lundi 30 juillet 2012

avant le choc : tous les PSG-Barcelone au Parc des Princes !

Acte 1 - 9 octobre 1974


Entente Reims-Paris Saint Germain - FC Barcelone : 1-5
46.734 spectateurs
Buts de Carlos Bianchi (29eme) pour l'Entente, de Cruyff (4eme, 25eme), Marcial (15eme, 67eme), Heredia (90eme) pour Barcelone.

Entente Reims-Paris Saint Germain : Aubour - Masclaux, Novi, Laraignée, Brucato - Bauda, Krawczyk (Dogliani 45eme), Santamaria -  Bianchi (Laporte 55eme), Lech (Durand 45eme), Dahleb. Entraîneurs : Desmenez et Vicot

Barcelone: Sadurni - Rife (Albaladejo 30eme), Gallego (Tome 55eme), De la Cruz, Torres - Costas, Clares (Heredia 45eme), Juan Carlos - Cruyff, Sotil (Rexach 45eme), Marcial. Entraîneur : Rinus Michels


Cela devait être la fête au Parc des Princes, pour cette rencontre organisée par l'USJSF (syndicat des journalistes sportifs)...
Après seulement 4 minutes de jeu, un centre de Clares trouve Sotil. Le Pérouvien dribble quatre joueurs et passe à Cruyff pour l'ouverture du score. Il n'y a qu'une équipe sur la pelouse, Cruyff lance en profondeur Juan Carlos qui trouve Marcial pour doubler facilement la mise (15eme). Le "Hollandais Volant" ne laisse à personne le soin d'inscrire un troisième but, après une action solitaire et un ballon piqué au dessus du pauvre gardien de but, Marcel Aubour (25eme). Le match tourne à la démonstration, mais l'Entente réduit rapidement le score sur une contre-attaque transformée en but par l'inévitable Carlos Bianchi (29eme). Le public est ravi, mais après 55 minutes , c'est le drame : un attentat de Gallego sur Carlos Bianchi et le buteur argentin de Reims (puis du PSG quelques années plus tard) s'effondre... Le Parc a retenu son souffle après le craquement de la jambe gauche et le verdict est terrible : triple fracture titbia péroné pour le malheureux Bianchi... Le coeur n'y est plus, Cruyff réussit sa seconde passe décisive pour un but signé Marcial (67eme). Heredia marque un dernier but sur une frappe à ras de terre (90eme), et le Barca s'impose sur le score sans appel de 5-1.

Acte 2 - 19 avril 1977


Paris Saint Germain - FC Barcelone : 1-1
22.000 spectateurs environ
But de Tokoto (61eme) pour le PSG, Cruyff (80eme) pour Barcelone.

Paris Saint Germain : Bensoussan -  Pilorget, Renaut (Moraly 55eme), Novi, Lokoli -  Laposte, Ali Messaoud, Justier - Tokoto, Alonso (Piasecki 38eme), Dahleb. Entraîneur : Vasovic

Barcelone : Artola -  Ramos (Macizo 55eme), Costas, Olmo, De la Cruz - Neeskens (Clares 33eme), Carreno, Sanchez -  Cruyff, Asensi, Mir. Entraîneur : Michels


Les deux Hollandais, Cruyff (Johan I) et Neeskens (Johan II) sont de retour au Parc des princes pour une prometteuse et prestigieuse rencontre. Barcelone est dominateur en première période emmené par un excellent Johan Cruyff, malgré la sortie prématurée sur blessure de Neeskens (saignement à la tête, 33eme) - qui lui vaudra quelques points de suture  - mais le score reste vierge,en dépit de la rentrée de Piasecki à la place du Marseillais Alonzo, prêté par l'OM pour l'occasion, sorti sur blessure (38eme) Le PSG ne se laisse pas impressionner, domine après la pause et ouvre le score à l'heure de jeu, sur un superbe mouvement initié par Dahleb. L'artiste algérien élimine trois défenseurs sur le flanc gauche et centre vers Tokoto seul face au gardien Artoloa. Le buteur camerounais ne rate pas l'occasion (61eme). Le Barca réagit en fin de match, sur une action collective débutée par Sanchez et conclue par un excellent Johan Cruyff, après un relais de Clares (80eme). Le score n'évoluera plus, malgré les efforts de Laposte, Tokoto et surtout Dahleb, le meilleur parisien de la rencontre, ne sont pas récompensés.


Vasovic se montre critique envers Barcelone : "Il ya sept ans, j'ai été le partenaire de Cruyff à l'Ajax. Il joue différemment, mais c'est toujours un grand joueur. Il est moins égoïste et moins individualiste, il a perdu un peu de vitesse, mais il a toujours une vision unique du football. Quant à Barcelone, j'ai été déçu. Tout leur jeu tourne autour de Cruyff. Nous avons fait jeu égal et je pense que le score de parité est un excellent résultat".



Acte 3 - 13 novembre 1982


Paris Saint Germain - FC Barcelone : 1-4
30.045 spectateurs
But de Cardinet (47eme) pour le PSG, Quini (23eme), Maradona (32eme), Alonso (37eme), Estella (61eme) pour Barcelone.

Paris Saint Germain : Baratelli (Merelle 46eme) -  Guillochon (Toffolo (46eme), Pilorget, Bathenay, Tanasi -  Fernandez (Col 46eme), Zaremba, Lemout, Dahleb (Rocheteau 46eme) - Toko (Cardinet 46eme), Kist. Entraîneur :Peyroche

Barcelone : Artola -  Sanchez, Alesanco (Moratella 68eme), Migueli, Manolo (Olmo 46eme), - Alonso, Schuster (Esteban 55eme), Maradona (Pichi Alonso 59eme), Moran -  Estella, Quini (Carrasco 59eme). Entraîneur :Lattek

Nouveau gala organisé par l'USJSF, et nouvel affrontement entre Parisiens et Barcelonais. Le Barca vient d'engager la star mondiale, Diego Maradona, et la présence du jeune phénomène argentin est la curiosité de la rencontre. Un Maradona qu a failli ne jamais débarquer à Paris... pour un problème de visa ! Un homme est malheureux avant la rencontre : son compatriote Oswaldo Ardiles, blessé et forfait côté parisien. Le match est équilibré, le PSG a touché le poteau par Dahleb (8eme), puis le Barca va donner une leçon d'efficacité aux Parisiens en inscrivant trois buts en 14 minutes. Sur un corner de Schuster, Lemoult repousse le ballon de la tête vers Quini, qui ouvre facilement le score (23eme). Puis l'infortuné Lemoult perd un ballon aux abords de la surface de réparation, Maradona au terme d'un exploit personnel double la mise (32eme). Alonso, après un échange avec Estella, assomme définitivement les Parisiens (37eme). 


Beaucoup de changements à la pause, et le PSG réduit rapidement le score sur un tir de Cardinet, bien servi par... Lemout (47eme). Paris pousse pour revenir au score, le Barca en profite pour alourdir le score sur contre-attaque, par Estella sur une longue ouverture d'Esteban (61eme).  Si la performance de Maradona - à l'exception de son but - a déçu, son compère bernd Schuster a ébloui le Parc des Princes. Du côté des Parisiens, mention bien pour Pilorget, Bathenay, Fernandez, Toko et Dahleb.

Le bilan de la soirée pour Diego Maradona : 59 minutes sur la pelouse, 35 ballons touchés (seulement 8 après la pause !) et les sifflets du public lors de son remplacement...

Acte 4 :14 mars 1995




Paris Saint Germain - FC Barcelone : 2-1
44 700 spectateurs
Buts  de Rai (73eme), Guérin (83eme)  pour le PSG ; Bakero (50eme)  pour Barcelone.
Paris Saint Germain : Lama - Cobos, Kombouaré, Le Guen, Colleter - Bravo, Guérin, Valdo, Rai - Weah, Ginola. Entraîneur : Fernandez.
Barcelone : Busquets - Ferrer, Koeman, Sergi, Nadal - Eusebio, Ivan, Bakero - Hagi (Abelardo 72eme), Beguiristain (José Mari 58eme), Stoichkov. Entraîneur : Cruyff.

Après son prometteur match nul en Catalogne (1-1), le PSG est en position de force avant d'affronter le Barca au Parc des Princes. Pour la première fois, le quatuor Valdo - Raï - Ginola - Weah débute une rencontre européenne. Pas de temps mort au Parc des Princes, Ginola déborde et centre sur la tête de Weah, mais le ballon touche le dessus de la transversale (5eme). Barcelone répond du tac-au-tac, Stoïchkov déborde et centre, le ballon longe miraculeusement la ligne de but (8eme). Le match est indécis, une frappe de Weah (17eme) puis un sauvetage de Le Guen face à Stoïchkov (30eme) équilibrent les débats. A la demi-heure de jeu, le PSG prend les choses en main : sur un service de Raï, Ginola pique son ballon qui rebondit sur la transversale (32eme) puis Valdo centre, Raï reprend d'une tête plongeante mais le gardien Busquets détourne le ballon... sur le poteau (39eme). Ce n'est pas fini, Ginola déclenche un centre et Busquets, surpris, détourne... sur la barre ! (41eme). Après la pause, c'est pourtant Barcelone qui ouvre le score. Sur un coup-franc de Koeman, Bakero marque de la tête (50eme). Les catalans sont qualifiés à ce moment du match. Ginola rate une balle d'égalisation (57eme) puis Lama sauve son équipe en remportant son duel face à José Mari (66eme). C'est le tournant du match : sur un corner de Le Guen, Raï reprend de la tête et égalise (73eme). Lama est une nouvelle fois décisif face aux attaquants catalans (81eme) puis Valdo sert Guérin au centre du terrain. Le milieu de terrain parisien s'avance et frappe du pied gauche à ras de terre, qualifiant son équipe pour les 1/2 finales (83eme). 


Weah a une dernière occasion d'aggraver le score (85eme) puis l'arbitre libère le camp parisien. Fernandez ne réalise pas, après avoir vaincu le Barca de son idole, Johan Cruyff : "Je suis un homme heureux ! On a vu un match d'une grande intensité, exactement ce que l'on aime voir sur un terrain de football. Ce fut un match fou, fou ! On a réalisé un exploit". Michel Denisot cache mal son émotion : "Ce soir, c'est ma plus belle émotion de président. C'est ma plus belle soirée, c'est encore plus fort que face au Real !"


dimanche 29 juillet 2012

déjà un record pour Zlatan Ibrahimovic ?


Il ne fallait pas rater les débuts de la nouvelle star du PSG, qui a mis seulement deux minutes pour inscrire son premier but pour Paris !

Même si le match était amical face au DC United, un tel début est très rare à Paris... Un seul joueur peut concurrencer le buteur suédois, le phénomène Jay-Jay Okocha, pour son fabuleux but à Bordeaux (1-3,le 08/08/1998). Deux minutes après ses débuts, mais combien de secondes ? Nous menons l'enquête et espérons mettre un terme à cette interrogation très rapidement...

Voici la liste des gâchettes les plus rapides depuis le milieu des années 1970 (il n'y avait pas de stats précises sur les minutes des buteurs avant cette date), match amicaux et officiels compris :


Zlatan Ibrahimovic : 1 minute et 47 secondes
Jay Jay Okocha : 2 minutes et ??
Dominique Rocheteau : 4 minutes
Julio Cesar Dely Valdes : 7 minutes
Yannick Boli : 11 minutes
Youri Djorkaeff : 24 minutes
Carlos Bianchi : 29 minutes
Florian Maurice : 30 minutes
George Weah : 39 minutes
Safet Susic : 43 minutes
Richard Niederbacher : 53 minutes
Raï : 55 minutes
Nicolas Anelka : 63 minutes
Guillaume Hoarau : 70 minutes
Kevin Gameiro : 74 minutes
et aussi :
Jules Bocandé : 170 minutes
Marco Simone : 194 minutes
Pedro Miguel Pauleta : 238 minutes
Javier Pastore : 280 minutes
Jeremy Menez : 391 minutes
Ronaldinho : 566 minutes

Liste exhaustive avec les plus grands buteurs du club


samedi 28 juillet 2012

le fait du jour, 28 juillet 1970 à 18h30 : premier entraînement pour le PSG !


Le mardi 28 juillet 1970 à 18h30, c’est l’heure de la rentrée pour le PSG au Camp des Loges. Sous un ciel lourd de nuages et le grondement du tonnerre, l’effectif du tout nouveau club parisien, emmené par son capitaine Jean Djorkaeff, débute sa séance d’entraînement.

Pour la première fois de son histoire, les joueurs parisiens foulent la pelouse du Camp des Loges à l’occasion d’un premier entraînement chargé d’émotion. Tous les dirigeants du nouveau club de la Capitale sont présents pour immortaliser cet événement exceptionnel : le président Pierre-Etienne Guyot, qui relevait à peine d’une grave opération chirurgicale, ses compères Guy Crescent et Henri Patrelle, accompagnés de l’ensemble du comité directeur du PSG.
L’entraîneur Pierre Phelipon expliquera à l’issue de cette séance : "Le plus important pour moi, c’est de précipiter l’adaptation des amateurs avec les professionnels. Il y a toujours un peu de rivalité latente. Mais je suis convaincu qu’en l’espace de quelques jours, tout sera définitivement réglé. Ils ne doivent pas décevoir et ils se serreront les coudes".

Guy Crescent déclarera solennellement aux joueurs : "Désormais, vous appartenez à une famille. Paris Football-Club et Saint-Germain, c’est fini. Maintenant nous sommes le PSG !"

le PSG contre les clubs US : acte 5 !

Le PSG dispute ce soir son cinquième match amical face à une équipe US, à Washington fac au DC United. Le bilan est équilibré (deux victoires, deux défaites), retour sur les quatre premières conforntations :


1. Cosmos New-York 3-1, le 14 septembre 1976


Le légendaire Cosmos (5 titres de champion US) , est à Paris pour la tournée d'adieu du Roi Pelé. 18.000 spectateurs ont répondu présents au Parc des Princes pour assister à la victoire du PSG (3-1) avec des buts parisiens signés Dahleb, M'Pelé et André. Le Cosmos New York, avec son parrain Eric Cantona, a annoncé récemment qu'il allait reprendre la compétition dès 2013.


2. Los Angeles Aztecs 1-2, le 18 septembre 1979


Considéré comme le "Cosmos de la Côte Ouest", le club de Los Angeles, cher à Elton John, un de ses actionnaires majoritaires, rêve de rivaliser avec son prestigieux concurrent. Mais les Aztecs se contentent d'un seul championnat US (1974) et du titre de MVP gagné par la star Johan Cruyff (1979), principale affiche de ce match de gala au Parc des Princes. Surprise, Los Angeles s'impose finalement à Paris (2-1, but parisien signé Pilorget).






3. Chicago Fire 1-0, le 20 mai 2010


Invités au tournoi international de Chicago pour affronter les Chicago Fire (un titre de champion US en 1998, quatre coupes nationales) au Toyota Park, le PSG va s'imposer en 1/2 finale grâce à un but de Clément Chantôme, le meilleur homme sur la pelouse (1-0), devant 9.000 spectateurs.





4. New York Red Bulls 0-1, le 30 juillet 2011


Pour sa troisième participation au Tournoi Emirates à Londres, le PSG affronte le New York Red Bull de Thierry Henry, qui restera sur le banc des remplaçants. Face à une équipe créée en 1996 et toujours à la recherche d'un premier trophée, les Parisiens, pourtant largement dominateurs, se font surprendre sur un but de Lindpere en première période et s'inclinent 1-0, pour les grands débuts parisiens du gardien italien Salvatore Sirigu.






vendredi 27 juillet 2012

le fait du jour, il y a dix ans, le 27 juillet 2002 : le PSG inaugure son nouvau siège au Parc des Princes


Le 27 juillet 2002, le PSG est définitivement chez lui au Parc des Princes, avec l'inauguration officielle de son nouveau siège. Devant le stade, un nouveau bâtiment a été construit avec une boutique, un restaurant "le 70", et des locaux pour les bureaux des employés du club. Une création de l'architecte du Parc, Roger Taillibert, présent pour l'occasion et la fin de deux ans de travaux financés   par la Ville de Paris et la SESE, la société qui gère l'exploitation du Parc des Princes, pour un investissement  de 131 millions de francs (20 millions d'euros).


                                                   Le siège en construction !

Un choix stratégique pour le club, désormais installé dans son stade historique :

Le communiqué officiel du club :"La SESE mise sur la modernisation du stade pour dégager des marges bénéficiaires. Grâce, notamment, à l'aménagement de 290 loges VIP supplémentaires et d'un salon de réception côté tribune de Paris, ainsi que d'un nouveau bâtiment de 4.000 mètres carrés qui fera office d'entrée officielle du stade, dans lequel se situera un restaurant, une boutique, le village des partenaires et les services administratifs du PSG". 



Dix ans déjà !

le fait du jour, le 26 juillet 1977 : le jour où le grand Rivelino a eu la peur de sa vie face au PSG...


24 juin 1976. Le Parc des Princes est conquis par la prestation du club brésilien de Fluminense, victorieux du tournoi de Paris. A la sortie de la pelouse, la star brésilienne Robert Rivelino est aux anges et déclare sa flamme à Paris : "une ville comme celle-là mérite une très grande équipe. Je souhaite que le Paris Saint-Germain soit très vite celle-là". Le président Hechter n'a rien manqué de cet interview est se lance alors dans un défi fou : faire venir Rivelino à Paris dès la saison prochaine ! Paris rêve d'une star, mais les désirs financiers du joueur et du club brésilien sont trop importantes pour le PSG, qui connaitra le même sort avec Johann Neeskens et un jeune espoir français, Michel Platini.

             Carlos Alberto et le trophée du Tournoi de Paris pour Fluminense !

Alors, pas rancunier, Hechter va inviter le meneur de jeu brésilien et son club fétiche, le 26 juillet 1977, lors d'un match de gala à Colombes, pour les grands débuts de Carlos Bianchi à Paris devant 15.000 spectateurs. Les deux équipes se neutralisent (score final 1-1) mais à quelques minutes de la fin du match, Rivelino s'écroule et se tord de douleur sur la pelouse. On craint le pire pour la star brésilienne, un an avant la Coupe du monde en Argentine, mais le verdict ne sera pas finalement pas si terrible aux vues des images du visage de la star, qui s'en sort avec une double entorse au genou. Rivelino poursuivra sa carrière au Brésil avant de choisir après la Coupe du monde un exil doré en... Arabie Saoudite, à Al-Hilal, à 32 ans, devenant l'un des premiers sportifs à choisir les pays du Golfe. Le PSG n'avait pas les moyens, comme l'avait précisé Rivelino en toute honnêteté : "J''aime l'argent, parce qu'il est nécessaire. Avec mon argent, j'ai acheté une station-service, des immeubles et des terrains. Je ne suis pas dépensier, je dépense pour ma famille. Il y  a quelques saisons, je serai sans doute venu en Europe mais je sais que ma famille aurait eu beaucoup de problèmes d'adaptation".


Rivelino ne viendra jamais à Paris, et sa carrière ne s'est heureusement pas terminée à Colombes. Il reste juste quelques clichés jaunis d'un artiste à la moustache, créateur du "flip-flap", ce geste  incroyable pour dribbler un adversaire qui a fait la gloire de Ronaldo, Ronaldinho... et Zlatan Ibrahimovic !!




mercredi 25 juillet 2012

et Zlatan Ibrahimovic va croiser Branko Boskovic...


Une année les sépare, ils viennent tous les deux des Balkans et sont passés par le PSG... Dimanche soir, les Parisiens et la star Zlatan Ibrahimovic retrouveront une ancienne connaissance du club parisien, l'énigmatique Branko Boskovic (47 matches de 2003 à 2005) dont le seul fait d'armes restera un doublé au Vélodrome pour éliminer l'OM de la Coupe de la Ligue (3-2, le 10/11/2004). Sinon le grand vide pour ce joueur annoncé comme le successeur de Safet Susic (mais si !) au poste de numéro 10. Passé par l'Étoile Rouge Belgrade avant de venir à Paris, Boskovic quittera rapidement Paris pour Troyes (prêt d'un an), puis le Rapid Vienne et le DC United à Washington, depuis 2010. Ses stats sont loin de soulever les foules depuis deux ans, à l'image de son passage à Paris...

                                                           Branko face à Titi !!

lundi 23 juillet 2012

le fait du jour, 23 juillet 1992, l'incroyable transfert de George Weah au PSG !

C'était il y a 20 ans, c'était hier...


Alors que la presse annonce depuis plusieurs jours l'arrivée à Paris de Jurgen Klinsmann, le buteur allemand de l'Inter Milan, une dépêche de l'AFP tombe ce 23 juillet à 19h30 : "l'attaquant international allemand Jurge Klinsmann de l'inter Milan à Monaco, l'avant-centre libérien George Weah de Monaco au PSG : telles sont les signatures annoncées conjointement ce jour par le vice-président du PSG, Michel Denisot, et le président du club monégasque, Jean-Louis Campora. Klinsmann s'est engagé pour trois ans, Weah pour quatre ans".

Un incroyable dénouement, alors que le directeur sportif du PSG, Jean-Michel Moutier, était à Milan depuis plusieurs jours pour finaliser le transfert de Klinsmann. Plus fort encore, c'est Moutier en personne qui a amené Klinsmann à Monaco pour lui faire signer son contrat !

Michel Denisot est ravi de ce dénouement : "Jusqu'à ce jour, je me méfiais terriblement des discussions sur les transferts. L'expérience que j'en avais m'avait plutôt déçu. Cette fois-ci, tout a été différent, discuter avec les Monégasques fut un grand plaisir".

Quelques jours plus tôt, l'entraîner monégasque Arsène Wenger avait juré que Weah ne quitterait pas le Rocher. Son remplacement par Klinsmann a fini par convaincre le futur manager d'Arsenal. Le plus dur reste à faire, convaincre le buteur allemand ! "C'est un pro. Paris ou Monaco, qu'importe? L'arrangement financier n'était pas différent, et Monaco est une équipe de haut niveau européen. Pour l'heure meilleure que la nôtre ! Il n'a fait aucune difficulté à changer de cap". La version officielle de Michel Denisot ne tient pas vraiment la route quand Klinsmann reviendra sur cette affaire : "J'ai beaucoup apprécié le style, la correction et la classe des dirigeants monégasques. C'est du haut niveau. Je me suis dit, c'est là que je veux aller. Avec Paris, sur le principe, j'étais d'accord. Mais dans le football, les paroles n'ont aucune valeur. Je sentais que les Parisiens avaient une idée derrière la tête, et le président de l'Inter, Pellegrini, a l'habitude de traiter de président à président. Je n'ai jamais rencontré Michel Denisot, et j'ai toujours refusé de prendre un homme d'affaires. Moutier est arrivé à Milan accompagné d'impresarios, j'ai refuser de leur parler. Alors ils se sont retirés, ce sont peut-être des détails mais qui reflètent l'image d'un club. Cela manquait de classe..." 

Klinsmann semble bien amer, mais Paris va se frotter les mains avec ce transfert surprise de Weah, alors âgé de 26 ans(estimé à 45 millions de francs, un peu moins de 7 millions d'euros), qui deviendra l'un des plus grands buteurs dans l'histoire du club (139 matches, 55 buts). Une indiscrétion venue du Rocher Monégasque raconte que ce départ précipité de Weah vers Paris a été acté par le Prince en personne, suite à une affaire "personnelle". On en dira pas plus...

  15 août 1992 : premier match officiel pour Weah au Parc contre Sochaux (2-0)





dimanche 22 juillet 2012

le PSG face au champion d'Europe en titre, acte 3...

Si tous les regards sont déjà portés vers le match de Barcelone, le PSG affronte pourtant ce soir le champion d'Europe, Chelsea. C'est la troisième fois depuis 1970 que les Parisiens rencontrent le champion d'Europe en titre lors d'un match amical, retour sur les deux premières confrontations face aux Anglais (déjà !) de Nottingham Forest et les Portugais de Porto.


acte 1 : 11 janvier 1981, face à Nottingham Forest au Parc des Princes
Les Anglais, double champions d'Europe (1979 et 1980) sont à Paris pour ce match de reprise après la trève hivernale. La bande à Brian Clough se déplace avec ses stars : Peter Shilton, Viv Anderson, le premier international anglais de couleur, Trevor Francis et John Robertson. Mais le PSG est plus motivé et va s'imposer logiquement, avec deux buts signés Boubacar et Rocheteau. Seule déception, la faible affluence : un peu plus de 11.000 spectateurs...



PSG- Nottingham Forest 2-0 Buts de Boubacar (32eme) et Rocheteau (72eme)
PSG: Baratelli - Pilorget, Morin, Renaut (puis Abel), Garceran (puis Col) - Bathenay, Fernandez (puis Beltramini), Huck (puis Dahleb) - Toko (puis Bureau), Rocheteau, Boubacar (puis Brisson).
Notts Forest: Shilton - Anderson, Gunn, Needham, F.Gray - McGovern, Ponte (puis O'Neill), Mills (puis Bowyer) - Ward (puis Burns), Francis, Robertson.


acte 2 : 29 juin 1987, face à Porto au Stade San Siro
Dernier match du Mundialito entre deux équipes démobilisées, qui n'ont plus rien à gagner. Le champion d'Europe 1987, sans Rabah Madjer mis au repos pour ce match, s'impose 1-0, grâce à un but de Souza en tout début de rencontre. Les Parisiens ont payé leur manque de fraicheur, pour leur quatrième match de la saison quelques jours seulement après la reprise de l'entraînement.

PSG- FC Porto 0-1 But de Souza (5eme)
PSG:     Bats - Bacconnier, Reynaud, Zajakowski, Poullain; Martin, Couriol (puis Sandjak), Polaniok, Susic - Calderon (puis Roux), Simba.
Fc Porto: Mlynarzyck - Joao Pinto, Inacio, Eduardo Luis, Celso (puis Juary) - Semedo, Pacheco, Casagrande (puis Frasco), Sousa - Jorge Placido, André.

le fait du jour, 22 juillet 1984 : Dominique Rocheteau, l'homme qui a fait découvrir le PSG aux USA !!


Le 22 juillet 1984, il y a tout juste 28 ans, les Etats-Unis et les fans de "soccer" découvraient un Français jouant dans un club parisien alors inconnu de l'autre côté de l'Atlantique, le "Pi-S-Gi" - avec l'accent ! - lors d'un match amical joué au Giant's Staduim à East Rutherford, dans la banlieue ouest de New-York. Curiosité du destin, c'est à quelques kilomètres de là que le PSG va jouer ce soir, au Yankee Stadium, face à Chelsea !

Dominique Rocheteau, buteur du PSG, a toujours été un fan des Etats-Unis. Après un premier séjour aux USA (voir le courrier de Francis Borelli), il est de retour pour participer à un grand match de gala avec une sélection internationale au profit de l'UNICEF.



Rocheteau joue aux côtés de nombreuses stars : Hugo Sanchez, le Colombien Ortiz ou Franz Beckenbauer et affronte le Cosmos New York, qui vit ses dernières heures avec sa star hollandaise, Johann Neeskens. Un club célèbre pour ses glorieuses recrues (Beckenbauer, Cruyff et le Roi Pelé en personne !) qui va renaître à partir de la saison 2013-14, avec pour parrain le Français Eric Cantona.


Devant plus de 37.000 spectateurs, le Cosmos prend rapidement l'avantage sur penalty par Neeskens, avant l'égalisation signé... Dominique Rocheteau ! Pour son premier match aux USA, "l'Ange Vert" égalise d'une frappe aux 20 mètres juste avant la demi-heure de jeu.



Après la pause, un penalty d'Hugo Sanchez puis un but contre son camp de Marcantonio sur une frappe d'Ozil et la sélection All Star s'impose sur le score de 3-1.

Dominique Rocheteau a dignement représenté les couleurs du PSG, et sera de nouveau présent pour l'UNICEF le 27 août 1986, pour un match au Rose Bowl de Passadena face à une sélection américaine (2-2, 3-4 aux tirs aux buts).

28 ans plus tard, c'est le PSG au complet qui est de retour à New-York !

samedi 21 juillet 2012

focus sur Inge Ejderstedt, le Suédois qui aurait pu jouer au PSG...

Zlatan Ibrahimovic connait-il Inge Ejderstedt, gloire du football suédois au début des années 1970 ? Peut-être lui l'interrogera-t-on un jour sur ce joueur, car Ejderstedt aurait pu porter les couleurs du PSG... il y a un peu moins de 40 ans !  Retour sur un transfert avorté...


10 décembre 1973. Le PSG de Daniel Hechter, alors en seconde division et en course pour la montée, vient de signer un accord avec RTL pour la saison prochaine, avec un prêt pour l'acquisition immédiate de deux joueurs. François M'Pelé a donné son accord, mais Just Fontaine cherche un second joueur à tempérament offensif et son choix se porte vers le championnat belge, où plusieurs joueurs sont sur les tablettes du PSG. Fontaine et Hechter vont superviser trois joueurs, comme le confirme alors l'hebdomadaire 'France Football" : "Les deux hommes ont pris langue avec trois nordiques : Lund, le petit ailier danois, son compatriote Andersen qui joue à Anderlecht, et Ejderstedt, un Suédois jouant également à Anderlecht. Ils virent donc ces trois joueurs à l'oeuvre, à Bruges et à Anvers, au cours de matches officiels. Ils ont parlé avec les joueurs, les responsables, les managers, et tout cela abouti à des marchandages qui ont dû rappeler à Fontaine son enfance à Marrakech, quand on marchandait les tapis. Ils sont revenus sans engagement formel en poche, mais ils nous ont dit être persuadé qu'un de ces trois joueurs serait Parisien d'ici peu..."

   Ejderstedt en juniors (1963) : le quatrième au second rang, en partant de la gauche

Qui est donc Inge Ejderstedt, un des trois joueurs supervisé ? Le Suédois, alors âgé de 28 ans, n'est pas un inconnu : milieu de terrain offensif et international (23 sélections et 8 buts), il a participé à deux Coupes du monde, au Mexique en 1970 et quelques mois plus tard en Allemagne en 1974.  Lors de cette dernière compétition, il va jouer deux rencontres, face aux deux futurs finalistes : les Pays-Bas (0-0) et la RFA (2-4). 

         Avec le numéro 16 (de dos) face au grand Johan Cruyff en personne !

Formé à Östers, petit club suédois avec lequel il remporte le championnat (1968), Ejderstedt a rejoint par la suite Anderlecht, avec les stars Paul Van Himst et Robby Rensenbrink, remportant deux titres de champion de Belgique (1972 et 1974) et deux coupes nationales (1972 et 1973). La possibilité de venir est un aubaine pour le joueur, qui a perdu sa place de titulaire suite à un changement d'entraîneur. 

     Le moustachu au second rang avec la Suède, juste avant la Coupe du monde 1974

15 jours plus tard, c'est pourtant vers un autre attaquant que va se porter le choix du duo Hechter-Fontaine : l'Israélien Mordechaï Spiegler signe à Paris, alors que le président du PSG s'était juré de ne jamais engager un joueur du Paris Football Club, rival de PSG avec des dirigeants qui avaient éconduits le couturier alors qu'il souhaitait prendre la présidence de l'autre club de la Capitale...


Ejderstedt jouera donc la Coupe du monde 1974, avant de retourner à Östers, son club formateur, pour terminer sa carrière. Avec sûrement le regret de ne pas avoir rejoint le PSG, en cette fin d'année 1973...


vendredi 20 juillet 2012

le PSG chez les "Yankees", acte 3...

Troisième séjour pour le PSG aux USA, après 1992 et 2010. Avant ces deux tournées, les Parisiens n'avaient été en Amérique du Nord qu'à une seule reprise, en 1977 au Canada pour rencontrer l'équipe nationale (défaite 3-2 pour le PSG, le 26/09/1977).


acte 1, du 3 au 13 janvier 1992. 
C'est un PSG "nouvelle vague" six mois après l'arrivée de Canal + qui s'envole pour la Floride, le 3 janvier 1992. Michel Denisot explique cette décision surprenante à cette époque : "Nous partons aux Etats-Unis, car nous voulons absolument que les joueurs vivent ensemble, apprennent à mieux se connaître, ce qui n'a pas été possible en début de saison. Cette tournée est donc nécessaire, nous sommes invités par notre sponsor Nike, qui a envie de médiatiser notre présence aux USA, et le voyage sera remboursé grâce au match amical que nous allons disputer à notre retour contre Saint-Etienne à Chambery. Cette tournée ne nous coûtera rien". La délégation parisienne est logée à l'Université à Tampa Bay. Deux matches amicaux sont prévus, et les joueurs auront la possibilité de visiter le Parc Disneyland à Orlando, pour leur seul jour de repos, le jeudi 9 janvier. Un honneur et un plaisir rare : le Parc Disneyland Paris n'ouvrira ses portes que quelques mois plus tard...


Un séjour dans la bonne humeur, comme le rappelait Laurent Fournier dans le livre "Prolongations" :"cette tournée à Tampa Bay a resserré les liens entre nous dans le groupe. Il me revient une anecdote : sur une séance de vitesse, Geraldo accélère et se claque. Il se retourne en hurlant : "qui m’a mis un coup de couteau dans le mollet ?". Tout le monde a éclaté de rire !"


Infortuné Geraldo qui se blessera lors du seul match amical, le 11 janvier 1992 face à la sélection olympique américaine. Artur Jorge a choisi d'annuler le second match amical, et cette rencontre face aux Olympiques va tourner à l'affrontement physique ! Les deux équipes se quittent sur un résultat nul (1-1, but de Ricardo) lors d'une rencontre où les Parisiens ont étrenné leur nouveau maillot pour la seconde partie de la saison. 



acte 2, du 16 mai au 23 mai 2010
Le PSG, battu au Parc des Princes par Montpellier (1-3), a quitté la France sous les sifflets du Parc et part se ressourcer aux USA. Direction New-York, avec visite de le ville au programme et séance d'entraînement avec les membres du PSG Club New York City et les jeunes du Manhattan Soccer Club. 


Les Parisiens retrouveront l'ancien joueur du PSG Youri Djorkaeff, propriétaire d'un restaurant branché, puis s'envolera vers Chicago pour participer à un tournoi amical. Un but de Clément Chantôme contre les Chicago Fire (1-0, le 19/05/2010) et Paris se qualifie pour la finale où le PSG affronter l'Etoile Rouge Belgrade en finale, quatre jours plus tard. Les Parisiens vont en profiter pour promouvoir le "soccer" et la marque PSG. L'heure de la finale est arrivée, le PSG joue à dix après l'expulsion de Zoumana Camara (deux cartons jaunes), encaisse un but mais Ceara égalise en toute fin de rencontre. L'Etoile Rouge aura le dernier mot lors de la séance des tirs aux buts (échec de Jean-Eudes Maurice, défaite 6-7 t.a.b.) mais l'essentiel est ailleurs : Paris ressort soudé de son périple américain et a posé la première pierre pour implanter la marque PSG via des accords de partenariats. Le PSG "made in Qatar" devrait définitivement faire connaître le PSG aux Etats-Unis... et dans le reste du monde !




Ils étaient présents en 2010 et sont de retour en 2012 : Chantôme, Camara, Luyindula, Jallet, Hoarau, Armand, Maurice.

le fait du jour, 20 juillet 1974 : l'étrange épilogue de "l'affaire Guillou"...

Si vous êtes un passionné du football parisien, vous connaissez Jean-Marc Guillou ! Le nouvel homme fort du Paris Football-Club, le second club de la Capitale, créateur d'une académie de football en Côte d'Ivoire, aurait du rejoindre le PSG en 1974. Mais le Groupement (l'ancienne Ligue de football)  et la Fédération Française de Football, qui n'appréciaient guère le président parisien Daniel Hechter, ont mis fin aux espoirs parisiens...

23 mai 1974. Le PSG, qui va disputer les barrages pour accéder en première division, prépare déjà la saison prochaine. Justo Fontaine, adepte du beau jeu offensif, souhaite reconstituer le fameux quatuor d'Angers au milieu de terrain, composé quelques années plus tôt de Jean Deloffre, Albert Poli, Jean-Pierre Dogliani et Jean-Marc Guillou. Deloffre et Dogliani sont déjà Parisiens, Poli va les rejoindre, il reste donc à convaincre le plus célèbre d'entre-eux, le néo-international Jean-Marc Guillou. Le 23 mars 1974, à l'âge de... 29 ans, Guillou vient de débuter avec les Bleus face à la Roumanie (1-0 pour la France).


Ce 23 mai 1974, le quotidien "L'Equipe" confirme les contacts entre Angers et le PSG pour acquérir le numéro 10 angevin, on évoque une somme record de 150 millions de centimes (un peu plus que Mustapha Dahleb, engagé par Paris quelques semaines plus tard). C'est le président d'Angers, Yves Kerjean qui a vendu la mèche, précisant même que les contacts ont été établis par l'ancien président Henri Patrelle. Kerjean précise aussi que Patrelle, proche de la Fédération Française de Football, lui a confié une éventuelle fusion entre le PSG et le PFC.


Colère de Daniel Hechter, qui refuse catégoriquement la fusion avec le PFC, relégué en seconde division et au bord du dépôt de bilan. Sûr de lui, Hechter affirme haut et fort : "il n'y aura pas de fusion, mais éventuellement une absorption du PFC !"

Un nouveau affront pour les instances du foot français, qui souhaitent à tout prix sauver le PFC, le club créé par la Fédération. Ils vont se venger avec Jean-Marc Guillou...


Début juillet 1974. "L'affaire Guillou" explose en plein jour ! Les dirigeants d'Angers se plaignent officiellement auprès du Groupement des contacts établis directement avec le PSG pour engager le joueur. Daniel Hechter réfute les accusations, renvoie à l'interview du président d'Angers deux mois plus tôt mais rien n'y fait : le comité d'urgence de la Fédération Française de Football se réunit et le 18 juillet, la sanction tombe : le PSG ne pourra pas contacter ou engager Guillou pendant... deux ans, suite à des démarches illégales pour un transfert !


Une sanction surprenante, Guillou affirmant que le PSG avait fait des démarches normales en respectant le règlement auprès des dirigeants du SCO d'Angers !

Daniel Hechter a compris que Guillou ne portera jamais le maillot parisien. Un an plus tard, Guillou signe à Nice, où il réussira une belle carrière (1975-1979). Un an plus tôt, à 33 ans, il a terminé sa carrière avec les Bleus lors de la Coupe du monde en Argentine face à l'Italie (1-2), sa 19ème cape (pour trois buts).


Pas rancuniers, les Parisiens débuteront leur saison le 20 juillet par un match amical... à Angers dont le cadre du transfert d'Albert Poli. Paris va s'incliner 1-0 face à un bon Guillou, pour donner encore plus de regrets aux dirigeants parisiens...