bilal, comme on le surnomme, devait faire ses preuves en Europe, avec un prêt de six mois à Mons en Belgique, avant d'envisager d'intégrer l'effectif professionnel du PSG. La signature de ce contrat à Paris le 4 février 2003, en présence de Luis Fernandez et du directeur général de la Fédération qatari, Ahmed Alsulaiti, avec présentation du maillot portant le numéro 17, est le premier contact officiel entre le PSG et le Qatar. Bilal s'est entraîné une semaine au Camp des Loges avec l'équipe réserve, sous la direction d'un certain... Antoine Kombouaré ! Le discours du regretté Lionel Dreksler, alors directeur général adjoint en charge de l’activité commerciale du PSG, était prémonitoire : « Ce geste sportif peut aboutir à des développements inattendus. Il y a de réelles possibilités commerciales dans ces pays qui s’ouvrent. Ce serait également un moyen pour le PSG de trouver de nouveaux sponsors. »

Qu'est donc devenu Bilal ?? Ce joueur offensif de petite taille (1,73m) désormais âgé de 30 ans, jouait à Al Gharrafa en 2010, après avoir porté les couleurs d'Al-Sadd, d'Al-Shamal et d'Al-Karitiyath. Son parcours européen reste anecdotique, mais il restera dans l'histoire du club le premier - et le seul à ce jour - joueur qatari du PSG !

retour sur l'interview de Carlos Bianchi en 2010, un grand Monsieur du football


BUTEUR NE

179 buts en 220 matches de championnat : tel est le bilan de Carlos Bianchi, qui réussit en 1978/79 sa saison la plus aboutie à Paris. 39 buts en 41 matches officiels, le buteur argentin tutoie la perfection avec une moyenne incroyable d’un but par match !

Triple meilleur buteur du championnat avec Reims, vous rejoignez le PSG, pourquoi ?

Le challenge que me proposait le PSG m’avait séduit, le président parisien Daniel Hechter m’avait expliqué qu’il souhaitait faire une grande équipe à Paris.

On prétend que vous avez des problèmes de vue...

Je suis myope depuis l’âge de 20 ans, c’est pour cela que je jouais au poste d’avant-centre. Cela me permettait de mieux voir le but adverse pour marquer !

Le début de saison est catastrophique (aucune victoire en 5 matches, dernier du championnat). Avez vous douté ?

Non, jamais. Je me souviens que Francis Borelli était venu me chambrer amicalement car Roger Milla, qui jouait a Valenciennes, avait déjà inscrit 6 buts et mon compteur était bloqué à 3. Nous avons fait un pari. A la fin de la saison j’en avais marqué 37 et Roger est resté à 6 buts.

Vous êtes le premier buteur parisien à réussir un quadruplé en D1

Le 14 octobre 1977, on écrase Troyes 8-2 au Parc des Princes (le plus gros score pour le PSG en première division à ce jour) et j’inscris un quadruplé ! Je me souviens particulièrement d’un but, sur une frappe du pied droit d’environ 35 mètres, après avoir pivoté. C’était du côté de la tribune Boulogne.

En novembre 1977, vous ridiculisez Saint-Etienne au Parc. Comment expliquer que le PSG réussisse toujours face à la meilleure équipe française à l’époque ?

Le PSG était toujours motivé contre les grandes équipes et ratait souvent ses matches face aux petits clubs. On se prenait pour un grand club alors que pour l’être, il faut gagner des championnats, des coupes…

Comment avez vous vécu le départ de Daniel Hechter en janvier 1978 suite à l'affaire de la double billetterie et de la caisse noire du club ?

J’ai été très déçu par le départ de notre président. Il a été trahi par des personnes qui se disaient ses amis. Pour moi c’est un Monsieur ! Tous les supporters du PSG devraient le remercier d’avoir relancé le club. Avant son départ, on écrase l’OM au Parc des Princes (5-1, le 08-01-1978)

Vous souvenez vous des matches face à Marseille, le "clasico" français, vous qui avez connu des oppositions ente les deux grands clubs argentins Boca Juniors et River Plate ?

il est difficile pour moi de comparer la rivalité entre les deux clubs avec les derbys entre River Plate et Boca Juniors en Argentine pour le « Superclasico ». Le match Boca- River, c’est la rencontre qui divise tout notre pays, car Boca Juniors, considéré comme le club du peuple, c’est 40 % des habitants argentins et River Plate, plus proche de la bourgeoisie, compte 30% de supporters. La rivalité entre Paris et Marseille c’est plutôt l’opposition entre les deux plus grandes villes de France.

Vous terminez second au Soulier d'Or... (classement des meilleurs buteur européens)

Je termine meilleur buteur de D1 mais je rate le Soulier d’or de justesse au profit de l’Autrichien Krankl. Ce trophée, on me l’a volé ! Le championnat autrichien était composé de dix équipes avec quatre matches en aller et retour. Jouer quatre fois contre le dernier et l’avant-dernier donnait la possibilité de marquer beaucoup de buts. Cela n’enlève en rien les qualités de buteur qu’avait Hans Krankl.

Vous quittez le PSG après seulement deux saisons, pourquoi ?

A cette époque, le club n’était pas du tout organisé, on avait même terminé 13ème lors de ma seconde saison à Paris. Pour ma part, je conçois le football comme un métier et nous devions être tous très professionnels.

Vous êtes le plus français des Argentins. Qu’appréciez vous de notre pays ?

Nous sommes franco-argentins, même si mes enfants sont nés a Buenos-Aires. De la France, j’apprécie tout et je reviens dans votre pays deux à trois fois par an.

Avez vous des regrets sur votre carrière ? Ne jamais avoir entraîné la sélection d'Argentine ?

Je n’ai jamais entraîné la sélection car je l’ai refusé trois fois. Je suis très fier de ma carrière, j’ai été élu à trois reprises comme le meilleur entraîneur du monde, j’ai gagné trois coupes Intercontinentales, 4 titres de champion d’Amérique du Sud et 8 championnats argentins. Finalement, ma carrière comme entraîneur m’a donné le palmarès que je n’ai pas eu à l’époque ou je jouais.

Pour finir, que pouvez-vous souhaiter au PSG pour son 40ème anniversaire ?

Je lui souhaite de redevenir une grande équipe et pour réussir je suis convaincu qu’à tous les niveaux du club, du président jusqu’au dernier des joueurs, il faut être tous supers professionnels.

SON PALMARES

INTERNATIONAL ARGENTIN (14 sélections, 7 buts)

5 titres de meilleur buteur du championnat de France (1974,1976,1977,1978,1979), 3 en Argentine (1970,1971,1981)

Entraîneur : 3 coupes Intercontinentale (1994,2000,2003), 4 Copa Libertadores (1994,2000,2001,2003)

le fait du jour, 14 juin 1979, au revoir, monsieur Bianchi !


'1979 * PSG –Brésil Olympique 4/3 (amical, tournoi de Paris)

Le PSG termine à la troisième place du tournoi de Paris. Carlos Bianchi inscrit son dernier but pour Paris avant son transfert à Strasbourg et Joao Alves impressionne le Parc avec le Benfica Lisbonne, victorieux en finale de l’Etoile Rouge de Belgrade (4/0). Le meneur de jeu portugais rejoindra le PSG quelques semaines plus tard.

lundi 13 juin 2011

le fait du jour : 13 juin 1976, la fin de l'ère Fontaine


Just Fontaine quittera son poste d'entraîneur du PSG à la fin de la saison, information confirmée par le président parisien Daniel Hechter. Les deux hommes étaient à l'origine de la remontée du PSG en première division en 1974.

dimanche 12 juin 2011

le fait du jour : 12 juin 1993, premier trophée pour le PSG version Canal +


1993 * PSG – Nantes 3/0 (Coupe de France, finale)

Le PSG s’impose aisément au terme d’une rencontre émaillée d’incidents (trois expulsés côté nantais). Antoine Kombouaré (sur penalty), David Ginola et Alain Roche sont les buteurs parisiens. Paris fête son premier trophée depuis l’arrivée de Canal +.

samedi 11 juin 2011

le fait du jour : 11 juin 1983, la plus belle...


1983 * PSG – Nantes 3/2 (Coupe de France, finale)

Superbe finale au Parc des Princes, Paris s’impose grâce à des buts inscrits par Bruno Zaremba, Safet Susic, et Toko. Malgré le but acrobatique du "Brésilien" de Nantes José Touré, Safet Susic est le grand homme du match, avec un but exceptionnel et une passe décisive pour Toko. Le PSG conserve son trophée, remporté un an plus tôt face à Saint-Étienne.

vendredi 10 juin 2011

le fait du jour : 10 juin 1970, le protocole de fusion est rédigé


1970 * Le protocole de fusion entre le Stade Sangermanois et l’association Paris Football-Club est finalisé. Le nouveau club aura pour nom : Paris Saint-Germain Football Club.

jeudi 9 juin 2011

le fait du jour : 9 juin 1983, l'étrange échange Kist-Assad...


Le PSG confirme l’échange entre son buteur hollandais Cees Kist et l’attaquant international Algérien, Salah Assad. Kist poursuivra sa carrière à Mulhouse. Un choix surprenant, Kist terminant meilleur buteur de la saison à Paris (18 buts inscrits) et Assad débarquant à Paris avec des béquilles, après de soucis récurrents au genou gauche... Cet échange se terminera sur un échec (11 matches et un seul but pour l'attaquant algérien).

document joint : le rapport du médecin du PSG officialisant l'arrivée d'Assad au PSG

mercredi 8 juin 2011

le fait du jour : 8 juin 1985, première défaite en finale de la Coupe de France


1985 * Monaco – PSG 1/0 (Coupe de France, finale)

Le PSG est vaincu logiquement par Monaco et un but de Bernard Genghini en début de rencontre. Paris rate la qualification européenne la saison prochaine et termine sa saison sur un échec.

mardi 7 juin 2011

le fait du jour : 7 juin 1975, à huit minutes de l'Europe...


1975 * Lens - PSG 3/2, a.p.(Coupe de France, 1/2 finale, à Reims)

Défaite amère pour le PSG, qui menait 2-1 à huit minutes de la fin du match. Privé de Bade, Dogliani et Dahleb, les Parisiens s’inclinent finalement sur deux erreurs de défense et d’inattention en fin de match. Si Paris s’était imposé, la qualification européenne était assurée (le second finaliste, Saint-Etienne, est déjà sacré champion de France). Le PSG devra attendre sept ans pour découvrir l‘Europe.

lundi 6 juin 2011

le fait du jour : Paris dans le mille !


1993 * PSG – Laval 1/0 (Coupe de France, 1/2 finale)

Le PSG se qualifie pour la finale de la Coupe de France à l’occasion de son 1000ème match officiel depuis 1970. Un but de Vincent Guérin suffit pour se qualifier en finale de la coupe de France, dix après le dernier succès face à Nantes.

dimanche 5 juin 2011

le fait du jour : Liazid Sandjak inscrit son premier doublé


1987 * Laval – PSG 4/3 (championnat)
Premier doublé pour le jeune espoir algérien du PSG, Liazid Sandjak, pour une rencontre sans enjeu (dernier match du championnat) et riche en buts.

samedi 4 juin 2011

le fait du jour : 4 juin 1974, le PSG rejoint l'élite, série en cours !


1974 * PSG – Valenciennes 4/2 (barrages, match retour)

Au terme d’une rencontre longtemps indécise, le PSG, pourtant mené 2-1, s’impose et accède première division. Au coup de sifflet final, le manager du club Just Fontaine s’effondre, victime d’une légère attaque cardiaque. Jean-Pierre Dogliani, capitaine du PSG, est le principal artisan du succès parisien avec deux buts inscrits après la pause.

vendredi 3 juin 2011

le fait du jour, 3 juin 1983 : Paris dans le trio de tête !


1983 * Rouen - PSG 0/1 (championnat)

Un but du regretté Michel N’Gom et le PSG s’impose à Rouen pour le dernier match de championnat. Grâce à ce succès en Normandie, le PSG franchit une nouvelle étape en terminant, pour la première fois de son histoire, dans le trio de tête de la D1.

jeudi 2 juin 2011

bon anniversaire !


Yannick Guillochon (51 ans) et Franck Dja Dje Dje (25 ans)

le fait du jour, il y a 30 ans : le PSG dans le 5 majeur de la L1


1981 * PSG – Angers 2/2 (championnat)

Le PSG doit s’imposer er espérer une défaite de Monaco à domicile pour obtenir sa qualification en Coupe UEFA. Malgré deux tirs de Jean-Noël Huck sur les montants, le PSG concède le nul face à la lanterne rouge de la D1. Malgré ce nul, Paris termine pour la première fois de son histoire dans les cinq premières places du championnat.

mercredi 1 juin 2011

pour le psg, mai rime avec défait(e)



le PSG a terminé la saison sur une série de 5 matches sans victoire en L1, et un total peu glorieux de 4 points sur 15... Mai est désormais LE mois maudit des Parisiens, qui n'ont plus remporté le moindre succès en championnat depuis... la victoire à Sochaux le 17 mai 2008, à Sochaux, synonyme de maintien en Ligue 1. Depuis, c'est la série noire : 13 matches sans victoire, 6 nuls et 7 défaites en mai ! Paris est désormais le spécialiste des fin des saison ratées, avec aucun succès lors des 5 derniers matches de la saison depuis trois saisons, série en cours...

bon anniversaire, chat noir !

Stéphane Sessègnon (27 ans)

le fait du jour, 1er juin 1979 : carlos bianchi, serial buteur !


* PSG – Reims 3/2 (championnat)
Nouveau but de Carlos Bianchi, qui inscrit le 171ème but de sa carrière en championnat… et son dernier but officiel avec le PSG (107 avec Reims, 64 avec le PSG, pour une moyenne exceptionnelle de 28 buts par saison). Le buteur argentin termine pour la cinquième fois en six saisons meilleur buteur du championnat. François Brisson assure le succès des Parisiens grâce à un doublé.