dimanche 30 juin 2013

Thiago Silva et Lucas, douze ans après... Zoumana Camara ??

 

Thiago Silva et Lucas pourraient remporter la Coupe des Confédérations ce soir et rejoindre les deux seuls anciens Parisiens vainqueurs du trophée alors qu'ils portaient le maillot du PSG : Nicolas Anelka et Laurent Robert il y a déjà 12 ans, en 2001.

Plus amusant, Les deux Brésiliens du PSG rejoindraient aussi un certain... Zoumana Camara, vainqueur du trophée avec sa seule Cape avec les Bleus, face à l'Australie (0-1), le 1er juin 2001.

Retour sur le parcours des anciens joueurs du PSG tout au long de cette compétition, avec deux Brésiliens victorieux : Leonardo (en 1997) et Ronaldinho (en 2005).

En 1997, Leonardo avait remporté le trophée avec le Brésil en Arabie Saoudite, mais la participation du futur directeur sportif, mis en concurrence avec Denilson, avait été plutôt anecdotique (3 matches joués, absent lors der la victoire en finale contre l'Australie 6-0).


Deux ans plus tôt, Jay-Jay Okocha et le Nigeria avaient terminés en quatrième position, après avoir été battus par le Mexique lors de la petite finale à Ryad.

Lors de l'édition de 1999 à Mexico, le Brésil est battu en finale par l'équipe organisatrice, le Mexique (3-4) malgré les six buts de Ronaldinho, meilleur buteur de la compétition. Christian et Vampeta ont participé à la plupart des rencontres avec le Brésil, en qualité de titulaire. Le défenseur Christian Wörns, à l'image de la sélection allemande battue à deux reprises par le Brésil et les USA, n'a pas été à la hauteur de la compétition.


En 2001 en Corée et au Japon, la France s'impose avec de nombreux joueurs passés par le PSG : Grégory Coupet, Mickaël Landreau, Youri Djorkaeff, Nicolas Anelka, Laurent Robert et un certain... Zoumana Camara. Vampeta et le Brésil se sont inclinés (1-2) en demi-finale face aux Bleus. Le Cameroun de Patrick M'Boma et Nicolas Alnoudji n'a pas passé le cap des matches de poule...


Deux ans plus tard en France, les Bleus conservent leur titre après une finale marquée par l'émotion face au Cameroun, endeuillé par le décès de Marc-Vivien Foé. Grégory Coupet, Mickaël Landreau, Jérôme Rothen et Ludovic Giuly font partie du groupe France. Modeste M'Bami a échoué avec le Cameroun en finale, Ronaldinho a complètement raté son tournoi, avec une expulsion pour le dernier match face à la Turquie (2-2).


En 2005, Ronaldinho se venge en remportant le trophée en Allemagne, avec un but en finale face à l'Argentine (4-1). Le capitaine brésilien s'impose face au capitaine de l'Argentine, un certain Juan Pablo Sorin, vaincu aux côtés de Gaby Heinze. Selim Benachour et la Tunisie se sont inclinés à deux reprises, pour une seule victoire.


Quatre ans plus tard, aucun joueur passé par le PSG n'a participé à la compétition en Afrique du Sud. En espérant que ce soir le duo Thiago Silva-Lucas rejoigne la paire Anelka- Robert, douze ans plus tard...

reprise sans recrue et record en vue pour le PSG ?




Demain, sauf arrivée de dernière minute, le PSG pourrait reprend l'entraînement sans aucune recrue officielle. 

La date butoir pour un premier transfert officiel est à ce jour le 3 juillet : jamais, depuis la création du club, le PSG ne s'est présenté sans aucune recrue après cette échéance. Si aucun joueur n'a signé jeudi prochain, cette rentrée du PSG sera donc historique !

La saison dernière, le transfert d'Ezequiel Lavezzi avait été officialisé le jour de la reprise de l'entraînement, le 2 juillet. 

Depuis plusieurs années, les transferts se formalisent de plus en plus tard : lors des six dernières saisons, cinq nouveaux arrivants seulement étaient déjà officiellement Parisiens lors de la reprise de l'entraînement, Guillaume Hoarau ayant signé son contrat six mois plus tôt avant d'être prêté au Havre.

Engagé rapidement un grand nombre de joueurs n'est pas gage de succès : les reprises en 1998-1999 (neuf recrues !) et en 1986-1987 (8 joueurs) -  deux saisons où les Parisiens ont été les plus précoces pour se renforcer - se sont terminées sur deux cuisants échecs...

l'historique des premiers transferts du PSG à la reprise de l'entraînement :

2 juillet 2012 : 1 (Lavezzi) - premier transfert : 2 juillet, Lavezzi



30 juin 2011 : 2 (Douchez, Gameiro) - premier transfert : 10 juin, Douchez



1er juillet 2010 : 0 - premier transfert : 2 juillet, Bodmer



3 juillet 2009 : 2 (Coupet, Erding) - premier transfert : 29 juin, Coupet


30 juin 2008 : 1 (Hoarau) premier transfert : 18 janvier, Hoarau


27 juin 2007 : 0 - premier transfert : 3 juillet, Digard 


26 juin 2006 : 3 (Landreau, Diané, Traoré) - premier transfert : 15 mai,Landreau


27 juin 2005 : 3 (Landrin, Kalou, Rozehnal) - premier transfert : 25 mai, Landrin
28 juin 2004 : 5 (Ateba, Armand, Pichot, Rothen, Yepes) - premier transfert : 25 mai, Pichot
27 juin 2003 : 1 (Reinaldo de retour de prêt mais qui n'était jamais venu à Paris) premier transfert : 2 juillet, Cubilier
21 juin 2002 : 6 (Cardetti, Rocchi, Paulo Cesar, Nyarko, Touré A., Andre Luiz) - premier transfert : 4 mai, Andre Luiz



20 juin 2001 : 5 (Potillon, Gillet, Heinze, Cristobal, Ronaldinho) - premier transfert : 17 janvier, Ronaldinho

21 juin 2000 : 4 (Distin, Dalmat, Letizi, Mendy B.) - premier transfert : 15 mai, Dalmat
28 juin 1999 : 2 (Robert, Okpara. Benarbia) - premier transfert : 22 avril, Okpara
30 juin 1998 : 9 (Laspalles, Carotti, Wörns, Goma, Ouédec, Lachuer, Adailton, L.Leroy, Lama) -  premier transfert : 1er janvier, Wörns


2 juillet 1997 : 6 (Cissé E, Rabesandratana, Gava, Revault, Simone, Maurice) - premier transfert : 13 février, Rabesandratana
2 juillet 1996 : 4 (Cauet, Algerino, Leonardo, Kenedy) - premier transfert : 22 mai, Cauet
22 juin 1995 : 3 (Djorkaeff Y., Ngotty, Dely Valdes) premier transfert : 19 juin, Djorkaeff Y.


30 juin 1994 : 0 - premier transfert : 3 juillet, Dieng
9 juillet 1993 : 4 (Gravelaine, Borrelli, Cobos, Raï) - premier transfert : 30 décembre 1992, Raï
2 juillet 1992 : 6 (Lama, Sassus, Guérin, Cloarec, Calderaro, Roche) - premier transfert : 15 mai, Lama

21 juin 1991 : 3 (Le Guen, Colleter, Héreson) - premier transfert : 13 juin, Colleter
19 juin 1990 : 2 (Laurey, Angloma) - premier transfert : 23 mai, Angloma
19 juin 1989 : 2 (Bravo, Vujovic) - premier transfert : 13 juin, Bravo et Vujovic
23 juin 1988 : 2 (Dréossi, Rico) - premier transfert :25 avril, Rico
18 juin 1987 : 4 (Calderon, Roux, Bianconi, Zajaczkowski) - premier transfert : 15 mai, Zajaczkowski
1er juillet 1986 : 8 (Ayache, Rabat T., Polaniok, Bocandé, Halilhodzic, Xuereb, Simba, Barrabé) - premier transfert : 11 avril, Ayache et Xuereb
27 juin 1985 : 7 (Bats, Bibard, Lowitz, Poullain, Sène, Da Fonseca, Jacques) - premier transfert : 25 mai, Bats
2 juillet 1984 : 7 (Lanthier, Jeannol, N'Jo-Léa, Moutier, Ségura, Charbonnier, Niederbacher) - premier transfert : 13 avril, Jeannol


30 juin 1983 : 4 (Janvion, Abreu, De Falco, Hédoire) -  premier transfert : 27 mai, Janvion
19 juillet 1982 : 3 (Zaremba, Ardiles, Susic) - premier transfert : 25 mai, Zaremba


2 juillet 1981 : 3 (Sanchez, N'Gom, Domenech) - premier transfert : 25 mai, Domenech
30 juin 1980 : 2 (Rocheteau, Toko) - premier transfert : 5 juin, Toko
5 juillet 1979 : 4 (Boubacar, Huck, Caron, Garceran) - premier transfert : 16 mai, Garceran
19 juin 1978 : 3 (Baratelli, Bathenay, Douis) premier transfert : 18 mai, Baratelli
14 juillet 1977 : 2 (Carlos Bianchi, Bernard) - premier transfert : 3 juin, Bernard
15 juillet 1976 : 1 (Redon) - premier transfert : 25 juin, Redon
15 juillet 1975 : (Tokoto, Piasecki, Humberto) - premier transfert : 10 juin, Humberto


8 juillet 1974  : 4 (Pantelic, Bauda, Novi, Poli) - premier transfert : 11 juin, Poli

jeudi 27 juin 2013

Laurent Blanc et le PSG, une histoire mouvementée...

Alors que Laurent Blanc est présenté aujourd'hui dans la Capitale "PSG-canalhistorique" vous propose en exclusivité son parcours de joueur face au PSG, de Montpellier à Marseille...

Le 24 octobre 1982, à l'âge de 16 ans, Laurent Blanc démarre sa carrière à Montpellier avec l'équipe réserve en championnat D3 par une cuisante défaite à Arles (0-4), devant 143 spectateurs ! Le jeune Blanc, entré en jeu dans les dix dernières minutes, a vu Arles inscrire deux buts en fin de rencontre. Un an plus tard, c'est à Grenoble que Laurent Blanc joue son premier match avec l'équipe première (10eme journée, score final 1-1). Lors de ses deux matches, le jeune espoir de Montpellier joue au côté d'un certain Jean-Louis Gasset, qu'il retrouve aujourd'hui à Paris.

Laurent Blanc, Montpellier et le PSG

Ses deux premières désillusions... face au PSG !
Le 10 février 1985, Laurent Blanc, qui s'est contenté jusqu'à alors d'une trentaine de matches en championnat de seconde division, découvre le haut niveau, chez lui à Alès, lors d'un 32eme de finale de Coupe de France face au... PSG ! Le club de la Capitale affronte Montpellier pour son entrée dans la compétition et ce déplacement est un véritable traquenard pour les Parisiens, qui s'en sortiront finalement à l'issue de la séance de tirs aux buts (0-0, 8-7 t.a.b). L'histoire retiendra que le jeune Laurent Blanc, âgé de 19 ans, n'a pas tremblé pour transformer son tir au but, à la différence de Luis Fernandez, qui a échoué dans sa tentative...

Laurent Blanc de dos avec le numéro 8
Encore plus incroyable, Montpellier, toujours en seconde division, retrouve le PSG la saison suivante en Coupe de France, en 16eme de finale. Laurent Blanc est titularisé au milieu de terrain pour son premier déplacement dans un stade d'un club de l'élite... au Parc des Princes, le 15 février 1986, lui qui n'a jamais affronté un club de D1 à l'exception du PSG. Montpellier va s'incliner de peu (1-2) lors de ce match aller mais Laurent Blanc, suspendu, ne participera pas au match retour dans l'Hérault, où le PSG obtiendra sa qualification après un méritoire match nul 1-1.

Son premier but en D1... face au PSG !
Montpellier rejoint enfin l'élite en 1987, et pour son premier match à domicile, affronte le PSG à La Mosson. A la 74eme minute de jeu, alors que Paris vient de réduire le score, Laurent Blanc marque d'une reprise de volée de plus de 30 mètres (score final : 4-1). Une action magnifique, un chef d'oeuvre de technique et d'opportunisme commentera l'envoyé spécial de L'Équipe, ce 25 juillet 1987.







Lors de la saison 1989-1990, Laurent Blanc est présent au Parc des Princes pour l'un des matches le plus fou... et le plus violent pour le PSG au Parc :  55 fautes sifflées, 8 cartons dont deux rouge, une bagarre généralisée, le Président Loulou Nicollin qui pète les plombs et entre sur la pelouse pour menacer l'arbitre...


Laurent Blanc impuissant au Parc...
Pour Paris, les déplacements à Montpellier sont souvent de supplices : le 10 décembre 1989, le PSG s'incline à La Mosson (0-2) malgré un penalty de... Laurent Blanc détourné par Bats, puis six mois plus tard, Paris explose (0-4, le 10/08/1990) avec un doublé du futur entraîneur parisien.
Blanc plus fort que Susic...
Première recrue espéré pour le PSG de Canal +
Lorsque Canal Plus reprend le PSG en mai 1991, l'une des première recrues citées dans la presse se nomme Laurent Blanc. Mais le joueur choisit finalement Naples...


Laurent Blanc, Naples, Nîmes et le PSG

Un an plus tard, Blanc est tout près de signer à Paris (voir l'article publié sur ce blog le 23 mai dernier). Le 30 octobre, alors que le joueur accuse les dirigeants parisiens de n'avoir pas tenu parole, le joueur s'impose avec son nouveau club, Nîmes (3-2), au Parc des Princes, pour la première défaite du PSG de la saison. Le moment de mettre un terme à la polémique : "En ce qui concerne les histoires avec mon transfert au PSG, j'ai décidé de ne plus en parler. Pour moi l'affaire est close". Ce premier approche est loin d'être le dernier entre les deux parties. Paris souhaite à nouveau engager Blanc un an plus tard, mais Marseille met à nouveau son véto, provoquant la colère du joueur : "Il est évident que les relations entre les deux clubs sont compliquées... L'OM m'a empêché d'aller à Paris à deux reprises, avant de me rejeter. C'est quelque chose qui me choque énormément, je suis déçu et aigri par cette attitude".

Laurent Blanc, Saint-Etienne et le PSG

C'est finalement dans le Forez que Blanc rebondit, en 1993. Le PSG sera champion de France sans lui, mais les joueurs et dirigeants apprécieront son geste en fin de saison lorsque le nouveau capitaine des Verts demandera à ses coéquipiers d'organiser une haie d'honneur pour saluer le titre des Rouge et bleu, acquis une semaine plus tôt face à Toulouse. Pars s'impose à Geoffroy Guichard (2-1, le 07/05/1994). Quelques semaines plus tard, Blanc fait un nouvel appel du pied à Paris, alors que le nouvel entraîneur Luis Fernandez l'a contacté personnellement... Mais une nouvelle fois, l'affaire va capoter pour des raison financières, suite à l'interdiction de recruter pour le PSG. Blanc reste à Saint-Etienne et inscrit même un but... contre son camp pour le PSG au Parc des Princes (0-1, le 20/05/1995) pour l'un de ses derniers matches avec les Verts.


Laurent Blanc, Auxerre et le PSG

Blanc choisit en 1995, à la surprise générale, de signer à Auxerre. En Bourgogne, il joue un vilain tour à son ami Luis Fernandez en participant activement à la chute incroyable du PSG, battu à deux reprises face au nouveau capitaine auxerrois en Coupe de France (1-3, le 23/02/1996) puis en championnat (0-3, le 24/03/1996). L'effondrement du PSG, qui a connu 10 points d'avance sur les Bourguignons, fait le bonheur de Blanc, pour son unique titre de champion de France comme joueur.



Laurent Blanc, Barcelone et le PSG

Parti en Espagne, les chemins de Blanc et du PSG vont pourtant à nouveau se croiser en fin de saison, alors que les Parisiens affrontent le Barca en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1997. A Rotterdam, alors que Blanc est annoncé titulaire face au PSG après avoir été blessé, il est écarté et suit la finale en civil. Et rend hommage à ses adversaires du jour après la victoire du Barca (1-0): "Le PSG a été supérieur au niveau physique, on a eu de la chance, car cela compte dans ce type de rencontre. Mais on ne va pas se plaindre...."

Laurent Blanc, Marseille et le PSG


Transféré à l'OM après son séjour en Catalogne, Laurent Blanc va devenir le héros d'une rencontre qu'aucun supporter du PSG n'a oublié, avec la victoire des Olympiens et la simulation de Ravanelli pour le penalty de la victoire. Ce 9 novembre 1997, Blanc inscrit le but victorieux sur penalty. Un an plus tard, le 4 mai 1999, il joue son dernier match face au PSG et au Parc des Princes et ne peut rien faire lors de l'égalisation de Marco Simone puis face au but victorieux de Bruno Rodriguez. Sa monté aux avant-postes sur l'action décisive, va longtemps hanter "Le Président", qui quittera le championnat français le 29 mai 1999 en apprenant la défaite de Paris face à Bordeaux (2-3), qui coûte le titre de champion à l'OM...

 



 

vendredi 21 juin 2013

21 ans après avoir fait capoter son transfert, Jean-Pierre Bernes envoie Laurent Blanc au PSG !




Incroyable retournement de situation, pour ceux qui ont vécu ce chapitre de la rivalité entre Parisiens et Marseillais...

Il y a 21 ans, Jean-Pierre Bernes, alors bras droit de Bernard Tapie à l'OM et désormais agent de Laurent Blanc, avait personnellement empêché le transfert du nouvel entraîneur du PSG !

Le 3 juin 1992, Jean-Pierre Bernes avait prévenu le PSG par voix de presse : "Le PSG agit de manière sournoise, on ne l'acceptera pas ! J'avais la parole de Blanc, soit il vient à l'OM, soit il reste à Naples. J'aimerai que les dirigeants parisiens adoptent une attitude correcte, nous leur avons cédé Alain Roche, Blanc doit nous revenir si il quitte l'Italie".

Quelques semaines plus tard, l'hostilité de l'OM et de Bernes, menaçant de faire massivement désabonner les abonnés de Canal +, mettra un terme au transfert de Blanc à Paris.

21 ans, Bernes et Blanc sont désormais associés à l'avenir du PSG...


jeudi 20 juin 2013

J - 11 avant la reprise : le PSG sans entraîneur, acte 4 !




J - 11 !

Dans 11 jours - le 1er juillet prochain -, le PSG 2013-2014 reprendra le chemin de l'entraînement, et Paris cherche toujours son nouvel entraîneur....

Depuis la création du club, 14 entraîneurs ont été nommés pendant la trêve estivale, Paris ayant pris la mauvaise habitude de remplacer ses coaches en cours de saison à de nombreuses reprises (Georges Peyroche, Philippe Bergeroo, Laurent Fournier, Guy Lacombe, Paul Le Guen et plus récemment... Carlo Ancelotti).

Alors que le compte à rebours se poursuit, retour sur les trois entraîneurs qui dépassent encore le futur coach du club pour 2013-2014 : Ricardo en 1996, Tomislav Ivic en 1988 et Artur Jorge trois ans plus tard.

Un trio plutôt rassurant : les trois entraîneurs ont marqué positivement l'histoire du club à l'instar d'Alain Giresse, nommé 58 jours avant la reprise... et viré après seulement 11 matches officiels et 100 jours à la tête du club.

  
Ricardo : le PSG a officiellement présenté son nouvel entraîneur quelques heures avant de reprendre l'entraînement. L'arrivée de l'ancien défenseur brésilien du club était pourtant annoncée dans la presse depuis plus d'un mois, mais Ricardo avait accumulé les pépins avant de pouvoir rejoindre la Capitale : une opération du cartilage au genou, des problèmes de santé pour sa mère puis des difficultés pour se libérer de son club, le Benfica Lisbonne, ont longtemps retardé l'échéance. Le 26 juin, sept jours avant la reprise de l'entraînement, Ricardo débarque enfin à Paris et déclare à son arrivée : "Je viens pour signer mon contrat. Du moins, je l'espère... Certains points restent à éclaircir avec Michel Denisot." Le quotidien L'Equipe précise alors que le club de la Capitale n'aurait pas abandonné la piste du sélectionneur du Portugal, Oliveira, et que le duo qu'il pourrait composer avec Joël Bats, sans aucune expérience, peut sembler risqué... Le 1er juillet, l'accord est signé Ricardo présenté à la presse le lendemain... le jour de la reprise au Camp des Loges !


Tomislav Ivic : si l'entraîneur yougoslave signe à Paris quelques jours avant la reprise, c'est une des conséquences de la courte trêve estivale en 1988 : seulement 20 jours entre la fin du championnat et la reprise de l'entraînement au Camp des Loges. Après une fin de saison dramatique et un sauvetalge lors du dernier match au Havre, le Président Borelli doit d'abord gérer le départ de Gérard Houllier vers la FFF, après avoir annoncé dans un premier temps qu'il pourrait occuper poste de manager général à Paris. Huit jours avant la reprise, le nom de Tomislav Ivic est pour la première fois évoqué dans la presse, avant sa signature quelques jours plus tard.


Artur Jorge : Le 31 mai 1991, Canal + reprend officiellement le PSG. Le lendemain, le sort de l'entraîneur Henri Michel est scellé et son départ inévitable. Après avoir envisagé un duo composé de Gérard Gili (entraîneur) et Dominique Rocheteau (manager général) selon la presse, le nom d'Artur Jorge est pour la première fois évoqué dans la presse spécialisée le 6 juin, aux côtés de Raymond Goethals (OM) et Gérard Gili. Quatre jours plus tard, l'entraîneur portugais est nommé pour prendre la tête de ce PSG "nouvelle vague".

Les entraîneurs recrutés officiellement le plus tardivement dans l'histoire du club :

1. Ricardo, 1 jour : signature officielle le 1er juillet, reprise d'entraînement le 2 juillet 1996
2. Tomislav Ivic, 3 jours : signature officielle le 20 juin, reprise d'entraînement le 23 juin 1988
3. Artur Jorge, 11 jours : signature officielle le 10 juin, reprise d'entraînement le 21 juin 1991
4. Lucien Leduc, 14 jours : signature officielle le 16 juin, reprise d'entraînement le 30 juin 1983
5. Velibor Vasovic, 27 jours : signature officielle le 20 juin, reprise d'entraînement le 16 juillet 1976
6. Henri Michel, 27 jours : signature officielle le 24 mai, reprise d'entraînement le 19 juin 1990
7. Antoine Kombouaré, 32 jours : signature officielle le 2 juin, reprise d'entraînement le 3 juillet 2009
8. Gérard Houllier, 38 jours : signature officielle le 20 mai, reprise d'entraînement le 27 juin 1985
9. Just Fontaine, 39 jours : signature officielle le 18 juin, reprise d'entraînement le 26 juillet 1973
10. Jean-Michel Larqué, 44 jours : signature officielle le 1er juin, reprise d'entraînement le 14 juillet 1977
11. Luis Fernandez, 46 jours : signature officielle le 16 mai, reprise d'entraînement le 30 juin 1994
12. Vahid Halilhodzic, 46 jours : signature officielle le 13 mai, reprise d'entraînement le 27 juin 2003
13. Alain Giresse, 58 jours : signature officielle le 4 mai, reprise d'entraînement le 30 juin 1998


















mercredi 19 juin 2013

Fabio Capello au PSG, quinze ans après ?


"Fabio Capello aux portes de Paris", "PSG sur la piste de Capello", "Capello, c'est très chaud", titre le Parisien.

Nous ne sommes pas en juin 2013 mais quinze ans plus tôt, au début du mois d'octobre 1998. Alain Giresse, après un début de saison catastrophique et une élimination peu glorieuse en Coupe d'Europe face aux modestes Israéliens du Maccabi Haïfa (1-1, 2-3), est annoncé sur le départ, quelques semaines après son arrivée au club.


Le dimanche 4 octobre au soir, Fabio Capello est présent dans les tribunes du Parc des Princes pour assister à une nouvelle déconvenue du PSG au Parc des Princes face à Lens (0-1), Après le match, Fabio Capello doit rester dans la Capitale et séjourner à l'Hôtel Sofitel de la porte de Sèvres, tout proche du siège de Canal +. L'ancien entraîneur du Milan AC et du Real Madrid a le profil idéal pour les décideurs parisiens. Remplacé à la tête du Milan AC par Alberto Zaccheroni, il est toujours sous contrat avec le club lombard mais les Milan ne s'opposerait pas à son départ.



Si Capello rentrera finalement à Milan le 5 octobre, il rencontrera bien Charles Bietry à son domicile après le match de Lens, selon les sources du Parisien, pour faire un audit sans concession de l'effectif parisien. Le Président parisien confirmera l'information un peu plus tard...


Capello se montre alors sans concession : si Paris veut s'en sortir, il va falloir du changement dans le onze parisien : 

Jay-Jay Okocha, recrue choisie par Bietry pour une somme record de plus de 100 millions de francs ? Jugée trop artiste pour entrer dans système de jeu rigoureux du coach italien.

Marco Simone, star et capitaine du club ? Capello se méfie du Bel Italien et a connu des différents avec le buteur à Milan. Il sait que Simone est adoré par les supporters parisiens...


Alain Giresse, entraîneur désavoué ? Bietry souhaite ne pas licencier l'homme qui l'a choisi et lui proposer un poste dans le staff parisien, mais Capello qui viendrait avec son adjoint Italo Galbiati, souhaite les pleins pouvoirs sportifs et pouvoir engager des joueurs lors du mercato d'hiver.

Sans oublier les exigences financières de Capello, soit 60 millions pour un contrat de 3 ans, du jamais vu dans le championnat de France !


Le 7 octobre, Capello confirme officiellement les négociations avec Paris : "Je suis bien en contact avec Paris, mais j'ai également des propositions d'autres clubs. Aujourd'hui, je ne suis pas avancé, je n'ai pas pour habitude de prendre une équipe en cours de saison et j'avais prévu de m'accorder une année sabbatique en restant éloigné des terrains".


Capello sait-il déjà que le PSG n'acceptera pas ses demandes financières ? Les dirigeants parisiens ont essayé de revoir à la baisse les exigences de l'Italien, qui est resté inflexible. 

Le 8 octobre, c'est Pierre Lescure qui met officiellement un terme aux négociations en déclarant : "Vingt millions par an pour Capello, c'est trop cher !" Pourtant, Charles Bietry espère toujours infléchir la décision du patron ce Canal +. En parallèle, Bernard Brochand et Charles Talar ont contacté l'ancien coach parisien Artur Jorge, très intéressé par un retour à Paris. Jorge de retour à Paris, c'est un véritable camouflet pour Bietry, qui finira par jeter l'éponge le 21 décembre 1998.

15 ans plus tard, Fabio Capello est de nouveau aux portes de Paris... Va-t-il franchir enfin la porte qui mène vers le banc de touche du PSG ? La réponse dans quelques heures, voire quelques jours...


samedi 15 juin 2013

15 juin 1973 - 15 juin 2013 : 40eme anniversaire de l'arrivée de Daniel Hechter au PSG !

Il y a 40 ans jour pour jour, Daniel Hechter paraphait le contrat le liant avec le PSG, qui allait retrouver les sommets après trois saison chaotiques : scission avec le PFC et abandon du statut professionnel au profit du nouveau club parisien, qui s'expatriait du côté de Montreuil.

Après avoir vainement tenté de s'investir pour un grand club à Paris, les compagnons de Daniel Hechter - Francis Borelli, Guy Bossant, Charles Talar, Jacques Bloch et Jean-Paul Belmondo - avaient même envisagé la création d'un nouveau club qui s'appellerait... l'Inter de Paris Football Club en février 1973 (voir document ci-dessous).



Mais le plus simple pour ce groupe de personnalités plus connu sous le nom du "gang des chemises roses" est de négocier avec un club amateur de la région parisienne... Daniel Hechter et ses amis vont finalement choisir de s'allier au Paris Saint-Germain Football-Club, après avoir négocié en vain avec le... Paris FC et le Red-Star.

Le 15 juin 1973, le protocole est signé entre les deux parties, après l'accession du PSG en seconde division (Ligue 2). Comme le précise Daniel Hechter ci-dessous, les dirigeants du club n'avaient qu'une exigence : que le nom et les couleurs du club soient préservés....



Le PSG débute sa seconde vie et va vite remonter en première division, avec le succès que l'on connait aujourd'hui...

40 ans plus tard, alors que les nouveaux actionnaires veulent donner au club parisien une dimension internationale, souhaitons que le nom du club reste à tout jamais le Paris Saint-Germain FC. 

Nota : en 1973, le logo (voir le courrier) était identique à celui présent sur les maillots parisiens jusqu'à la fin de la saison dernière, à l'exception du 1970, ajouté pour préciser la date de création du club...

La signature...
Sur l'excellent site de So Foot il y a tout juste un mois, Daniel Hechter avait donné son avis sur l'évolution du PSG aujourd'hui :

le lien : http://www.sofoot.com/daniel-hechter-quand-valls-dit-que-le-football-est-malade-c-est-faux-169591.html

Le club a récemment dévoilé son nouveau logo, critiqué par beaucoup d'amoureux du club, notamment sur la dissociation de Paris et de Saint-Germain et la disparition du berceau...
Pour moi, si on veut garder la notion de grand club, il y a des choses qui ne se changent pas, comme les couleurs d'un club ou d'un maillot. Vous imaginez Manchester ou Arsenal changer leurs couleurs traditionnelles ? Qu'on se fasse parfois plaisir pour des raisons marketings, je le conçois, c'est dans l'évolution normale des choses. Mais il y a des limites. Quand j'ai signé avec la mairie de Saint-Germain pour reprendre le club, la condition était claire : la mention "Saint-Germain" devait rester dans le nom du club. Aujourd'hui, on a le sentiment que les dirigeants ne connaissent pas le passé du club, alors qu'il y a une vraie histoire ici. Ce club est vraiment né dans la douleur. À l'époque il n'y avait pas de club à Paris, pas de public. Les supporteurs, je suis allé les chercher un à un dans les lycées de Paris. On était locataires du Parc, on n'avait pas la concession, c'est-à-dire qu'on ne bénéficiait pas des ressources publicitaires, par exemple. On n'avait pas de subventions de la Ville de Paris, avec notre siège social à Saint-Germain-en-Laye. Le PSG a eu beaucoup de mal à survivre au début des années 70, les jeunes supporteurs de 30 ans ne savent pas ça. La culture de la mémoire est quelque chose d'important.